Les marchés sont demeurés fermes sur la semaine écoulée. Ils ont notamment réussi à franchir l'obstacle mentionné vendredi dernier avec Pluton, consolidant à plat sans subir une réelle correction. Cela montre une nouvelle fois la force du demi-sextile (angle favorable de 30°) Uranus-Neptune, qui correspond si étroitement aux différents plans de relance, notamment aux Etats-Unis.
L'économie mondiale semble donc être en train de redémarrer. Toutefois, il ne faut pas oublier que la relative amélioration actuelle se fait essentiellement à crédit… Cela pourrait cependant constituer le point de départ d'une reprise économique de long terme, si nous n'avions pas le retour imminent de notre "paramètre récessionniste", sous la forme d'une opposition (angle négatif majeur de 180°) Saturne-Uranus qui va revenir en pleine lumière à la mi-septembre. Dans ces conditions, on ne peut qu'être des plus sceptique sur un réel retour à meilleure fortune de l'économie mondiale. Cela prendra plus de temps qu'on ne le pense généralement aujourd'hui et, en tout cas, de nouveaux obstacles à une franche stabilisation de l'économie mondiale vont au minimum apparaître…
Sur la semaine à venir, il est d'ailleurs intéressant de noter que l'opposition Saturne-Uranus va se produire en données héliocentriques le mercredi 2 septembre. Autrement dit, cette configuration planétaire majeure va se nouer pour la première fois pour l'ensemble du système solaire en prenant le Soleil comme base d'observation. Les marchés d'actions sont généralement sensibles à ce phénomène, même si son action n'est que de court terme. Autrement dit, cela ne produit généralement qu'un trou d'air sur une ou deux séances.
Il s'agira cependant d'une sorte de coup de semonce avant l'installation de la même opposition Saturne-Uranus en données géocentriques qui se produira le 15 septembre. Cette configuration aura alors lieu en prenant comme référence la Terre et, bien entendu, c'est à partir de là qu'elle sera pleinement réinstallée (après son premier passage à l'automne 2008) et qu'elle pourra faire pleinement ressentir ses effets négatifs. L'optimisme relatif actuel ne devrait malheureusement pas durer longtemps.
Vendredi 28 août 2009
Jean-François Richard
www.bourseanticipations.com
