Lundi 21 décembre, Jupiter va passer devant Neptune, formant ainsi, vu de la Terre, une conjonction (angle positif de 0°) qui ne se produit que tous les treize ans en moyenne. L'échéance est donc importante.
Les marchés d'actions devraient théoriquement bénéficier de cette réunion planétaire, d'autant plus que La Lune se superposera à Jupiter et Neptune lundi, tandis que Vénus sera également en harmonie avec ce trio (angle de 60°). Reste à savoir combien de temps durera sur le court terme l'effet de cette conjonction, car le mauvais trio Saturne-Uranus-Pluton continue de cerner les marchés avant de les attaquer directement quand le moment propice sera venu.
Sur un plan plus général, la bonne relation Jupiter-Neptune est évidemment liée au demi-sextile (angle positif de 30°) entre Uranus et Neptune. Cela favorise les relations internationales et, quelques soient les conclusions du sommet de Copenhague sur le climat, on peut penser que ce ne sera pas un échec complet. Cependant, on voit parallèlement à quel point il s'agit d'un sommet de dupes… Quelque soit le résultat, les pays développés vont encore mettre la main à la poche pour aider les pays en développement, c'est à dire pour l'essentiel des régimes corrompus qui n'ont aucun souci pour la planète. Toujours est-il que cela coûtera cher au contribuable, pour rien vraisemblablement, et cela tient sans doute à la mauvaise relation actuelle Saturne-Pluton qui préfigure bien d'autres soucis en matière de gaspillage et de fiscalité nocive à l'approche du carré Uranus-Pluton qui se formera définitivement en 2012.
Par ailleurs, on pourrait rire des débats ubuesques du sommet de Copenhague à propos des températures qu'il conviendrait de faire baisser : -1,5 ou -2° ? Or, on ne sait même pas ce qui provoque le réchauffement climatique ! Rien ne permet d'affirmer que ce soient les activités polluantes humaines, et non pas un simple effet solaire comme on a déjà pu le voir à travers les âges… Mais la mode de l'écologie intégriste est là , tenant tout autant à la relation positive Uranus-Neptune qui pousse à se préoccuper d'environnement qu'à la disharmonie Saturne-Pluton actuelle et demain Uranus-Pluton qui crée les systèmes bureaucratiques et coûteux pour la collectivité.
Toujours est-il qu'une page se tourne et, dans la foulée du cycle Uranus-Neptune qui pousse à se préoccuper d'environnement depuis sa formation en 1993, il y a là matière à des progrès positifs. Que l'on lutte de façon naïve contre la réchauffement climatique ou non, il y aura au moins certaines retombées en matière de réduction de la pollution et de nouvelles technologies. Du moins à terme, c'est à dire sûrement pas tout de suite…
Enfin, n'oublions pas la France qui connaît, à chaque conjonction Jupiter-Neptune, un nouvel élan au plan politique et économique. Or, on a vu ces derniers mois à quel point le débat publique s'englue dans les petites choses, les mesquineries et l'absence de politique tout court… Cela devrait changer. Mais peut-être faudra-t-il attendre les élections régionales de mars prochain pour que l'accouchement ait lieu. Il devrait en tout cas se produire sur les mois à venir un important virage politique, que cela conduise à un étonnant retour au pouvoir de la gauche ou que l'UMP sarkozyste engage le pays sur une nouvelle voie. La menace des déficits publics, dans cette seconde hypothèse, pourrait y aider… On vient en effet de voir les dégâts de dépenses publiques non maîtrisées à Dubaï ou, plus près de nous, en Grèce. Or, sait-on que la Grèce a tellement de déficits à cause d'une proportion de fonctionnaires égale à 50% de la population active ? Non, on ne le sait généralement pas, tout simplement parce que ce n'est pas l'intérêt des politiciens français d'aborder un tel sujet… C'est donc l'occasion de souligner où mène les politiques administrées de l'économie : à la faillite au bout du compte et à des mesures d'une extrême rigueur pour "tenter" ensuite de s'en sortir. Or, la Grèce n'est visiblement pas prête de s'en sortir…
La mauvaise relation Saturne-Pluton actuelle met en valeur les endettements excessifs et infinançables. Elle n'est pas terminée, loin de là , et la Grèce vaut simplement valeur d'avertissement à ce stade. Saturne et Pluton risquent donc de faire encore parler d'eux durant cet hiver, d'autant plus facilement qu'il existe également une relation négative entre Saturne et Uranus (opposition de 180°). Mais plus globalement, ce mauvais trio Saturne-Uranus-Pluton va nous conduire jusqu'à l'été 2010 et il sera bien temps d'en reparler.
Vendredi 18 décembre 2009
Jean-François Richard
www.bourseanticipations.com
