De nouvelles et fortes secousses baissières ont affecté les marchés d'actions sur la semaine écoulée, le CAC ayant chuté jusqu'à -17% depuis ses sommets de début juin ou le S&P 500 d'environ -11% depuis ceux de la mi-juillet.
C'est toujours l'opposition (angle négatif majeur de 180°) de Saturne à Neptune qui provoque cette spirale baissière. Il était d'ailleurs facilement prévisible d'envisager une semaine assez noire avec de violents décrochages, notamment autour du jeudi 16 août. Rappelons que, ce jour là , trois indices asiatiques ont plongé de -6,5%, le CAC 40 a chuté en clôture de -3,26%, le S&P 500 a baissé jusqu'à près de -3% en séance et le Nikkei a abandonné le lendemain matin -5,40%... En trois séances, du 14 au 17 août, le CAC 40 s'est notamment effondré de -6% entre les extrêmes.
Que se passait-il donc d'exceptionnel au plan des configurations planétaires ? Rien d'extraordinaire, sinon la programmation d'un mini-krach annoncé. Nous avons abordé la semaine dernière celui des 9 et 10 août et celui des 14 au 17 août a été provoqué par des éléments similaires.
Le lundi 13 août au soir, le Soleil a d'abord formé une opposition exacte à Neptune. Puis, cela a été le tour de Mercure de former la sienne le mardi 14 août. Sachant que c'est après le passage d'une opposition que les marchés réagissent négativement, on ne pouvait déjà pas s'attendre à les voir monter... Ce faisant, cela démontre une nouvelle fois, s'il en était besoin, que c'est bien l'opposition Saturne-Neptune qui est responsable du krach rampant actuel. Celle-ci a en effet reçu une impulsion évidente du Soleil et de Mercure en début de semaine...
Cela n'explique cependant pas que le CAC 40 (pour prendre un exemple) ait chuté de
-6% entre le mardi 14 et le vendredi 17 au matin.
Nous vous invitons donc à regarder notre graphique ci-dessous, dressé au moment des clôtures européennes le jeudi 16 dans l'après-midi, moment se situant au milieu des mini-krachs subis le matin en Asie, dans la journée en Europe ou en début de soirée aux Etats-Unis et le lendemain matin à Tokyo.
De la même façon que les 9 et 10 août derniers, nous avons une concentration de 4 planètes en Lion (Soleil, Mercure, Vénus, Saturne). Ces 4 planètes sont en opposition de Neptune.
Mais le plus remarquable n'est pas là , puisque cette situation existe globalement depuis le début août...
Observons donc les choses plus précisément :
- Neptune (le trident rose) est à 20°34' dans le signe du Verseau. Une opposition parfaite à Neptune se situe donc à 20°34' du Lion, position qu'ont successivement occupé le Soleil le 13 août au soir et Mercure le 14 au matin.
- Saturne (le crochet rouge) se situe par ailleurs à 27°50' du Lion. Saturne définit ainsi avec Neptune une "plage" qui s'étend de 20°34' à 27°50'. Cette zone représente la zone d'influence de l'opposition Saturne-Neptune et, par conséquent, elle est extrêmement "sensible".
- Dans cette zone sensible, trouvons maintenant le point précis qui, en quelque sorte, peut "concentrer" toute l'influence négative de l'opposition Saturne-Neptune. Logiquement, on se tourne vers le milieu exact de cette zone entre Neptune et Saturne, soit 20° 34' + 27° 50' = 48° 24' que l'on divise par 2 = 24° 12'. Ce point est donc le plus réactif "théoriquement" de l'opposition Saturne-Neptune.
- Nous pouvons déjà noter, sur notre graphique, que Mercure est précisément sur ce point (24° 06'). Par ailleurs, le Soleil est environ 1° avant et Vénus 1 à 2° après. On voit tout de suite, le mouvement de ces trois planètes étant très rapide, que le point hypersensible des 24° 12' est étroitement encadré...
- Rajoutons maintenant Saturne et cherchons simplement le point d'équilibre de nos 4 planètes (Soleil, Mercure, Vénus, Saturne) en additionnant leurs positions respectives (23° 19' pour le Soleil + 24° 06' pour Mercure, etc.). On trouve 101° 04' qu'il reste à diviser par 4 et on obtient 25° 01'. Au moment des clôtures européennes le jeudi 16, le "point d'équilibre" de notre concentration de 4 planètes a à peine dépassé le point le plus sensible à 24°12', soit de 0° 49'.
- Précisons également, pour donner une idée de la rapidité du déplacement de ce point d'équilibre entre ces quatre planètes, qu'il se trouvait précisément à 24° 12' la veille, mercredi 15 août.
- Le mercredi 15 août, on a d'ailleurs connu les premiers craquements, le CAC 40 chutant jusqu'à environ -2,50% en séance. Mais le pire s'est produit le jeudi 16 dans l'après-midi et sur les heures qui ont suivi sur le marché américain. Car en cette fin de journée, la Lune est arrivée au sesqui-carré (angle négatif de 135°) de Neptune, de façon exacte juste avant les clôtures européennes. Et, par ailleurs, elle approchait d'un demi-carré (angle négatif de 45°) à notre amas de 4 planètes qu'elle allait successivement former dans la nuit du 16 au 17. La Lune, par sa position également négative, a donc logiquement produit le moment de panique maximale et le plus vif décrochage boursier instantané, au moins sur les marchés occidentaux en fin de journée le 16 et le marché japonais le 17 au petit matin.
Abordons enfin la vive reprise du vendredi 17 août, à partir de l'après-midi. Tout est également contenu dans notre graphique, sur lequel on voit, au trait bleu continu, que Saturne (le crochet rouge) relie Pluton (le vase en noir) par un angle positif de 120° à moins de 2° d'orbe.
Notons spécifiquement la position de Pluton qui était à 26° 25' au moment des clôtures européennes du vendredi 17 août. Un trigone exact à Pluton se situerait donc sur le point précis des 26° 25' du lion. Or, si l'on cherche à nouveau le "point d'équilibre" de nos 4 planètes en lion pour la clôture du vendredi 17, on aboutit au résultat suivant : 24° 21' (Soleil) + 25° 08' (Vénus) + 26° 16' (Mercure) + 28° (Saturne) qui, divisé par 4, donne 26° 29'...
Juste avant les clôtures européennes, environ trois heures auparavant de façon exacte, notre amas planétaire a donc "globalement" fait un trigone parfaitement exact à Pluton. Cela a propulsé un vif rebond des indices, le CAC 40 gagnant jusqu'à près de +4% par rapport à ses points bas du matin et les indices américains terminant ensuite au plus haut de leur séance.
Précisons enfin que, sur notre graphique établi à la date du 16 août, nous avons représenté entre la Lune et Pluton un quintile (angle positif de 72°) par un trait jaune continu. En fait, il n'existe pas le 16 août... Mais nous l'avons porté parce qu'il allait se produire le lendemain 17 août aux alentours de 10h00 GMT. Là aussi, la Lune a contribué à faire démarrer le train, de la reprise cette fois, celle-ci ayant débuté à la mi-journée...
Ce qui est remarquable sur la semaine écoulée, c'est bien entendu la succession quasi immédiate de deux figures géométriques parfaites à 48 heures d'intervalle. La première, dans l'axe de l'opposition Saturne-Neptune, a provoqué un mini-krach; et la seconde, au trigone exact de Pluton, animant le trigone Saturne-Pluton, a aussitôt déclenché une vive reprise haussière.
Il est fort rare d'assister à de telles figures géométriques aussi parfaites, et encore plus rare d'en voir deux de nature opposée se succéder dans un intervalle de temps aussi court... A cet égard, celles de la semaine écoulée constituent un vrai cas d'école.
Jean-François Richard
www.bourseanticipations.com
