Permettez moi cette analyse, considérant la structure politicienne de Hollande qui est complexe et tortueuse.
J'ai écrit un peu plus tôt que "chez ces gens la, on ne renonce pas".
Voici mon postulat :
La primaire socialiste s'annonce comme une épée de Damoclès pour les "progressistes" versus un François Fillon libéral et droite réactionnaire, enfin à ce que croient et disent les premiers.
La comparaison avec la précédente sera inévitable, tant sur le nombre de participants que de résultat à la Pyrrhus avec Valls, en premier coulé, pour cause de bilan et malédiction "jamais un premier ministre n' a été élu président juste après sa mission."
Supposons que les acteurs les plus émergents à l'extérieur de cette primaire soient Macron et Mélanchon, ce qui n'est nullement improbable.
Exit le parti socialiste pour longtemps, sauf à ce qu'un sauveur ne surgisse in extremis.
Hollande pourrait se croire investi de cette prérogative, eu égard à la qualité (?) de ses résultats de président selon son clap de fin (provisoire), et revenir le plus naturellement.
Sans honte aucune, car il serait le sauveteur du socialisme, dégagé du timing des primaires qu'il ne peut affronter étant donné sa cote de popularité.
Mais dont la remontée frémit déjà .