Un dangereux bandit à la Maison Blanche !
Nous plaisantons, bien sûr… Mais c'est la réaction "unanime", bien entendu, de cette fameuse pensée unique que les Américains viennent de rejeter si magistralement. On ne peut donc que saluer une fois de plus la liberté du peuple américain, qui a en quelque sorte confirmé la même liberté du peuple britannique avec le Brexit en juin dernier.
On ne peut qu'être sidéré par ailleurs de la mauvaise foi, des mensonges accumulés et du ridicule de la pensée unique. La victoire de Donald Trump est vilipendée, comme le fut le Brexit, par la totalité des élites politiciennes, de la presse et des médias si bien pensants qu'ils croyaient dicter aux Américains leurs votes !
A titre d'exemples rapides, l'AFP a titré sa dépèche sur l'élection : "Trump a su capter la colère d'une partie des Américains". Ah bon ! Il a donc été battu ? Il n'a évidemment pu qu'être battu, puisqu'il n'a capté la colère que d' "une partie" des Américains… Et la conclusion est bien sûr que son élection est donc illégitime ! Dépêche suivante de l'AFP : "L'élection de Donald Trump va-t-elle favoriser le départ des Américains au Canada ?". Là , on peut vraiment rigoler devant cette prétendue "agence de presse" qui n'informe toujours pas sur la satisfaction d'une majorité d'Américains de voir leur candidat être élu !
Le Figaro, journal pourtant conservateur, ne fait pas mieux que les "élites" du parti Républicain qui avaient méprisé Trump tout au long de sa campagne, au point même d'appeler pour certains d'entre eux à voter pour Hillary Clinton. Ainsi, le Figaro a titré : "L'élection de Donald Trump plonge le monde dans l'incertitude". Autrement dit, quel dommage que la petite bureaucrate corrompue, irresponsable et qui avait contribué à financer les débuts de Daech par imbécilité politique, n'ait pas été élue pour rendre le monde plus sûr !
Résumons tout cela : à force de prendre les électeurs pour des imbéciles et de prétendre dicter leur ligne de conduite avec le politiquement correct, voici venu le temps de la revanche des peuples et surtout des classes moyennes oubliées et laissées pour compte depuis la crise économique qui sévit depuis 2007. Or, ce sont les classes moyennes qui fondent une démocratie, ce que l'absurde pensée unique ne peut évidemment pas comprendre puisqu'elle les méprise. Belle revanche par conséquent...
Il n'en demeure pas moins que la personnalité grossière et boufonne de Donald Trump incite à se poser de légitimes questions. Son programme lui-même est bien souvent ubuesque. Certes ! Mais ceux qui se rappellent de l'élection de Ronald Reagan en 1980 peuvent faire la comparaison : tous les médias occidentaux avaient à l'époque raillé l'acteur de westerns de série B, les risques de guerre mondiale qu'il faisait courir à la planète, son programme anti-social de baisse des impôts, etc. Bref, un danger public du même genre que Trump aujourd'hui !
Or, Reagan a laissé le souvenir d'un bon président. Personne aujourd'hui, pas même cette versatile pensée unique qui se truque elle-même en fonction des circonstances, n'ira critiquer Ronald Reagan pour avoir mis fin à la guerre froide avec Gorbatchev et donc supprimé tout danger de nouveau conflit mondial, d'avoir été le président ayant contribué à créer le plus d'emplois et de richesses grâce à ses baisses d'impots initiales pendant 20 années consécutives, etc.
Alors, Donald Trump peut bien susciter de nombreuses interrogations. C'est légitime. Mais on peut aussi dire que la fonction crée l'organe et non l'inverse et qu'il saura peut-être très bien endosser à présent les habits de président de la plus grande démocratie au monde. En tout cas, les procès d'intention face à un véritable élu du peuple contre toutes les bureaucraties politiciennes de Washington ne méritent même pas d'être commentés. Ce n'est qu'un peu plus de bile déversée gratuitement et par pure idéologie.
En revanche, cela pose évidemment le problème de la mondialisation de l'économie et l'élection de Trump montre bien qu'elle est en panne. Ce n'est pas l'homme qui la remet en cause, elle l'est déjà … C'est la conséquence de la crise actuelle. Se sortir de cette crise est une autre histoire et nous avons déjà indiqué, à notre avis, qu'elle ne prendra fin qu'à partir de 2020. On va donc seulement voir comment la présidence Trump va naviguer entre les écueils d'ici là …
Au plan astrologique, nous pouvons seulement rappeler, sans entrer dans les détails, que la décroissance d'une majorité de cycles planétaires d'une part et que le conflit Uranus-Pluton exercent des pressions "récessionnistes", poussent les peuples et les Etats au repli sur soi et donc au rejet de la mondialisation tout autant qu' aux immigrations incontrôlables, dressent les classes moyennes contre les élites politiciennes auto-proclamées et favorisent une panoplie diverses de nouveaux courants politiques à la droite de l'échiquier, de certains mouvement simplement libéraux ou conservateurs à des formations typiquement populistes ou carrément fascistes. Dans l'élection de Trump, on voit bien un assez magistral condensé de tout cela…
Le choc entre Saturne et Uranus (cycle principal des Etats-Unis) de l'été et du début de l'automne dernier (sesqui-carré de 135°) annonçait le succès de Donald Trump en favorisant l'alternance. Nous avons cependant indiqué que ce cycle n'est pas toujours opérant (contre-exemple notamment avec l'élection de Bill Clinton en 1992 parmi d'autres).
Nous n'avions donc pas insisté sur ce paramètre car il est souvent aléatoire, même s'il fonctionne parfois de façon magistrale. Ce fut le cas avec l'élection de Barack Obama en 2008 (opposition Saturne-Uranus) et à présent bien sûr celle de Donald Trump (sesqui-carré Saturne-Uranus). Même si l'analyse sur un succès de Donald Trump était donc sujet à caution et que nous ne l'avions pas mise en valeur par prudence et simplement mentionnée à titre de réflexion ou d'interrogation, on comprend au moins dans quel sens a agi le cycle Saturne-Uranus dans cette élection. De façon de toute évidence magistrale…