Depuis le début mois, les marchés boursiers ont fait du surplace avant de finir par décrocher sur la semaine écoulée. Il y avait de bonnes raisons à cela...
Jusqu'à la mi-juin, les marchés ont été soutenus par un demi-sextile très serré de Jupiter à Uranus. Ils ont essayé de progresser, mais en vain... Toutes leurs tentatives se sont finalement soldées par un échec.
En effet, sur la première quinzaine de juin, Mars, le Soleil et Vénus ont effectué tout à tour une translation négative dans l'axe de l'opposition Saturne-Uranus, cette configuration qui a provoqué la crise bancaire de l'automne dernier. Ce faisant, les marchés ont été bloqués à la hausse sur la première quinzaine de juin, en dépit de leur apparente volonté à progresser...
Ce fragile équilibre a été rompu quand Jupiter a amorcé son mouvement annuel de rétrogradation, précisément le lundi 15 juin. Cela a entraîné une débâcle le même jour, tandis que Mars, le Soleil et Vénus agressaient Uranus en fin de parcours et achevaient en même temps leur translation négative dans l'axe de l'opposition Saturne-Uranus.
On pourrait en déduire que cette mauvaise période est à présent révolue et que les marchés peuvent à présent repartir de l'avant. Ne soyons pas trop optimistes pour autant, car ces mêmes petites planètes (Mars, Vénus et le Soleil) ont inauguré une nouvelle translation négative, celle-ci reliant Uranus à Pluton qui seront ultérieurement en carré (angle négatif de 90°).
En particulier, le mardi 23 juin verra Pluton être agressé par une opposition (angle négatif majeur de 180°) du Soleil et deux sesqui-carrés (angle négatif de 135°) de Mars et de Vénus. Tout ceci est bien violent... Outre les marchés financiers qui n'apprécieront probablement pas, on peut redouter par ailleurs des attentats terroristes, des coups d'Etat ou des violences militaires de différentes natures. Sur ce plan, on pense bien sûr à l'Iran, la dictature des mollahs ayant clairement signifié aux manifestants que les libertés démocratiques lui étaient totalement étrangères.
Vendredi 19 juin 2009
Jean-François Richard
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