On se demande bien comment les marchés font pour tenir encore sur leurs niveaux actuels…
Astrologiquement, on relève qu'il y a une opposition Saturne-Uranus qui s'est réinstallé pour la seconde fois depuis la mi-septembre (la première, c'était à l'automne 2008…). On note aussi qu'il y a en pleine montée en puissance un demi-carré (angle négatif de 45°) entre Jupiter et Pluton et un sesqui-carré (angle défavorable de 135°) entre le même Jupiter et Saturne. Bientôt, il y aura en plus un carré (angle négatif de 90°) entre Saturne et Pluton…
Tout cela est "a priori" porteur d'une belle chute des indices boursiers à cause de nouvelles inquiétudes pour l'économie mondiale et notamment celle des pays industrialisés.
Pour le moment, les marchés tiennent encore, mais à un fil, grâce à l'influence positive d'un petit angle positif de 36° entre Jupiter et Uranus. Mais au bout du compte, il ne devrait évidemment pas faire le poids…
Si les indices boursiers ont très probablement du souci à se faire, on peut se demander dans quelle mesure cela ne sera pas lié, au moins pour partie, à l'endettement tout à fait excessif des Etats. La France, sur ce plan, est la plus mal lotie au monde. Certes, tous les pays industrialisés sont endettés massivement… Mais ils ne connaissent surtout cette situation que depuis le début de la crise, tandis que la France la connaît de façon structurelle depuis 35 ans et le dernier budget en équilibre. Deux seuls chiffres résument le drame français… Les seuls "intérêts de la dette représentent actuellement environ 6% des recettes fiscales aux Etats-Unis, pays massivement endetté comme chacun le sait. Mais sait-on ce que cela représente pour la France ? 20% des recettes fiscales… Cela montre assez l'endettement totalement irresponsable de l'hexagone et la politique explosive menée par la classe politique à tous les niveaux, qu'il s'agisse de l'Etat, des collectivités locales ou territoriales et des organismes de protection sociale.
La dette française est explosive ! Songeons que si les taux d'intérêts doublaient à court, moyen et long terme, ce qui historiquement semble inéluctable, les seuls "intérêts" de la dette avoisineraient 50% des recettes fiscales totales…
A ce titre, la France n'est pas seulement menacée de faillite, elle est en faillite et la banqueroute n'attend désormais qu'une petite étincelle pour mettre le feu aux poudres.
Le débat parlementaire sur le budget 2010 est à ce titre surréaliste. Le gouvernement et les parlementaires ne cherchent qu'à mettre en place quelques pauvres rustines, en l'occurrence de nouvelles taxes partout où ils le peuvent, surtout au nom de l'écologie qui va bientôt faire détester toute protection de l'environnement. Ce faisant, ils continuent à appauvrir les classes moyennes et donc tuent un peu plus l'épargne et l'investissement du pays. L'ISF, l'impôt le plus destructeur d'emplois, n'est toujours pas supprimé tandis que les impôts locaux, qui ont déjà atteint un niveau hallucinant, ne cessent de galoper et vont continuer leur ascension irresponsable avec la suppression de la taxe professionnelle. Même une bonne mesure va finalement se traduire par son contraire…
La forte hausse des impôts ne permet cependant pas de résoudre le problème mortel des déficits, elle ne fait qu'aggraver la situation en ruinant de surcroît les classes moyennes. La France essaye donc contre toute logique de continuer à vivre au-dessus de ses moyens et, par "France", il faut évidemment entendre ceux qui profitent de cette situation depuis 35 ans : les élus de toutes sortes et les fonctionnaires, agents de l'Etat et associations subventionnés qui servent la classe politique dans ses différentes composantes de droite comme de gauche. Mais aucune mesure n'est seulement envisagée pour réduire des rentes de situation qui sont désormais en train de ruiner tout un pays…
C'est la fin d'un "modèle" qui montre à présent de plus en plus crûment toute sa perversité.
Vendredi 23 octobre 2009
Jean-François Richard
www.bourseanticipations.com
