Le déclenchement de la catastrophe nucléaire au Japon nous a surpris, car nous ne pensions pas qu'il s'agissait d'un risque en ce moment. Nous l'avions cependant pointé l'été dernier et nous apprêtions à le faire pour les mois suivants. Mais on en apprend tous les jours…
En fait, sur ce mois de mars et même depuis la mi-février environ, une série d'éléments tout à fait rarissimes ont à notre avis devancé le risque nucléaire des prochains mois et surtout des prochaines années. Sans entrer dans les détails, il y a une combinaison que l'on pourrait presque qualifier de diabolique et réunissant tout à la fois ou tour à tour Uranus, Saturne, Jupiter, Mercure et Sedna (nouvelle planète) contre Pluton. Or, Pluton représente notamment le nucléaire, qu'il soit civil ou militaire…
Sur le fond, ces différents éléments ont en fait activé un peu à l'avance le grand carré (angle négatif de 90°) qui réunit Uranus et Pluton. Lors du demi-carré précédent (angle négatif de 45°), qui a eu lieu précisément en 1986 et 1987, il y avait déjà eu la catastrophe de Tchernobyl. Ce qui est un peu étonnant sur ce mois de mars, c'est que le carré Uranus-Pluton (infiniment plus nocif que le demi-carré de 1986 et 1987) n'en est encore qu'à "monter en puissance". C'est le cas depuis 2006 environ et cette configuration assez désastreuse n'atteindra sa phase d'apogée que de 2012 à 2016 avant de voir son influence commencer à refluer lentement jusqu'en 2020. Or, en règle générale, il faut atteindre cette "phase d'apogée" ou la "maturité" de cette configuration pour en voir les retombées concrètes.
Pour nous faire bien comprendre, c'était le cas avec l'accident nucléaire de Tchernobyl, le demi-carré Uranus-Pluton étant en avril 1986 en pleine maturité (aspects exacts de mars 1986 à décembre 1987). Dans le cas présent, il a donc fallu une réunion tout à fait exceptionnelle d'autres configurations négatives autour d'Uranus et Pluton pour activer ce conflit planétaire de façon un peu précoce. Notons également, car cela a aussi son importance, qu'Uranus est passé le samedi 12 mars dans le signe du Bélier : son carré négatif à Pluton en Capricorne en est devenu beaucoup plus "direct", que lorsqu'Uranus séjournait auparavant dans le signe des Poissons.
Impossible de faire un pronostic sur le suite des événements à Fukushima. L'astrologie moderne a ses limites… Notons simplement, ce qui n'est guère rassurant, qu'un des éléments clé dans la catastrophe actuelle est toujours en place et qu'il va le demeurer de longues semaines et même jusqu'en mai prochain : il s'agit du mi-point de l'opposition Saturne-Uranus qui se situe au carré très précis de Pluton.
Durant le week-end à venir, Vénus va s'affronter à Pluton et ce sera le tour du Soleil le lundi 28 mars. Autant d'échéances à valeur de test sur la capacité ou non des Japonais à contrôler plus ou moins bien leurs centrales en perdition. Et nous ne parlons même pas de la Lune qui, à elle seule, se confronte à Pluton d'une façon ou d'une autre environ toutes les 72 heures…
Pour les marchés d'actions, ce mauvais Pluton demeure donc une menace. Sans aborder ici le domaine des conséquences humaines, le Japon est la troisième économie mondiale, ne l'oublions pas…
S'il n'y avait que cela sur ce mois de mars… Mais nous avons déjà évoqué le heurt entre Saturne et Neptune la semaine dernière (sesqui-carré de 135° le jeudi 24 mars - notre graphique ci-dessous). Cela peut impliquer des inondations au plan naturel et, au plan économique, des menaces ou des restrictions sur le crédit, une hausse du pétrole et des matières premières dans un effet global de nature inflationniste. En règle générale, les marchés d'actions n'apprécient pas. Cela donne ainsi l'idée que le rebond de la fin de cette semaine n'est… qu'un rebond.
Le vendredi 18 mars 2011
Jean-François Richard
http://www.bourseanticipations.com
