Conservatoire des difficultés

Discussions, questions et réponses sur les techniques utilisées pour prévoir l'orientation des marchés.

Conservatoire des difficultés

Messagepar Johnny John » Jeu 17 09 09 14:03

Bonjour à tous.



Je propose dans cette file, si Jean-François n'y voit pas d'inconvénient, le dépôt des difficultés majeures d'interprétation rencontrées dans le passé par les uns ou les autres; et qui pourraient ici trouver peut-être à postériori un éclairage satisfaisant.



A bientôt vous lire.



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Messagepar Johnny John » Ven 18 09 09 09:56

Bonjour à tous.



Permettez-moi de commencer par le commencement. Je propose donc une date que certains trouveront sans doute intéressante à étudier. J'aimerais savoir si elle détermine un marché haussier ou un marché baissier.



Il s'agit du 17 mai 1897.



Bonne journée.



Johnny John
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Messagepar Stephane » Ven 18 09 09 11:05

Oui, j'avais mis qqch de similaire dans "En toute liberté", appelé les Grandes Enigmes de l'astrologie financière, mais sans grand succès... "Conservatoire des difficultés", ça fait un peu salle de torture, j'espère que ça va pas décourager :wink:





J'avais proposé 2 cas:



1) La conjonction Neptune Pluton aurait dû être superbe, or elle est concomitante avec la terrible dépression de 1893-96 aux USA déclenchée par des faillites bancaires et de la spéculation sur les compagnies ferroviaires. Pourquoi cette dépression à cette date là ? et pourquoi cette conjonction ne répand pas ses effets bénéfiques ?



2) L’opposition Uranus – Pluton de 1901 aurait dû être redoutable, or elle est à peine remarquée sur le DJ. Saurez vous découvrir pourquoi ?



Sur la date que tu proposes, je ne pense pas qu'on puisse déterminer une situation sur la seule vue d'un horoscope. Il faudrait voir le film des 2/3 mois précédents, voir quels sont les aspects qui font bouger la cote dans un sens ou dans l'autre (pas sûr d'avoir le DJ avant 1900 d'ailleurs) pour apprécier les orbes et les polarités (vaste débat :-)).



Parce qu'outre le ballet des planètes, il y a aussi une économie réelle. Certains économistes l'aurait vu dans la lunette de leur statistiques, mais ils ne sont pas d'accord sur ses caractéristiques, sa polarité (inflation/deflation), son orbe, sa vitesse de croissance (reprise/recrise) ...etc.



Pour ne donner qu'un seul example, Sat/Ur de 1966/67 n'a quasiment pas touché l'économie réelle aux US, tirée par la guerre du vitenam, le déficit budgétaire et les plans Medicare/Medicaid.Par contre, celle de 1918/20 est tombée dans la phase d'ajustement post 1ère guerre mondiale qui voyait une contraction de la demande. Et donc récession très brutale. Celle de 2008/2010 tombe dans le contexte de la crise financière des subprimes, contrée par une expansion monétaire débridée et un deficit étatique monstrueux.
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Messagepar Jean-Francois Richard » Ven 18 09 09 12:00

J'ai pas regardé e détails 1901, donc je n'apporterai pas de point de vue dessus. En revanche, pour la conjonction neptune-pluton du milieu des années 1890, la réponse est claire : il n'y a aucune énigme.



Cette conjonction est la plus reculée qui soit, donc la plus puissante (2ème révolution industrielle dans la foulée, électricité, moteur à explosion, télégraphe, photographie, etc.). Mais comme c'est un mastodonde céleste, elle met un certain temps à s'installer... De plus et surtout, l' "approche" d'une telle conjonction est évidemment négative et encore plus négative bien sûr que pour les autres conjonctions, par exemple celles de saturne (deux ans de problèmes en règle générale). A l'actif de l' "approche" bien difficile de cette conjonction, on a donc eu presque 20 ans de crise larvée, même s'il y a eu peu de phases de récession proprement dite entre 1873 et 1895.



Il y avait d'autres éléments de "plus court terme" qui étaient négatifs sur cette longue période. Mais pour en rester à l'essentiel, cela correspondait surtout à l'approche de cette hyper-conjonction...
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Messagepar Johnny John » Ven 18 09 09 17:10

Bonsoir.



Sur le plan strictement boursier, nous avons, précédant la date du 17 mai 1897, une période d'au moins un an d'échanges relativement plats variant entre, à peu près, 30 et 45 points sur le Dow. La plupart du temps cette variation s'est d'ailleurs cantonnée entre 30 et 40 points seulement.



Puis, le 20 mai 1897, le marché a atteint l'un de ses plus bas (38,67 points) pour dès le lendemain prendre résolument le chemin d'une hausse qui devait le conduire près de deux après, le 25 avril 1899, à 77,28 points, pic du mouvement haussier de cette période.



Les points bas de ce fort mouvement de hausse ont été les suivants:



Le 19/04/1897: 38,49 points.

Le 23/04/1897: 38,49 points.

Le 15/05/1897: 38,67 points.

Le 17/05/1897: 38,67 points.

Le 20/05/1897: 38,67 points.



Bonne étude à chacun.



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Messagepar Johnny John » Sam 19 09 09 23:56

Bonsoir à tous.



Si quelqu'un pouvait apporter un petit éclairage sur cette si longue conjonction Saturne/Uranus qui marqua cette période de forte hausse du marché américain, ce serait un vrai bonheur.



Merci pour les bonnes volontés.



A bientôt.



Johnny John
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Messagepar Jean-Francois Richard » Dim 20 09 09 00:10

Laquelle JJ, celle de 1988, de 1942, 1897 ou 1852 ?



Je plaisante... Son "approche", forcément difficile, a contribué à rendre plus difficile l'installation de la conjonction encore plus importante Neptune-Pluton dans les années 1894-1897.



On objectera peut-être que trois années à attendre la hausse, ca a dû être u peu long pour l'arrière-arrière grand-père de JJ.



Mais vous voulez vraiment que l'on rentre dans tous les détails de ces trois années il y a deux siècles ? Mois après mois, et pourquoi pas semaine après semaine... :lol: :lol:
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Messagepar Johnny John » Dim 20 09 09 11:18

Bonjour à tous, bonjour Jean-François.



La veuve de Carpentras est une très vieille dame, il est vrai; et il est non moins vrai qu'elle conte parfois ses souvenirs. Alors, je l'écoute, c'est attendrissant.



Je ne parlerai pas ici des cycles que tu as étudié en détail, Jean-François; je m'arrêterai simplement à l'observation rapportée uniquement à la Bourse, dont les cycles peuvent sans doute décaler quelque peu. Il n'est d'ailleurs pour s'en persuader que de s'arrêter à la crise boursière de 1929, dont la durée fut d'environ trois ans, lors même que la crise économique s'est étendue sur au moins dix ans, sans compter la guerre de 39-45 qu'on lui attribue souvent.



Les quelques éléments d'observation qui vont suivre n'entendent pas constituer une analyse exhaustive; ils sont simplement quelques gourmandises, comme ça en passant; et j'espère, à cet égard, que d'autres intervenants viendront compléter l'éventaire pour le plaisir de l'amateur gourmand.



Le vendredi 21 mai 1897, à 9 heures, ouverture supposée des marchés à l'époque, le ciel ouvre boutique et nous donne en ses rayons un joli spectacle:



Nous venons d'avoir un quadruple ingrès: Vénus, Soleil, Mercure, Mars.



Mercure vient de faire son ciseau avec le Soleil, à l'opposition de la conjonction quasi-parfaite de Saturne/Uranus. Il devient ainsi sécateur de l'alliance opposée.



Vénus quitte l'alliance du Soleil: l'effet d'opposition à la conjonction Saturne/Uranus se relâche.



Vénus applique au carré de Mars avec 1° d'orbe.



Soleil applique au sextile de Mars avec 1° d'orbe.



Le couple Soleil/Mercure rétrograde est au carré de Jupiter.



Vénus applique au trigone de Jupiter avec moins d'un degré d'orbe.



Jupiter après avoir effleuré le carré de la conjonction Saturne/Uranus (acte manqué comme diraient les psychanalistes) est redevenu direct depuis un peu plus de trois semaines.



Jupiter est quintile à Neptune.



La Lune, le bel amour, vient de donner une double acceptation à ce qui s'annonce: avec Uranus, elle a dit oui; avec Mars bien en face, elle a fouetté le coursier. Mars affolé d'un si grand éloignement rue dans les brancards et se saisit du seigneur des confins pour donner la marque des termes.



Aujourd'hui, pour aujourd'hui, c'est moi, le prince des temps à venir. Personne d'autre que moi ne marquera ce moment aussi fort que moi. Mars ne dit pas autre chose. Doit-on le croire ?...



En tout cas, les chevaux sont lâchés sous la poigne ardente du grand guerrier. Il ne relâchera la bride que beaucoup plus tard, le 26 avril 1899, quand on aura compris le sceau de son alliance, sa stratégie malicieuse, lui qu'on ne croyait que flamme.



Ce fut, en ce temps-là, avec Quaoar, que dans l'ombre il avait préparé sa vaste campagne.



Adoubé par la Lune, la coalition Mars/Quaoar (conjonction appliquante avec moins d'un degré d'orbe), livra toute son ampleur et s'éteignit comme elle avait commencé par la réception offerte par Quaoar, le stratège, à son chef de guerre (conjonction appliquante avec moins d'un degré d'orbe).



Cette réception fut assez grandiose, Lune, Soleil et Jupiter y furent conviés pour éclairer de leurs aspects d'exactitude le faste du palais.



Ce qu'il advint par la suite... Cela est une autre histoire, comme disaient déjà de leur temps les annales de Conan le Barbare.



Bonne journée à tous.



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Messagepar Johnny John » Mar 03 11 09 15:56

Bonjour à tous.



Comme vous le savez, je suis le promoteur de Quaoar, et par conséquent il me faut vous livrer quelques substances supplémentaires à son appréciation, ou à sa détestation, comme chacun voudra; l'essentiel pour moi étant d'aider à discerner, dans la multitude des dizaines d'habitants planétaires de l'au-delà plutonien, ce qui, même dans sa gangue, ressemble à une pépite. L'astrologie française à des lettres de noblesse à défendre, non ?



Ainsi, avec quoi les amateurs de cycles devraient-ils tenter de marier Quaoar, le bel enfant ? Eh bien, si l'on questionnait le marché des origines, le Dow Jones publié en 1897 ?



Je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui a fait le marché, hein, c'est très important ça, il s'est fait sans mon aide, ça je le garantis; mais par contre je ne garantirais pas qu'il s'est fait sans Quaoar, non ça je ne le garantirais pas, ou alors avec une prime de risque énorme, bien sûr, si quelqu'un veut bien me la payer, naturellement ...



Ainsi donc, pour reprendre le fil de 1897, il nous est possible d'observer combien le 10 septembre 1897 a correspondu au point haut du marché haussier de cette année, marché haussier qui a repris le 26/03/1898, après avoir connu la veille son creux de 1898 à 42 points.



Le 10 septembre 1897, l'indice pointait à 55,82 points, de même que Jupiter marquait Quaoar d'un semi-carré des plus honorables, puisqu'avec un orbe de 7 minutes seulement; alors que le 20/05/1897, il était parti d'un dodectile avec celui-ci, muni d'un orbe de 1°26'.



Et au vu de l'évolution sur la période 1897-1899, il n'est pas interdit de penser que des relations intéressantes puissent se dégager entre Quaoar, Jupiter, Saturne et Uranus, car Quaoar se fit alors bien balayer par fort trigone de la part de ces deux derniers grands dieux de l'Olympe, et le marché ne s'inclina que sous la pression d'un Saturne faisant planer, par prime rétrogradation, la menace de son proche sesquicarré.



A moins que tout cela ne soit qu'un songe, car je rêve beaucoup, il est vrai.



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