par Johnny John » Dim 20 09 09 11:18
Bonjour à tous, bonjour Jean-François.
La veuve de Carpentras est une très vieille dame, il est vrai; et il est non moins vrai qu'elle conte parfois ses souvenirs. Alors, je l'écoute, c'est attendrissant.
Je ne parlerai pas ici des cycles que tu as étudié en détail, Jean-François; je m'arrêterai simplement à l'observation rapportée uniquement à la Bourse, dont les cycles peuvent sans doute décaler quelque peu. Il n'est d'ailleurs pour s'en persuader que de s'arrêter à la crise boursière de 1929, dont la durée fut d'environ trois ans, lors même que la crise économique s'est étendue sur au moins dix ans, sans compter la guerre de 39-45 qu'on lui attribue souvent.
Les quelques éléments d'observation qui vont suivre n'entendent pas constituer une analyse exhaustive; ils sont simplement quelques gourmandises, comme ça en passant; et j'espère, à cet égard, que d'autres intervenants viendront compléter l'éventaire pour le plaisir de l'amateur gourmand.
Le vendredi 21 mai 1897, à 9 heures, ouverture supposée des marchés à l'époque, le ciel ouvre boutique et nous donne en ses rayons un joli spectacle:
Nous venons d'avoir un quadruple ingrès: Vénus, Soleil, Mercure, Mars.
Mercure vient de faire son ciseau avec le Soleil, à l'opposition de la conjonction quasi-parfaite de Saturne/Uranus. Il devient ainsi sécateur de l'alliance opposée.
Vénus quitte l'alliance du Soleil: l'effet d'opposition à la conjonction Saturne/Uranus se relâche.
Vénus applique au carré de Mars avec 1° d'orbe.
Soleil applique au sextile de Mars avec 1° d'orbe.
Le couple Soleil/Mercure rétrograde est au carré de Jupiter.
Vénus applique au trigone de Jupiter avec moins d'un degré d'orbe.
Jupiter après avoir effleuré le carré de la conjonction Saturne/Uranus (acte manqué comme diraient les psychanalistes) est redevenu direct depuis un peu plus de trois semaines.
Jupiter est quintile à Neptune.
La Lune, le bel amour, vient de donner une double acceptation à ce qui s'annonce: avec Uranus, elle a dit oui; avec Mars bien en face, elle a fouetté le coursier. Mars affolé d'un si grand éloignement rue dans les brancards et se saisit du seigneur des confins pour donner la marque des termes.
Aujourd'hui, pour aujourd'hui, c'est moi, le prince des temps à venir. Personne d'autre que moi ne marquera ce moment aussi fort que moi. Mars ne dit pas autre chose. Doit-on le croire ?...
En tout cas, les chevaux sont lâchés sous la poigne ardente du grand guerrier. Il ne relâchera la bride que beaucoup plus tard, le 26 avril 1899, quand on aura compris le sceau de son alliance, sa stratégie malicieuse, lui qu'on ne croyait que flamme.
Ce fut, en ce temps-là , avec Quaoar, que dans l'ombre il avait préparé sa vaste campagne.
Adoubé par la Lune, la coalition Mars/Quaoar (conjonction appliquante avec moins d'un degré d'orbe), livra toute son ampleur et s'éteignit comme elle avait commencé par la réception offerte par Quaoar, le stratège, à son chef de guerre (conjonction appliquante avec moins d'un degré d'orbe).
Cette réception fut assez grandiose, Lune, Soleil et Jupiter y furent conviés pour éclairer de leurs aspects d'exactitude le faste du palais.
Ce qu'il advint par la suite... Cela est une autre histoire, comme disaient déjà de leur temps les annales de Conan le Barbare.
Bonne journée à tous.
Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)