par Johnny John » Jeu 15 10 09 10:25
Bonjour à tous.
Je vois qu'on ne peut rien vous cacher. Ce n'est d'ailleurs pas le but, bien au contraire.
En effet, la période 1719-1720, correspond à la simultanéité du papier Law en France et de l'affaire de la Compagnie des mers du sud en Angleterre. Cette dernière, dotée d'un montage financier à effet pétillant que révèle l'article de Wikipédia cité par Stephane, donna lieu à une fusée boursière suivie d'un éclatement en vol.
Sur le graphique lié à cet article, la tendance haussière prend naissance, à peu près, à l'issue du 1er trimestre 1719. La fin de ce mouvement est donné par l'article lui-même: le début août 1720.
En prenant, pour chacun de ces termes, le début de mois et le début de semaine, nous avons au début le lundi 3 avril 1719 et à la fin le lundi 5 août 1720. Je crois qu'avec ces deux dates assez carrées, on est à peu près dans le cadre du phénomène.
La bulle des bulbes, dite Tulipomania, pouvait déjà renseigner à cette époque sur le caractère assez fulgurant de ce genre d'événement et mettre un tout petit peu, au spectacle de ce qui se passait et à sa tournure aussi vive qu'émoustillante, sur la piste de Mars, Mars qui a sans doute beaucoup plus à dire sur les cycles de marché qu'on ne le suppose habituellement.
Le thème du 3 avril 1719 n'est pas déplaisant dans le cadre de notre étude: En gros on y trouve la défaisance des aspects d'opposition du cortège solaire à Uranus et, après le relâchement du sextile Mars/Saturne, un joli trigone Mars/Neptune (maître de l'illusion) très prometteur.
Le thème du 5 août 1720, lui, nous révèle un carré Lune-Mars/Neptune, avec une nouvelle lune fraîche de la veille et un semi-carré Mars/Uranus en étroite formation.
Il y a naturellement d'autres éléments intéressants, dont je laisse l'analyse aux intéressés, mais déjà là nous avons un panorama assez parlant n'est-il pas vrai ?
Avec les tulipes hollandaises, cela nous fait déjà deux des plus formidables krachs de l'histoire financière internationale.
Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)