Bonjour à tous.
Entre Roussel et Rousseau le combat politique porterait donc, selon Le Monde, sur le mode de cuisson, ici le grill, là la vapeur. Ici l'affirmation testiculaire, là la proclamation des droits ovariens. Dans tout ça, on ne sait toujours pas à quelle heure on mange. Et pourtant les plats se mijotent, un velouté de folklore communiste réactionnaire en entrée, suivi d'un gauchisme aux oignons nouveaux avec sa petite salade du jour pour faire suite. Rien n'est dit sur le dessert, car personne ne sait qui fera le service, Monsieur ou Madame ? Roussel ou Rousseau ?
Roussel est pour le travail, ce sera peut-être donc lui. Rousseau est pour la paresse, fera-t-elle un effort, pas sûr, car en société la paresse des uns se paye du travail des autres, et finalement Roussel est là , non ?
Et dire dans tout ça qu'on allait oublier ce cher vieux Karlito et sa lutte du travail vivant contre le travail mort. C'est quoi le travail mort, la paresse vivante ? Marx, dans son vieux cadre réactionnaire en bois de sapin, il sent encore son abolition positive de la propriété privée, Roussel y est sensible, plus de propriété privée, donc plus de droits des individus, le droit étant leur première et dernière propriété, un état sans droit en somme, révolutionnaire non ? réactionnaire peut-être aussi ? il faut équilibrer en attendant le dessert.
Et si Roussel renonce à la propriété privée, va-t-il rentrer chez lui sans slip, car il lui appartient non ? A moins que ce ne soit une propriété collective ? Dès qu'on évoque Karl, la joie revient, il avait tellement le sens de la plaisanterie Karl.
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.htmlJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)