Bonjour à tous.
L'article 58, toute ma vieillesse !... enfin la leur. C'est l'avantage de la modernité, elle sent tellement le vieux que le vert y domine, la fameuse couleur du moisi.
D'ailleurs, on vient d'entendre un jeune de chez les vieux, ou un vieux de chez les jeunes, si on préfère, c'est la même chose; le gars, il s'appelle Hamon, ce mec c'est un mur, un mur contre l'argent, le parti de l'argent. Ca rappelle un peu, cette histoire du parti de l'argent et dans le cadre d'une modernité affichée, l'antisémitisme poussiéreux d'une certaine époque, mais ce n'est sans doute pas grave, car seul l'argent d'une telle idée en or est à retenir.
Evidemment pour comprendre quoi que ce soit à ce genre naphtaline, il faut avoir suivi les cours de maternelle sup' dans des classes d'avant guerre, là où le petit Hamon s'élimait sans doute déjà par avance le fond du froc en songeant, avant même d'y songer, à son avenir dans la seule entreprise qui vaille, celle à la hauteur de son indéfectible besoin de sécurité, le Parti Socialiste.
Le plus grand parti de l'argent c'est l'Etat. Il veut supprimer l'Etat le révérend père Hamon ? Il veut supprimer les banques ? Son maître à penser c'est Eric Cantona ? Il veut supprimer les entreprises ? Il veut supprimer la France, puisqu'il la suppose être par trop une entreprise ? Finalement il veut faire quoi Hamon et surtout avec quoi ? Il veut aller chercher du boulot ? Du boulot pour faire la péréquation financière à toutes ses abstractions rhétoriques ? Là on comprend mieux son esprit révolutionnaire.
Maintenant s'il veut nous parler d'un certain type de redistribution sociale, on pourra sans doute le comprendre, lui et les autres du même fût limoneux, mais tant qu'il s'adressera aux Français comme s'il leur donnait le biberon, il risque d'avoir plus de couches-culottes à nettoyer que de bulletins à s'octroyer.
Ah ! la modernité ! Quelle belle chose, quelle belle arthrose !
https://www.lesechos.fr/elections/benoi ... 073465.phpJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)