Bonjour à tous.
Il paraît qu'on ne dit plus, à propos du 8 mars, "journée de la femme" mais "journée des femmes", à cause que quand il y en a plusieurs c'est pas pareil que quand il n'y en qu'une. Il s'agit de droits, de droits des femmes, parce toutes les femmes ont droit au droit, un droit différent pour chaque femme puisqu'elles sont plusieurs et qu'aucune ne se ressemblent et ont, pour cela même, droit à leurs droits propres, un droit singulier qui confine au pluriel.
Ca fait beaucoup de droits, heureusement l'homme n'est pas avare de codes; ça fait longtemps qu'il en fait des codes, l'homme; des codes de droit, la Loi de Manou, la Bible, le Coran, enfin des codes, des codes de droit.
La femme, la femme au pluriel de sa distinction singulière, n'aime plus trop de nos jours qu'on lui fasse ses codes sans son autorisation, qu'elle accorde d'ailleurs volontiers; aussi elle n'aime plus trop, elle veut mettre la main à la pâte; et pour cela elle se tient au courant en lisant avec une adoration plurielle, rutilante d'émerveillement, tout ce qui touche de près à ses intérêts comme la Loi de Manou, la Bible, le Coran.
La femme moderne n'aime plus non plus qu'on lui offre des sous-vêtements d'hiver en laine des Pyrénées, c'est chaud mais ça gratte; elle préfère un truc de chez Décathlon qui va bien avec ses trois manteaux de sortie portés l'un sur l'autre pour des raisons de droit pluriel, bien à soi, savamment réfléchi.
La femme, de nos jours, va fièrement son chemin, elle suit son mari jusqu'au marché, il faut bien que quelqu'un porte les courses; la femme moderne connaît sa valeur, elle a appris à lire, on ne peut plus lui en raconter, elle lit des codes, des codes de droit.
http://8mars.info/journee-des-femmes-au-plurielJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)