Bonjour à tous.
La littérature c'est bien parce que c'est compliqué dans le sens voulu pour faire simple, comme la vie compliqué, surtout celle des auteurs. Le chemin qui va de l'assiette à la bouche d'un auteur suit en effet des circonvolutions qui prennent vite l'allure d'une arabesque en forme de roman. Ca fait tout de suite des pages, la moindre chose avec les auteurs; au point qu'on les voit baigner dans du papier avec un tuba comme d'autres vont taquiner le mérou avec des palmes.
Prenons un exemple, Dédé, Denis Diderot, avec son fataliste de Jacques, dont on sort aujourd'hui "Mademoiselle de Joncquières"; on voit bien que c'est compliqué la vie avec Dédé, d'abord il y a Madame de la Pommeraye, veuve, riche et qui ne croit plus aux promesses de l’amour, mais qui s'éprend du premier gustave à jabot venu, spécialiste de la lance à incendie, la brave dame, et qui lorsqu'elle découvre combien sa pertinence vaut une tune cinq sur le marché aux anchois, en veut au marquis d'aller se faire admirer les cuivres ailleurs, au point de vouloir se venger du miroir ainsi tendu par la vie, pas n'importe qu'elle vie, la sienne.
Alors, elle lui en veut, au marquis, elle lui en veut, tout ça dans son château; mais finalement c'est pareil que dans un HLM, même passion, triste passion. Les passions de Dédé. Au final, la mère Bovary avait tort, car, avec Madame de la Pommeraye, on voit bien que péter dans la soie n'empêche pas de s'emmerder dans la dorure. Et ça quand même, Dédé, il l'a bien sniffé.
http://www.leparisien.fr/culture-loisir ... 885281.phpJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)