France : la réforme de la SNCF sans encombres ?
Cela fait des décennies que le statut privilégié des agents de la SNCF aurait dû être réformé, mais aucun président n'a eu le courage de le faire. Il faut aujourd'hui 50 milliards de dettes cumulées et ne serait-ce que 3,5 milliards par an pour financer les retraites des agents pour qu'une réforme a minima soit engagée.
Les lobbys si narcissiques de la SNCF protestent et annoncent une grève illimitée pour préserver leur statut de rentiers et de parasites sociaux. On sait que leur égoïsme est sans limites et que paralyser le pays et pourrir la vie des autres ne leur pose aucun cas de conscience.
Cela dit, astrologiquement, nous ne trouvons pas d'éléments spécialement négatifs sur les semaines ou mois à venir.
Nous avons l'année prochaine tous les signaux indiquant une très probable crise politique et sociale de grande ampleur. Mais pas cette année…
On peut donc se risquer à en déduire que, probablement, cette réforme de la SNCF ne devrait pas conduire à une grande contestation. Sans doute y aura-t-il des grèves, mais peut-être pas des grèves d'envergure ou de longue durée.
En fait, le gouvernement est relativement prudent en réformant à minima et seuls les nouveaux embauchés seront concernés par la réforme. On ne sait d'ailleurs pas encore quel sera le contenu de la réforme et si elle aura ou pas une réelle importance.
Dans l'immédiat en tout cas, nous n'avons pas d'éléments plaidant en faveur d'un grand mouvement de contestation.