Les heurts entre les journalistes et les gilets jaunes

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Les heurts entre les journalistes et les gilets jaunes

Messagepar Jean-Francois Richard » Mar 15 01 19 14:32

Journaliste depuis près de 40 ans, je suis plié de rire devant l'arrogance de la plupart de mes confrères (pas tous heureusement...) sur la mise en cause actuelle de notre profession par les Gilets jaunes.

A écouter ces présomptueux, ce serait (en résumé) parce que les journalistes feraient partie d'une élite et, toutes les élites étant aujourd'hui mises au pilori, qu'ils seraient critiqués, dénoncés, vilipendés, etc.

Ben voyons, comme c'est facile !

Cela dit, évidemment, je ne dis pas cela pour cautionner les véritables exactions et violences physiques de certaines sectes politiques extrémistes, de droite ou de gauche, contre les journalistes de BFM, LCI, etc.

En revanche, et je le dis ici, puisqu'aucun journaliste dans aucun organe de presse soi-disant "libre" ne le fait, que faut-il penser de la façon dont la presse évidemment "indépendante" présente les informations ? En voici quelques exemples, suffisants à mon avis pour susciter une colère légitime contre la plupart des organes de presse :

- Le fait : une attaque au couteau a lieu et il y a un blessé, cas fréquent ces derniers mois en France ou ailleurs. La présentation : on parle au mieux d'un fait divers, voire on n'en parle pas. Il faut attendre 48 heures pour savoir qu'il s'agit évidemment d'un maghrébin ou black d'origine qui criait "allah akbar" au moment de l'attaque, on apprend à ce moment là son prénom et même pas toujours son nom et, en général, on nous précise tout de suite qu'il s'agit d'un déséquilibré qui a été placé en hôpital psy. Et on ne se pose pas la question, bien sûr, de savoir si un terroriste islamiste peut être équilibré ? En résumé, on manipule donc l'information pour sous-estimer volontairement le terrorisme islamiste sous ses différentes formes.

- Le fait : le nouveau président brésilien Jair Bolsonaro est élu. La présentation : un extrémiste de droite, populiste, partisan d'une dictature militaire, vient d'être élu au Brésil. Et si on parle du nouveau président, on ne dit pas "le nouveau président brésilien" mais "le nouveau président populiste brésilien", ce qui est évidemment péjoratif et ne respecte pas le principe de délivrer une information neutre et impartiale. Au lieu d'informer, on fait donc de la basse propagande...

- Le fait : le Brésil, justement, vient d'expulser vers l'Italie Cesare Battisti, reconnu coupable par les Tribunaux d'au moins 4 assassinats politiques monstrueux avec des preuves multiples et incontestables. C'est donc un terroriste (et aussi un voyou de droit commun pour de nombreux crimes et délits antérieurs) que vient d'expulser (enfin...) le Brésil vers l'Italie. Et comment la "bonne presse" française nous présente l'histoire ? Il s'agit seulement de l'expulsion d'un "militant d'extrême-gauche"... Que de pudeur et de retenue en l'occurrence vis à vis d'un vrai monstre qui a fait couler tant de sang ! Mais silence, chuttt, on ne parle même pas de ses crimes ou à peine... Là encore, l'information est partielle et donc manipulée.

Voici trois exemples récents de manipulation de l'information par une présentation orientée et donc biaisée des faits. Mais on peut en trouver au moins dix par jour dans les agences de presse et notamment l'AFP ou Reuters, les journaux télévisés, la presse nationale ou régionale.

Dans ces conditions, il n'est pas besoin d'aller chercher bien loin la mauvaise image des médias dans l'opinion. Les sondages en attestent, environ 80% des sondés ne font pas confiance à la presse et ils ont évidemment raison !

La liberté de la presse c'est la liberté d'informer. Pas celle de manipuler l'information, ce qui est a priori le propre des régimes autoritaires.

J'en viens pour conclure à quelques considérations astrologiques sur la presse, son indépendance et la liberté dont elle doit bénéficier.

Difficile, en fait, d'en faire une analyse astrologique au plan mondial... Mais puisque nous sommes ici Français pour la plupart, je retranscris le thème ci-dessous de la loi du 29 juillet 1881 qui a consacré la liberté de la presse que nous connaissons toujours aujourd'hui.

On peut d'ailleurs préciser que cette loi a simplement limité une série d'interdictions si on veut bien la lire en détails. Et par conséquent, ce n'est que par défaut qu'elle a instauré la liberté de la presse. Peu importe, c'est la référence historique incontournable...

Ce thème astral montre un trigone exact le jour-même entre les planètes Saturne et Uranus, ce tandem régissant d'une façon beaucoup plus générale le libéralisme politique comme économique, et donc en un mot ou en résumé la liberté d'expression nécessaire à une démocratie !

On ne connaît pas l'heure exacte, mais la Lune approche d'Uranus et est donc également au trigone de Saturne. Or, la Lune, c'est notamment le peuple. On mesure ainsi que le peuple est mis en valeur pour avoir droit à l'information et non à la seule propagande. Ce thème de juillet 1881 est à lui seul une leçon de démocratie.

Le problème, dans la période actuelle, c'est que le cycle Saturne-Uranus est décroissant depuis 2008 et donc négatif... De plus, tous les cycles de Saturne sont également décroissants, également avec Pluton et Neptune. Donc, notre pauvre Saturne est en bien mauvaise posture pour le moment pour favoriser la démocratie et la liberté de la presse. On voit d'ailleurs que le confortable gauchisme habituel des grands médias occidentaux est vraiment sur la sellette, pas seulement en France, car l'information ne sert en fait aujourd'hui que le si bien connu "politiquement correct" qui ne fait que déformer la réalité de façon idéologique...

Jean-François Richard

L'astrologie n'invente en tout cas rien, elle se contente d'exprimer la réalité. Carte ci-dessous du ciel de ce 29 juillet 1881 :

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Re: Les heurts entre les journalistes et les gilets jaunes

Messagepar Johnny John » Mar 15 01 19 18:40

Bonjour à tous.

Les attaques au couteau, auxquelles tu fais allusions, Jean-François, tout le monde sait bien qu'elle n'appartiennent pas à la culture française, même si un Français, bien sûr, peut de ci de là régler quelque compte avec une lame. Mais le journaliste dont il est question ici, n'est pas tout le monde, c'est quelqu'un qui vit en studio; et en studio, tu as tôt fait de rencontrer Blanche-Neige ou Mary Poppins. Tu comprends la perception n'est pas la même que le confrère qu'on envoie se faire bricoler le pif dans les manifestations. La tête est dans un champ de fleurs, c'est pas pareil.

En studio, c'est comme dans une fumerie, tu vois ce que personne ne peux voir, d'autant que tu es éclairé par la lumière du ciel, les spots. Au bout d'un temps tu cuis de la mansarde. Comment, dans ces conditions, veux-tu avoir une autre perception que celui du Maître des silences et des bienséances ?

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