La présidentielle de 2012

[Jean-Francois Richard]

Sarkozy remonte la pente

Selon les enquêtes d'opinion des différents instituts, la côte de popularité de Nicolas Sarkozy remonte de 2 à 5 points sur ce début juin. Le président demeure largement impopulaire, mais il y a quand même une petite amélioration après des mois et des mois de baisse régulière et apparemment inexorable...

Il n'est pas étonnant que cette remontée dans les sondages coïncide avec le sextile (angle positif de 60°) Jupiter-Neptune qui a eu lieu de façon précise le jeudi 9 juin dernier. Ce cycle planétaire est en effet le plus important pour la France. Au positif, il favorise l'exécutif; et au négatif, il créée difficultés et crises au sommet de l'Etat tout en favorisant les oppositions et les contestations.

Il est intéressant de remarquer que cette configuration planétaire favorable à l'exécutif français va demeurer "globalement" en place jusqu'en fin d'année et même jusqu'à la fin de l'hiver 2011-2012. Au moins de mars 2012, un quintile (angle favorable de 72°) entre Jupiter et Neptune va succéder jusqu'à fin avril/début mai. Même si cet angle (le quintile) n'est pas une configuration majeure, elle n'en est pas moins toujours favorable... C'est d'ailleurs notamment en nous basant dessus que nous avons estimé, en dépit d'un contexte planétaire très contradictoire, que Nicolas Sarkozy avait d'assez bonnes chances d'être réélu.

C'est en tout cas un contexte "plutôt" favorable sur une année entière pour l'actuelle majorité UMP qui se met actuellement en place. Cela devrait évidemment aider la candidature de Nicolas Sarkozy à sa réélection à la présidence de la République.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy est très marqué à titre personnel et notamment politique par le cycle Jupiter-Uranus. Visiblement, il en profite également... Ce cycle s'est renouvelé en janvier dernier par une conjonction (angle positif majeur de 0°) et c'est à ce moment là que Nicolas Sarkozy a lancé discrètement sa campagne présidentielle pour 2012. Surtout, il a inauguré dés ses voeux pour 2011 une nouvelle tonalité dans sa façon de s'adresser aux Français : moins familière, moins vulgaire ou emportée; et beaucoup plus distanciée ou réfléchie et par conséquent... sans doute plus présidentielle.

On va donc voir ce que tout cela va donner sur les mois à venir. Au seul plan politique, soulignons seulement à ce stade que, malgré le discrédit et les scandales à répétition qui frappent surtout le camp majoritaire, la gauche va aborder la présidentielle en position de faiblesse sur un point essentiel : son programme est dépensier (jusqu'à 50 milliards d'euros selon certaines estimations), alors que l'une des préoccupation majeure des français est l'endettement excessif du pays et la crise de la dette.

Sur ce plan au moins, Nicolas Sarkozy possède certains atouts. Non pas qu'il ait réduit les déficits et encore moins l'endettement depuis 2007, mais au moins prétend-il le faire... Pas ses adversaires. Cela devrait aider sa campagne électorale, alors que le cycle décroissant Saturne-Pluton et le carré Uranus-Pluton (la crise de la dette) vont rendre les Français de plus en plus sensibles à la menace de faillite du pays et à toutes les dépenses inutiles, injustifiées et infinançables.

Le 13 juin 2011