par Christophe » Lun 24 05 21 17:06
par Christophe » Lun 15 03 21 13:28
Avec une capitalisation dépassant les 1 000 milliards de dollars, les 19 millions d’exemplaires du bitcoin surclassent l’équivalent du PIB des Pays-Bas.
Est-il vraiment raisonnable pour un objet financier (et non pas une monnaie, car une monnaie est l’apanage exclusif des Etats souverains) uniquement fondé sur la spéculation et sa rareté, de franchir semaine après semaine des seuils stratosphériques ?
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
A ce propos, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a récemment déclaré que le bitcoin n’était pas une monnaie, qu’il était hautement spéculatif et qu’une régulation s’imposait à son égard.
Le jour où les grandes banques centrales décideront de le tuer, le cours du bitcoin s’écrasera car son prix ne repose sur rien de concret, à la différence d’une monnaie, qui représente tout l’actif de son pays.
Mercredi dernier, le bitcoin a perdu dans la journée près de 30% de sa valeur, sachant qu' Elon Musk venait d’annoncer que sa firme Tesla refuserait désormais le paiement de ses voitures en bitcoins.
Parallèlement, les autorités chinoises déclaraient que les monnaies virtuelles ne devaient pas être utilisées sur le marché, car elles n’étaient pas des monnaies réelles.
Cette évolution n’a a priori rien de surprenant dans la mesure où, d’une part le « sous-jacent » du bitcoin n’existe pas, c’est juste du vide, et où, d’autre part la gestion informatique de sa maintenance mobilise en tout autant d’électricité qu’un pays comme l’Irlande ou le Portugal.
Le bitcoin n’est en fait pas vraiment écolo, et c’est ce qui risque de le tuer avant les banques centrales : plus dure sera sans doute la chute.
A l'instant T, cette cryptomonnaies est revenue d'un + haut de 65 000 $ Ã 37 000 $