par Jean-Francois Richard » Lun 29 09 08 23:53
Bjr,
Juste une réflexion... Lors du krach de l'été 1998, on a assisté à une quinzaine de jours de baisse supplémentaire à ce que j'envisageais à l'époque, ce qui a coûté au CAC 40 un joli plongeon supplémentaire de 10 à 15% (sur -35 % au total).
On n'est pas en 1998... Mais je trouve un peu prématuré d'escompter que c'est la future opposition saturne-uranus qui serait déjà "dominante". C'est possible, bien sûr. Mais il y a d'autres raisons pour expliquer la baisse actuelle, notamment l'élan donné par l'opposition saturne-neptune et... toujours la mauvaise position de jupiter, certes en fin de parcours, mais toujours mal placé. Et même neptune, mentioné par eric, dans la mesure où il se situe sur l'axe de la dernière opposition saturne-neptune de juin 2007, point qui demeure sensible selon mes observations quelques années même si c'est un peu secondaire...
Il me semble acquis que la future opposition saturne-uranus, de même que le futur carré uranus-pluton, jouent un certain rôle actuellement. De là à estimer qu'ils constituent la dominante, je n'irai pas jusque là ... Les taux d'intérrêts (saturne-uranus notamment) se tendent et le crédit est asphyxié. Certes. Mais qu'adviendra-t-il des taux une fois l'opposition dépassée ?
Réfléchisses aussi à une chose, concernant plus spécifiquement les actions : la future opposition saturne-uranus n'aura lieu que le 4 novembre prochain et, d'autre part, je partage le point de vue d'henri qui pointe le sextile jupiter-uranus et le trigone jupiter-saturne qui auront lieu vers les 15/20 novembre.
Or, d'ici ces échéances, il peut s'en passer des choses !
Même entre l'opposition jupiter-pluton de mi-mai 2001 et l'opposition saturne-pluton de début août 2001, il y a eu la place pour un certain rebond "avant" l'opposition saturne-pluton. Alors, en ce moment, vu la volatilité des marchés et l'ambiance de krach rampant pour ne pas dire plus, peut-on être sûr qu'il n'y aura pas du tout de rebond d'ici un mois ou un mois et demi ? Je trouve que cela serait s'avanturer beaucoup trop, d'autant plus qu'il y a tous les arguments pour un tel rebond avec le trigone jupiter-saturne et aussi, plus secondairement, le sextile jupiter-uranus. La question est plutôt de se demander à partir de quel plancher va se faire ce rebond...
J'ai par ailleurs déjà pointé sur la file moyen terme le fait que la violence de la crise actuelle pose un certain problème en astrologie moderne. Elle est "à ce stade" aussi violente ou même plus violente que le début de la crise de 1929. Pourtant, nous n'avons eu qu'une "opposition saturne-neptune" et l'opposition saturne-uranus est douteuse dans ses effets dominants actuellement. C'est un problème, il ne s'agit pas de le nier.
J'ai fourni quelques explications au moins partielles sur ce problème. En effet, il était "facile" de prévoir la crise actuelle, y compris dans son potentiel boursier qui à ce stade n'est pas extraordinaire (historiquement et compte tenu des configurations en question) mais, en revanche, il était impossible de prévoir les faillites bancaires en chaîne actuellement. De mon point de vue, il y a donc un décalage entre la force récessionniste d'une opposition saturne-neptune et la tragédie financière et économique à laquelle nous assistons.
Henri aura peut-être raison d'insister sur l'opposition saturne-uranus, mais je doute un peu, surtout en ce moment, des raisonnements effectués "trop à chaud". D'autre part, même si l'on peut effectivement constater que les oppositions saturne-uranus mettent à mal les "systèmes", donc pourquoi pas le système financier international aujourd'hui, méfions-nous des shémas trop faciles quand même...La précédente opposition saturne-uranus de 1965-1967, doublé d'une opposition saturne-pluton en même temps (!!!!) n'a pas produit un tel séisme, surtout pas aussi vite et encore moins avec une telle violence... Ne soyons donc pas prisonniers de nos émotions en ce moment, cela risquerait de nous faire perdre tout repère sous le coup de l'émotion.
Et puis, pour conclure, je me dis aussi la chose suivante : seule l'astrologie moderne pouvait envisager une crise aux effets récessionnistes à partir de l'opposition saturne-neptune, alors qu'en 2006-début 2007 tous les économistes de la terre se disputaient sur les meilleurs chiffres de croissance et de performance boursière à envisager sur les années à venir. C'est vrai ou non ?
Aujourd'hui, nous sommes (moi le premier) seulement surpris par l'ampleur prise par une crise correctement prévue et aussi par ses prolongements boursiers, mais seulement jusqu'à ces tous derniers jours (du moins pour ce qui me concerne). Alors, sachons au moins relativiser... Personne n'a jamais prétendu, en tout cas pas ici à ma connaissance, que notre utilisation très technique de l'astrologie moderne était capable de tout cerner et en particulier tous les détails.
Ce que nous vivons en ce moment, au jour le jour puisque nous suivons les marchés et l'économie de très près, est absolument terrifiant. Mais sachons au moins partiellement nous extraire de ce chaos pour réfléchir le mieux possible. Et commençons d'abord par nous dire que, si nous pouvons être déçus ou étonnés par tel ou tel élément dans une situation donnée, c'est quand même ici que l'on a commencé à discuter de cette crise... avant même qu'elle n'éclate il y a plus d'un an et même dés l'automne 2006 et la première opposition saturne-neptune !
Que je sache, même les américians qui ne sont pas novices non plus, merriman et crawford par exemple, n'avaient pas envisagé qu'une oppositions saturne-neptune puisse "en soi" être redoutable... Ils n'en parlaient quasiment pas et n'en parlent toujours pas à ma connaissance, polarisés qu'ils étaient par la décroissance seule du cycle saturne-pluton qui les ont fait rater la reprise de 2003-2007 ! Et je ne parle pas des savants économistes traditionnels qui, eux, risquent fort de se retrouver au chômage sans même avoir compris pour quelle raison. La période actuelle est historique, essayons modestement d'être à la hauteur d'un tel évennement sans en être victime en nous mettant à raisonner dans tous les sens au moment... où les marchés paniquent.
Amitiés à tous.