par zack » Lun 21 05 12 11:13
SARKOZY- MACHIAVEL !!!
Alors qu’il était en train de rattraper son retard dans les sondages et que les courbes allaient se croiser, N.S. fit tout pour se retirer de la compétition.
- Slogan nul : lafranc(e)fort(e) = saucisse molle
En numérologie, on trouve le nombre 7 = retard, contre temps, rien ne se passe comme prévu,… Le fait qu’il ait été également en année personnelle 7 augmentait encore l’impact négatif de ce slogan.
- Bande annonce bâclée, d’autant que celle de F.H. était top niveau
- Démobilisation de ses troupes avec des états d’âme
- Stigmatisation des opprimés : chômeur et immigrés, alors que C. Guéant lui avait précisé, un an plus tôt, que ce faisant il était sur de perdre les élections
- Intervention publique et sociale, pendant la Maison X lunaire, maison finale symbolisant la fin des choses et l’échec de toutes entreprises.
J’étais très surpris de ce comportement « suicidaire », jusqu’à ce que je constate que ce revirement correspondait aux mails que je lui avais fait parvenir, à cette époque !
Dans lesquels, je ne faisais que reprendre les différentes prévisions faites sur ce forum, relatives à l’éclatement de la zone Euro, la crise financière, un krach boursier en mai 2012, la perte du AAA, une récession, jusqu’en 2020, …
Cadeau empoisonné et stratégie gagnante.
Plutôt que de se prendre les pieds dans le tapis et subir le courroux de tous, suite à des mesures impopulaires, ne valait-il pas mieux laisser le bébé dans les bras de la gauche, quitte à lui reprocher par la suite, son incompétence ?
Puis se représenter comme l’homme providentiel, en 2017, à la veille du retour à la croissance, analogue au trente glorieuses !!!
« Gouverner, c’est prévoir » que voilà une belle illustration d’une stratégie gagnante.
F.H. était en année 5 = changement, croissance, …Autant de thèmes repris dans sa campagne avec un retentissement d’autant plus important qu’il vibrait à l’unisson de l’année 2012, également de valeur 5.
Mais, ce qui se fait en année 5 ne dure jamais. Adieu veaux vaches cochons,…
Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Il ne suffit pas d’invoquer la croissance, ô déesse suprême, pour qu’elle daigne vous honorer, à votre guise.
Tous les pays ayant rencontré des difficultés financières, et qui s’en sont sortis ont appliqué les mêmes règles, que notre nouveau gouvernement semble complètement négliger :
« Différents travaux académiques, pu¬bliés notamment par le National Bureau of Economie Research amé¬ricain, l'OCDE ou le think tank bri¬tannique Policy Exchange, tendent à prouver que la meilleure des solu¬tions, celle qui permets aux écono¬mies de rebondir - est bien la réduc¬tion des dépenses publiques.
Danger fiscal : La tentation d’augmenter les im¬pôts, notamment des plus riches, ne-paraît pas la bonne solu¬tion, même si cela permets de répar¬tir le poids des efforts. De fortes augmentations d’impôts risquent de faire plus de mal que de bien.
Il est à remarquer, au contraire, que les plus belles success stories des an¬nées 1990 viennent de pays qui ont réduit les impôts, afin d’attirer les investisseurs et les capi¬taux.
A l’instar du « tigre celtique », dont le taux d’imposition sur les en¬treprises, de seulement 12,5%, n’a pas été relevé depuis la crise.
Il ne serait pas davantage intelligent de relever la TVA, car celle-ci est injuste pour les plus pauvres. De plus, en touchant directe¬ment au portefeuille des ménages, on risque de fragiliser la timide re¬prise de la demande. C’est ce qui a fait replonger le Japon dans la crise en 1997. »
The Economist, London 2010.
PROPOSITION : La diminution de la CSG*, sur les plus petits revenus, et l’augmentation du pouvoir d’achat qui en découlerait, permettra une relance de la consommation et de la croissance, avec diminution du chômage et en fin de compte une augmentation des recettes fiscales.
* Le taux de CSG représente 7,50 % des revenus d'activité, 6,20 % des revenus du chômage et 6,60 % des retraites (3,80 % pour les personnes dont le revenu de référence est inférieur à 9876 € - tandis que les pensions perçues par les foyers non imposables sont exonérées) 8,20 % des revenus du patrimoine et de placement, 9,50 % des revenus des jeux.
La CSG est déductible à hauteur de :
• 5,1% pour les revenus d'activité (salaires, revenus non salariaux, etc.)
• 4,2% pour les pensions de retraite et d'invalidité et les allocations de préretraite
• 3,8% pour les autres revenus de remplacement
- 5,8% sur les revenus du capital (revenus fonciers, revenus mobiliers, etc.)