Bjr,
On commence à voir la portée des réformes de Sarkozy : elle est faible.
Trois exemples récents :
- Le récent paquet fiscal entraine de lourdes dépenses (notamment sur les heures supplémentaires) pour le budget de l'Etat, tandis qu'aucune mesure d'économie n'aura lieu.
- L'ISF qui détruit tant d'emplois est à peine retouché, les engagements du candidat ont été revus à la baisse et c'est une nouvelle usine à gaz qui se trouve montée, par exemple pour les investissements dans les PME. La réforme accouche d'une souris.
- Le nombre de postes de fonctionnaires non remplacés sera de 20.000 l'an prochain au lieu de 40.000 selon les promesses du candidat. A ce rythme, il faudrait 3 ans pour seulement baisser de 1% le nombre de fonctionnaires. A comparer avec le Portgual, qui souffre des mêmes maux que la France, qui vient de décider de supprimer 40% de ses fonctionnaires en 5 ans.
On peut multiplier les exemples, mais il n'y a donc pas de rupture, seulement une petite inflexion à la politique menée précédemment. C'est assez dans la logique du cycle Saturne-Uranus qui a conduit au succès de Sarkozy : de petites réformes dans la continuité.
On sait évidemment à quoi mène une petite politique : à de petits résultats...
@+