Bonjour,
Nicolas Sarkozy a été élu président sur un quinconce Saturne-Uranus. Cela annonçait des réformes mais... dans la continuité et non la rupture annoncée par le candidat.
Les premiers résultats sont là et cela confirme, malgré la tchatch du président, une politique de petites réformes sans grande envergure :
- L'ISF n'est pas réformé, l'investissment dans les PME est pratiquement... impraticable et les capitaux n'ont donc aucune raison de ne pas continuer à fuir la France.
- Le bouclier fiscal à 50% est décidé mais son application n'est qu'une usine à gaz pour controles fiscaux. Il ne sert donc à rien dans sa formule actuelle et la France restera donc le pays le plus fiscalisé (donc le plus pénalisé pour sa croissance) au monde.
- La TVA dite "sociale" n'était pas prévue mais représentera bientôt un nouvel impot au "pays des mille et un impots". La franchise médicale, n'était pas non plus prévue et reposera sur les seules classes moyennes, comme d'habitude...
- Il n'y aura aucun service minimum dans les transports, juste un loi pour en parler sans permettre son application dans la "pratique".
- Aucune économie réelle sur le train de vie pharaonique de l'Etat n'est prévue. Le remplacement timide d'un seul fonctionnaire sur 2 partant à la retraite ne sera pas appliqué, on en sera à un sur 4 seulement dans le meilleur des cas.
- La réforme des institutions, telle qu'elle est partie, ne donnera quasiment rien, sauf à discuter du statut de Cécilia (sic) et de quelques autres détails... Il n'y aura même pas de discussion sur les innombrables structures régionales et locales de décisions "à la française", ni sur le train de vie de l'Elysée ou le nombre pléthorique des députés, sénateurs, etc.
- La réforme des université et de la recherche ne réforme rien du tout et laisse la bureaucratie intacte. Les jeunes qui en veulent continueront donc à aller faire leurs études à l'étranger, s'ils le peuvent financièrement...
De ce constat, on peut parier, sans faire d'astrologie, que cela va conduire à une nouvelle crise politique. Pour le moment, les électeurs se satisfont des discours gouvernementaux et de Sarko qui s'agite si bien devant les caméras. Mais cela ne durera qu'un temps... L'opposition Saturne-Neptune actuelle (Sarko a été élu juste avant sa formation définitive...) peut à cet égard servir à faire ouvrir les yeux. Sarko trone encore dans les sondages, mais pour combien de temps ?
La référence au rôle de l'opposition Saturne-Neptune n'est qu'une possibilité... Mais si cette hypothèse est juste, le retour de baton sera fort brutal.
Quand les Français verront en tout cas que leur métro et RER est toujours aussi perturbé, que le bouclier fiscal ne sert à rien, que l'ISF est encore à payer, qu'il faut encore en rajouter au nom d'une hausse de la TVA baptisée de "sociale" et que... la faillite de l'Etat comme des comptes sociaux s'accélère, alors il y aura une vague inévitable et inéluctable de mécontentement.
Les électeurs auront l'impression d'avoir été pris pour des couillons et cela aura été le cas !
Astrologiquement, pour y revenir, on sait que la France dépend notamment et étroitement du cycle Jupiter-Neptune. Celui-ci est en bout de course et il ne se renouvellera qu'en 2009. Logiquement, la France se trouve elle aussi à bout de souffle, l'élection enthousiaste de sarko à la présidence ne constituant sur ce plan qu'une parenthèse qui risque d'être de courte durée.
Durant l'automne prochain, Saturne va passer sur le Pluton natal de la 5eme République. Cela peut constituer un temps de premières désillusions collectives, autant que de tentatives du gouvernement pour essayer de boucler ses impossibles budgets.
Dans sa mission, Fillon ne peut réussir à la tête du gouvernement. A force de vouloir séduire tout le monde, comme Sarko, il ne résoudra aucun problème et mécontentera tout le monde.
A l'évidence, la profondeur des réformes à entreprendre en France nécessite un homme à poigne, fut-ce désagréable. Or, Fillon n'est qu'un homme de consensus. Il n'est pas à sa place pour faire face à la situation actuelle : on ne peut engager de dépenses nouvelles sans avoir fait avant de sérieuses économies. Or, il ne sait pas les faire, ce n'est pas dans son tempérament... L'approche de la conjonction Jupiter-Neptune devrait donc le faire sauter, peut-être lors du prochain et dernier demi-carré Jupiter-Neptune qui aura lieu en janvier 2008. Cela paraît dans très peu de temps, mais on peut aussi envisager que son sort soit scellé à ce moment là , même s'il reste encore en place de longs mois, tradition monarchique de la 5eme République oblige...
Seul espoir à court terme, le trigone Saturne-Pluton qui, avec Saturne sur le Pluton natal de la 5eme République, peut entraîner progressivement une prise de conscience ou plutôt le début d'une prise de conscience du pouvoir. Cela durera du début de l'automne jusqu'à la fin du printemps prochain et, peut-être, amenera le gouvernement à un peu plus de réalisme et... enfin à des économies sur le train de vie pharaonique de l'Etat et de ses serviteurs si peu dévoués mais si empressés à se servir eux-mêmes.
A la limite, cela pourrait préfigurer l'impact positif de la conjonction Jupiter-Neptune de l'année suivante, bien que l'on puisse en douter. Avec cette conjonction en 2009, tous les espoirs sont théoriquement permis pour la mise en place d'une politique enfin réaliste mais, se situant au moment d'une opposition Saturne-Uranus (2ème cycle pour la France), on peut se dire qu'un éventuel changement de cap... se fera trop tard. Du moins, pour vraiment produire des effets positifs.
Déjà , on peut se dire qu'il est probablement trop tard, étant donné la conjoncture planétaire défavorable qui va globalement s'étendre de 2010 à 2020 : les trois cycles saturniens seront descendants, aucune conjonction jupitérienne après celle avec Uranus en 2010 (mais en opposition de Saturne...), long carré Uranus-Pluton jusqu'en 2015 et demi-carré Uranus-Neptune de 2017 à 2020 environ. Le seul répit viendra du demi-sextile Uranus-Neptune de 2009 à 2012, mais il ne fera que retarder un peu l'affaissement comme un soufflé de la croissance mondiale. Que dire alors de celle de la France ?
En résumé et sur l'essentiel, l'approche négative de la future conjonction Jupiter-Neptune devrait au moins faire apparaître Sarko et Fillon pour ce qu'ils sont réellement : de mauvais prestidigitateurs qui ne savent même pas faire sortir un lapereau de leur chapeau.
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