2008-2009-2010 : de la crise larvée... à l'explosion

[Jean-Francois Richard]

FRANCE : DE LA PAGAILLE AU CHAOS



La crise politique française est en train de franchir un nouveau cap...



Seul de tous les pays occidentaux les plus développés, la France se paye une crise de grande ampleur dont on ne sait pas bien sur quelles dérives elle peut aboutir. La Guadeloupe et la Martinique, sans doute la Réunion bientôt, sont là pour indiquer que le dérapage n'est pas loin s'il n'a pas déjà commencé...



Cela valide nos signaux très négatifs de la période actuelle, notamment les conséquences d'une opposition Saturne-Uranus (crise mondiale et affectant spécialement la France) et l'approche non moins négative d'une conjonction Jupiter-Neptune (cycle le plus important pour la France) déjà bien souvent évoquées.



Nicolas Sarkozy s'effondre désormais dans les derniers sondages (jusqu'à -10 points), les lobbys syndicaux du secteur public accroissent leurs pressions en se sentant pousser des ailes à mesure que le gouvernement hésite et recule, enfin le gouvernement de François Fillon semble désormais errer dans un brouillard de plus en plus épais.



La cacophonie atteint désormais un degré très élevé, ce que l'on voit sur de grands sujets mais aussi à de multiples petits détails. En voici une petite liste non exhaustive :



- Réforme des lycées incompréhensible et renvoyée au calendes grecques.

- Prime de 207 euros aux agents SNCF (pour les féliciter de leurs incessantes grèves ?), justifiée dit-on par les "bénéfices" de la SNCF en oubliant de déduire de ces soit-disants bénéfices les colossales subventions annuelles de l'Etat !

- Mesures sociales d'assistance ruineuses : doublement de la prime à la cuve alors que le pétrole s'effondre, suppression annoncée de la première tranche d'imposition sur les revenus qui va concentrer encore plus sur les classes moyennes cet impôt, instauration du RSA en ponctionnant 10% de plus de la taxation sur les revenus de l'épargne et de l'investissement immobilier, augmentation de la prime pour l'emploi, lancement d'un "chèque" pour les plus démunis, etc.

- Réforme du statut des enseignants du supérieur en train de s'enliser, le gouvernement n'osant pas affronter des enseignants qui veulent continuer à enseigner le moins possible et ne pas chercher du tout.

- Abandon de la réforme sur le travail dominical.



Bref, le gouvernement est en train de s'enliser complètement, redoutant plus que tout un dérapage de la situation sociale. La nécessaire réforme de l'hôpital va constituer sur les prochaines semaines un nouveau test... dont on connaît désormais le résultat puisque aucune réforme ne passe plus.



C'est notamment dans la logique d'une opposition Saturne-Uranus qui, dans un premier temps, favorise toutes les contestations et notamment les plus extrémistes. On l'a vu en Grèce et en Islande, plus partiellement dans les Etats baltes... Madagascar est un bel exemple, même s'il est dans ce pays récurrent, car le processus est quasiment abouti : mouvement populaire (ou plutôt pseudo populaire dans ce cas précis) allant jusqu'à (presque) destituer le président en place, mais ensuite répression violente avec une trentaine de morts et des centaines de blessés...



Les Antilles françaises pourraient aussi déraper, comme le redoutent nombre d'observateurs, mais on peut en douter. Cela risque plutôt d'aboutir à une sorte de situation anarchique endémique sur de nombreux mois. Bref, à une situation de chaos complet.



La France apparaît en tout cas comme "l'homme malade" des principales démocraties occidentales. En résumé, la gauche réclame toujours plus de mesures sociales (surtout pour sa clientèle du public), sans voir que le pays est ruiné; la droite voudrait bien réformer, mais de façon assez détournée et progressive, c'est à dire très hypocritement et sans indiquer clairement l'enjeu, qui est avant tout d'éviter la faillite du pays car elle n'en est pas encore totalement convaincue elle-même.



Ce climat anarchique a de bonnes chances de perdurer, avec la menace d'un dérapage à tout moment.



Dans des circonstances tout à fait similaires, Margaret Thatcher avait résolu le problème en Grande-Bretagne au début des années 1980. Mais elle avait clairement indiqué les objectifs de ses réformes : casser des syndicats qui paralysaient l'économie du pays et parasitaient l'Etat, réduire le poids et le coût devenu insupportable de l'Etat, réduire les impôts pour relancer la croissance. Et elle l'a fait avec l'approbation très majoritaire des Britanniques pendant une dizaine d'années, permettant au pays de se relever et de devenir l'un des plus prospère en Europe sur les 20 ou 30 dernières années... Et à présent, aucun Britannique, ni à droite ni à gauche, ne conteste son bilan positif, quelques aient été à tel ou tel moment ses errements, sa bigoterie déplacée, sa froideur affichée, sa brutalité même, etc.



En France, Nicolas Sarkozy a jusqu'ici choisi une politique de séduction tous azimuths, dont son mariage avec une starlette de gauche qui mélange carrière et politique est un joli symbole. Cette stratégie attrape-tout n'est pas condamnée à l'échec, elle a déjà échoué.



La bourgeoisie de gauche n'est évidemment pas séduite, tandis que les soutiens de la droite s'en détournent. Les classes moyennes, en particulier, voient le prix à payer pour cette politique qui ne rompt avec aucune erreur du passé et réforme à minima, c'est à dire pas du tout puisque les déficits (les déficits structurels, bien sûr...) continuent de progresser et sont même entrés en phase de dérapage incontrôlé. Les classes populaires qui s'étaient tournées vers Sarkozy lors de sa campagne électorale sont elles aussi passablement dégoûtées, voyant bien que les assistés continuent à vivre mieux qu'elles, et même de mieux en mieux...



Sans tomber dans la politique fiction, on peut considérer que la démocratie française est en danger dans une situation de ce genre. Heureusement que le Front National est empêtré dans ses problèmes financiers et ses querelles de personnes... Car il y a un nouveau boulevard pour l'extrême-droite, de la même façon que les socialistes ont ouvert une large avenue à l'extrême-gauche. En France, on s'est habitué à cette situation. Mais il faut quand même rappeler que le cas est unique parmi les pays occidentaux !



Margaret Thatcher n'a pas divisé la Grande-Bretagne par ses réformes, le pays était déjà divisé... Au contraire, elle l'a réunifié et solidifié économiquement comme politiquement. Il n'y a ni fascistes ni gauchistes en Grande-Bretagne ! En France, ces extrémistes font parler d'eux tous les jours, on les voit et on les entend matin, midi et soir sur les chaînes de télé... Cela résume aussi très bien l'éclatement politique du pays.



En résumé, on peut penser que si le pouvoir en place ne réussit pas à mettre en oeuvre une "vraie" politique de réformes en annonçant pour une fois clairement la couleur et les objectifs, la cocotte-minute française va exploser à un moment ou un autre et peut-être très rapidement d'ailleurs.



Sur ce plan, nous avons déjà situé les échéances que nos connaissances astrologiques indiquent : le printemps prochain dans un premier temps avec une première conjonction Jupiter-Neptune; ensuite le début de l'hiver 2009-2010 avec la seconde conjonction Jupiter-Neptune, ce cycle planétaire se trouvant ainsi définitivement bouclé et installé.



Si aucun tournant politique et économique majeur ne se produit d'ici au maximum une année, on peut vraiment redouter l'avenir du pays. Il risquerait fort de se retrouver dans une situation allant jusqu'à la guerre civile, tant les contradictions sont fortes et se renforcent puissamment chaque jour qui passe.



Nous sommes dans une situation tellement tendue que les années peuvent se compter en mois, les mois en semaines et les semaines en jours. Une accélération brutale de la crise politique est possible en permanence, faisant franchir au pays des degrés radicaux dans la chute. On n'en est plus à "La France qui tombe" de l'économiste Nicolas Baverez (excellent bouquin au demeurant...) mais à "la France qui s'effondre".



Une petite touche d'optimisme, cependant. Il est normal aujourd'hui que la crise enfle et dérape, juste avant l'échéance des deux conjonctions Jupiter-Neptune de cette année. Dans une situation de ce genre, cette configuration planétaire est tout à fait capable de provoquer le changement de cap radical qui est nécessaire. Comme ce fut par exemple le cas en 1958 avec l'effondrement de la 4ème République et l'instauration hélas nécessaire de la 5ème.



Mais il ne faut pas que le cap des conjonctions Jupiter-Neptune de 2009 soit manqué ou n'apporte que de fausses solutions. Si cela devait malheureusement se produire, la France serait alors condamnée à un effondrement rapide et inéluctable. C'est dire, à notre avis et de notre point de vue, l'importance cruciale de cette année 2009.

[Pierre11]

Bonjour,



et bien pas grand chose à rajouter.



Je rappellerais seulement que la France et Nicolas Sarkozy (de part son thème natal) sont aussi sensibles au cycle Saturne-Jupiter.



Saturne et Jupiter sont viennent de former un sesqui-carré. Et ces deux astres seront en 2010 en opposition. Les échéances semblent donc bien courtes entre la conjonction JU-NE une fois installée et l'opposition SA-JU.



La "fenêtre de tir" pour Sarkozy sera très étroite.



Pierre

[Rayban]

Ouais.... tout va trés bien madame la marquise !...



Bon à part tout ce qui va mal, ça va bien merci... L'illusion de l'homme providentiel, du messie se termine.



Dans son thème, encore quelques bons aspects toutefois, conjonction mars/jupiter à sa conjonction natale lune/mars, mais l'illusion dont je parlais, c'est la conjonction de neptune à son mercure natal et là, la mayonnaise ne prend plus (le bon peuple ne souscrit plus à ses fadaises, ses mensonges et son brassage de vent).



Nous vivons des temps difficiles et vaudrait mieux un précident rassembleur, plutôt qu'une personne qui met tout en oeuvre pour monter une partie des français contre d'autres... ça va casser c'est certain !

[Jean-Francois Richard]

FRANCE : LE DERAPAGE SOCIAL



Ca y est : Sarkozy a finalement cédé sur toute la ligne...



En Guadeloupe, l'Etat (donc le contribuable) va verser sous une forme ou une autre 80 euros aux salariés du secteur privé gagnant jusqu'à 1,4 ou 1,6 fois le SMIC.



Cette décision a plusieurs conséquences :



- Les DOM TOM confirment et accentuent leur rôle de boulet financier (ils coûtent 2 à 3 fois plus cher que n'importe quel département, notamment au plan social avec 2 ou 3 fois plus Rmistes). L'irresponsabilisation des DOM TOM se trouve renforcée. Aucune réforme de la fiscalité locale n'est envisagée, alors qu'elle est responsable d'un coût de la vie supérieur de +10 à +15% par rapport à la métropole. La bourgeoisie politique locale maintient donc ses rentes aux dépens du contribuable qui va une nouvelle fois payer l'addition des 80 euros.



- Au plan national, la décision étatique de payer sur fonds publics une partie des salaires du privé est historique. La voie est ainsi ouverte vers une économie administrée de nature soviétique, alors que la dépense publique en France représente déjà près de 55% du PIB (44% en moyenne dans l'OCDE).

Il est "évident" que cela va maintenant encourager toutes les revendications possibles de même nature dans l'ensemble du pays. C'est bien sûr explosif...



On a également appris hier la perte de 90.000 emplois en janvier. C'est là aussi historique ! Jamais une telle hausse mensuelle du chômage n'a eu lieu, pas même lors des désastreuses premières années du septennat de Mitterrand au début des années 1980. Tout le monde, à droite comme à gauche, nous disait jusqu'ici que le "modèle social" français protégeait de la crise, que celle-ci était plus forte ailleurs, que la France résistait bien etc. Balivernes ! La crise est tout aussi redoutable en France, malgré et en dépit de ce fameux modèle social. Celui-ci est en fait en pleine explosion, et il ne peut que renforcer les effets de la crise en privant le pays des ressources nécessaires pour soutenir la croissance.



Depuis le début de la crise politique en France, que l'on peut sans doute dater de décembre dernier avec la mobilisation lycéenne et le premier recul d'importance du gouvernement qui a annulé la réforme Darcos, on constate que Nicolas Sarkozy recule sur tous les fronts et que sa politique est devenue cacophonique. En fait, il n'a plus de politique du tout...



Nos repères sur ce plan, c'est la conjonction Jupiter-Neptune de mai prochain une première fois et probablement surtout la seconde et dernière de décembre prochain. Il s'agit pour la France d'une "charnière" importante, qui devrait voir la politique gouvernementale basculer soit sur la gauche soit sur la droite.



Un retour des socialistes au pouvoir, à la faveur de législatives anticipées, peut être envisagée comme première solution. Ce fut le cas en 1997, lors de la précédente conjonction Jupiter-Neptune. Etant donné leur nature "dépensière" et leur piteux état actuel, ce serait certainement une catastrophe historique. La question qui est aujourd'hui posée, et qui va devenir cruciale sur les mois ou années à venir, est celle de la réduction des monstrueux déficits structurels publics et sociaux. Les socialistes ne pourraient que faire exploser immédiatement la cocotte-minute déjà en ébullition des déficits.



La seconde solution, qui a notre préférence compte tenu d'autres paramètres (opposition Saturne-Uranus suivant une opposition Saturne-Neptune), serait un grand coup de barre à droite de Nicolas Sarkozy. François Fillon devrait probablement être remplacé, mais ce n'est pas le plus important et ce n'est même pas certain car il paraît aujourd'hui beaucoup plus soucieux des déficits que le président. Or, nous pensons que la question clé aujourd'hui pour le pays, ce sont les déficits ! Quoiqu'il en soit, un grand coup de barre à droite devrait sans doute se traduire par ce que l'on appelle pudiquement un "plan de stabilisation", autrement dit un grand plan de rigueur "structurel". Que ce plan soit bien construit ou pas est une autre histoire et nous n'avons pas d'avis ou de repère "astrologique" sur ce point. Quoiqu'il en soit, c'est notre schéma global préféré, qui pourrait notamment voir le jour à la fin de l'année. Peut-être dés la fin du printemps, mais cela nous paraît probablement trop tôt.



D'ici cette importante "charnière" de la conjonction Jupiter-Neptune de mai et surtout et décembre prochains, le pays ne peut "normalement" que continuer à tomber de Charybde en Scylla. La voie est sur ce plan ouverte par la Guadeloupe... On le voit aussi avec la réforme des collectivités locales du comité Balladur, qui va sans doute donner lieu à une immense contestation de l'armée mexicaine des petits notables locaux. Pourtant, la réforme est timide au point de ne même pas soulever la vraie question : la ruine des classes moyennes engendrée par une fiscalité locale en forme de tornade haussière depuis 30 ans...



Bref, la France n'a pas fini de sombrer tous azimuths... On peut seulement espérer que notre "charnière" de la conjonction Jupiter-Neptune, si importante pour ce pays, amorce enfin le redressement structurel et même moral qui est différé de façon si irresponsable depuis plusieurs décennies.

[Jean-Francois Richard]

GUADELOUPE : DE LA RÉVOLTE AUX DÉSILLUSIONS



En Guadeloupe, puis bientôt en Martinique et à la Réunion, c'est l'apaisement. Cela correspond à la relation positive signalée entre Vénus et Jupiter en ce moment, propice aux accords et traités, à la négociation en un mot.



Les accords signés comprennent des mesures à l'évidence très positives : baisse des impôts locaux et du prix de l'eau (etc.), affichage en créole des panneaux administratifs en plus du français.



Mais le plus important est l'augmentation de 15 à 20% des bas salaires jusqu'à 1,4 fois le SMIC. Commentaire sur ce point d'Eric Woerth, ministre du Budget : «Si c'est uniquement payer pour voir et pacifier le territoire, ça ne sert à rien. Ce qui compte c'est que la Guadeloupe revienne sur des bases nouvelles.»



On peut effectivement avoir plus que des doutes... Car le risque de dérapage inclus dans cette mesure est immense : elle fait en effet intervenir l'argent public pour payer des salaires privés : les employeurs supporteront environ 30% de l'augmentation d'environ 200 euros des salaires mensuels, les 70% restants étant à la charge de l'Etat et des collectivités territoriales. Le coût est donc immense (toutes proportions gardées) pour les finances publiques.



Un tel mécanisme pour la Guadeloupe va évidemment donner des idées à d'autres. Pourquoi les employés mal payés de Carrefour ou Casino sur le continent ne se mettraient-ils pas en grève pour... demander à l'Etat d'augmenter leurs salaires ? D'une manière ou d'une autre, c'est inévitablement ce qui va se produire...



L'accord pour la Guadeloupe, référence pour tous les DOM-TOM, a par ailleurs été signé sous l'influence dominante d'une opposition Saturne-Uranus, propice aux révoltes et... à leur échec ultérieur. Pour le moment, la révolte triomphe et personne ne pourra dire que, à bien des égards, elle n'était pas justifiée. A présent va maintenant venir le temps de la désillusion, si l'on se réfère en tout cas à ce que produit une opposition Saturne-Uranus à moyen terme et non sur le seul court terme.



En premier lieu, c'était le pire moment pour déclencher une grève générale paralysante, car en pleine crise économique. On estime que 1.500 entreprises ont ou vont déposer le bilan à court terme en Guadeloupe. Voilà qui ne va pas soutenir le pouvoir d'achat "global", évidemment. Il y aura de 10.000 à 30.000 licenciements selon les estimations actuelles et, à cet égard, on peut vite mesurer que les 200 euros de gain de pouvoir d'achat ne compenseront pas, sur un plan économique général, les pertes dues aux licenciements. Le succès de l'accord est donc uniquement politique et provisoire, c'est en fait déjà un échec économique et social.



En second lieu, l'accord signé est un accord à la Pyrhus... Il institue en fait une nouvelle usine à gaz baptisée "RSTA", soit un Revenu Supplémentaire Temporaire d'Activité qui n'est prévu que pour... 36 mois !



De deux choses l'une : soit il s'agit d'une nouvelle mesure d'assistance appelée à s'éterniser comme bien d'autres auparavant; soit elle disparaîtra d'une façon ou d'une autre au bout de 36 mois, ou avant ou un peu après ou encore elle sera contournée ou rendu peu applicable pour différentes raisons : le principe d'une usine à gaz est de ne pas pouvoir fonctionner...



Compte tenu du poids que nous accordons à l'opposition Saturne-Uranus dans le contexte actuel, poids évidemment très négatif, il nous semble que cette mesure est difficilement tenable de par son coût et de par son principe qui est en soi aberrant : le contribuable n'a pas à payer tout ou partie des salaires dans le privé...



Il y a en tout cas, dans ce "RSTA", bien des sources possibles de désillusions ultérieures. Et bien des sujets ou motifs de nouvelles révoltes mais qui, cette fois, ne profiteront sans doute plus de l'effet de surprise apporté par une opposition Saturne-Uranus en début d'installation. Celle-ci va maintenant faire progressivement partie du paysage et le retour aux dures réalités qu'elle impose théoriquement va commencer à peser progressivement de tout son poids. Peut-être pas dans les prochains mois mais assurément d'ici un ou deux ans tout au plus.



On peut donc envisager à moyen terme de nouveaux mouvements de contestation en Guadeloupe contre telle ou telle retombée négative issue de la situation actuelle. Leur règlement devrait alors être très différent de celui du conflit actuel.

[Pierre11]

GUADELOUPE : DE LA RÉVOLTE AUX DÉSILLUSIONS



Commentaire sur ce point d'Eric Woerth, ministre du Budget : «Si c'est uniquement payer pour voir et pacifier le territoire, ça ne sert à rien. Ce qui compte c'est que la Guadeloupe revienne sur des bases nouvelles.»



.On peut donc envisager à moyen terme de nouveaux mouvements de contestation en Guadeloupe contre telle ou telle retombée négative issue de la situation actuelle. Leur règlement devrait alors être très différent de celui du conflit actuel.

Bonjour,



En effet, les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer. C'est le prix à payer pour conserver ses cailloux dans la mer des Caraïbes...



En les rendant totalement assistés, ils perdent toute prétention à l'indépendance (et oui, être indépendant, c'est aussi se mettre au travail...)



Rappelons que le tourisme en Martinique et Guadeloupe sont en chute libre depuis une quinzaine d'années. Il faut dire que de tels comportements (LKP) sont dignes du plus profond sous-développement et n'incitent pas à y passer des vacances...



Quant à cette histoire des prix qui coûte plus cher, il n' y a pas besoin d'avoir fait Saint Cyr pour comprendre que l'envoi de produits sur des îles a un prix...



Personnellement, je leur aurai coupé le gaz et l'électricité...



Pour info :

- l'Etat est le premier employeur dans les Dom-Tom : entre 40 et 45 % des emplois

- l'UE apporte un soutien financier spécial aux DOM-TOM de 4 milliards d'Euros pour la période 2007-2013.

- Quant à la France : + 900 millions d'euros pour 2009 et maintenant 600 millions en plus.



voir le rapport en 2003 sur le site l'Assemblée nationale de Marc Laffineur.





Pierre