Bjr,
Dans son discours de politique générale, Francois Fillon a confirmé les réformes promises par Sarkozy.
On voit cependant, au plan purement économique, qu'aucune réforme radicale n'est entreprise : le déficit public ne sera pas réduit, celui des comptes sociaux très légèrement et on nous promet même un nouvel impôt, la fameuse TVA sociale... La réduction du nombre de postes de fonctionnaires va se faire à pas comptés : 30.000 l'an prochain sur 5 millions de postes, ce qui donnerait environ 15 années pour une diminution de seulement -10% des postes. A comparer avec le Portugal, par exemple, qui va les réduire de -40% en 5 ans. Par ailleurs, aucune réforme des structures de l'Etat n'est prévu, ni sur les dépenses ni sur la multiplicité des structures.
Cela est assez conforme au puissant quinconce Saturne-Uranus actuel, qui a signé à mon avis la victoire électorale de sarko : des réformes, oui, mais à dose modérée...
La politique de Fillon, c'est donc du conservatisme réformateur et non une véritable "rupture".
A ce stade, on peut se demander si la France, très sensible aussi et principalement au cycle Jupiter-Neptune, n'est pas en train de ne faire que les choses à moitié. Or, le cycle Jupiter-Neptune ne se renouvelera qu'en 2009. On est donc en fin de cycle, ce qui est toujours peu favorable, et cela peut expliquer la timidité des réformes malgré les effets d'annonce.
En 2009, on pourrait envisager une accélération des réformes car, bien entendu, si celles qui sont annoncées produisent des effets positifs, on peut quand même se demander s'ils ne seront pas insuffisants. A moins que cela ne s'accélère déjà en 2008, sous l'influence de la conjonction Jupiter-Pluton de fin 2007 qui influe également sur la France.
Mais si rien ne s'accélère avant 2009, on aboutira, en même temps que la conjonction Jupiter-Neptune à une opposition Saturne-Uranus. Cela pourrait impliquer que les réformes ne sont plus possibles ou souhaitables...
Le créneau pour réformer est donc réduit car, à partir de 2010 et de configurations de plus en plus négatives, il sera sans doute trop tard pour réformer.
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