SARKOZY AU PIED DU MUR

[Jean-Francois Richard]

Sarkozy au pied du mur

Les marchés ont atteint de nouveaux petits sommets sur la semaine écoulée, bénéficiant à notre avis de la bonne position de Mars vis à vis d'Uranus, renforcée par une Nouvelle Lune en conjonction d'Uranus. A présent, ils vont devoir affronter le passage du Soleil à l'intérieur de la plage de l'opposition Saturne-Uranus, ce qui devrait leur valoir une correction baissière. On reparlera sans doute de problèmes bancaires ou dans l'automobile, des taux d'intérêts et des déficits en Europe ou ailleurs…

Ce week-end va par ailleurs avoir lieu le second tour des élections régionales françaises. Echéance importante pour la politique française car, comme nous l'avons souligné depuis décembre dernier, il s'est produit une conjonction Jupiter-Neptune. Or, cette configuration provoque régulièrement une crise politique en France, suivie d'une remise à plat et souvent d'un virage politique parfois important : ce fut le cas en 1997 avec le retour inopiné des socialistes au pouvoir avec Lionel Jospin, en 1984 avec le remplacement de Pierre Mauroy par Laurent Fabius et un tournant à la fois libéral et d'austérité, en 1972 avec le départ honteux de Jacques Chaban Delmas et l'abandon de son projet de "nouvelle société", en 1958 avec la mort de la 4ème République et l'instauration de la 5ème, en 1945 avec les élections à l'Assemblée constituante qui fondera la 4ème République… Quant à la première République de 1792, elle aussi a été fondée juste après le passage d'une conjonction Jupiter-Neptune.

Notons aussi, puisque l'on reparle d'Henri IV en ce moment avec un téléfilm qui vient de passer sur France 3, que le Roi de Navarre a pris son envol pour le trône de France en remportant en 1587 la bataille de Coutras contre Henri III dans la foulée d'une conjonction Jupiter-Neptune. Cela lui ouvrira la voie du trône en moins de deux ans… Charlemagne lui-même a bénéficié d'une conjonction Jupiter-Neptune en 769 pour réussir à imposer son pouvoir personnel sur les deux années suivantes.

Ce rapide panorama montre à quel point la France dépend souvent (mais pas uniquement…) des relations entre Jupiter et Neptune. Nous nous retrouvons ainsi logiquement dans une période de crise politique, qui s'est manifestée au premier tour des Régionales par la défaite cinglante de l'UMP. Voilà toute la politique de Nicolas Sarkozy remise en question depuis son élection en 2007, ce qui n'est pas rien… Sa politique d'ouverture à gauche pour enterrer le PS a échoué et, au contraire, il a remis en selle le Front National en écœurant son propre électorat. Comment celui-ci aurait-il pu approuver, en particulier, la multiplication des impôts comme la taxe RSA, la taxe carbone, la TVA sociale, les impôts supplémentaires sur le poisson, les clés USB, les mutuelles, les contrats d'Assurance-vie ou la non suppression de l'ISF au profit de ridicules usines à gaz ? Le résultat est là, sans appel.

Le second tour des Régionales validera peu ou prou l'échec de la politique sarkozyste, politique qui n'a rien réformé et a, au contraire, contribué à accentuer le danger mortel des déficits publics et sociaux. Finalement, Sarkozy, si l'on veut caricaturer un peu, n'a fait qu'entraîner un peu plus la France vers l'abîme grec…

Le succès socialiste tient à notre avis à un contexte général, qui favorise désormais la gauche de façon générale. Depuis le printemps 2009, s'est en effet noué une relation favorable Uranus-Neptune (demi-sextile de 30°) qui, Neptune se trouvant valorisé, contribue à mettre en avant les différents courants de gauche et notamment sociaux-démocrates. On l'a vu lors d'élections récentes au Japon, au Portugal, en Grèce et en Roumanie. On va sans doute le constater aussi en Italie avec les Régionales d'ici la fin du mois… Même en Grande-Bretagne, les Travaillistes de Gordon Brown remontent fortement dans les sondages pour les législatives de mai prochain, même si cela ne leur assurera pas automatiquement la victoire.

La gauche française bénéficie donc de ce courant neptunien en sa faveur, tandis que le Front National, à l'image d'autres formations d'extrême-droite de par le monde, profite de son côté de la lente montée en puissance d'un carré Uranus-Pluton. Saturne agressant cette année Pluton de son côté, ce sont les formations de droite traditionnelles qui se retrouvent sur la défensive et les extrêmes de droite favorisés, comme on l'a vu récemment en Autriche, aux Pays-Bas et en Israël, sans oublier bien sûr le vote des Suisses pour interdire les minarets.

La situation actuelle de tension entre Saturne et Pluton, si l'on se réfère à l'histoire de la droite française et notamment sa composante gaulliste, devrait ouvrir une crise interne plus ou moins grave au sein de l'UMP. En fait, celle-ci est déjà ouverte, dans la foulée du premier tour des Régionales : il n'y a qu'à écouter les premières voix discordantes, qui vont se multiplier après le second tour… Cette crise va certainement se poursuivre sur les mois à venir, car la mauvaise relation Saturne-Pluton n'a pas encore atteint son apogée qui viendra avec l'été prochain. Situation tout à fait délétère à droite en perspective, par conséquent…

Reste à apprécier les effets de la conjonction Jupiter-Neptune qui, en règle générale, provoque un virage politique. La constante est au moins un changement de Premier ministre, même s'il n'apparaît pas acquis aujourd'hui que François Fillon doive quitter Matignon. Cela apparaît en tout cas possible et, selon l'historique des conjonctions Jupiter-Neptune, assez probable.

Mais le changement de cap s'arrêterait-il au seul changement de Premier ministre ? On peut penser que non, tant l'UMP a pris une claque retentissante. A partir de là, on peut envisager d'autres hypothèses, sans pour autant trancher entre elles car l'astrologie moderne ne le permet pas :

- Des élections générales anticipées ne sont pas impossibles et, dans ce cas, le succès de la gauche est des plus probable en raison de la relation Uranus-Neptune. Martine Aubry deviendrait alors Premier ministre (ou présidente ?) pour mettre en œuvre une politique encore plus à gauche que celle du tandem Sarkozy-Fillon. Il y aurait bien un grand virage politique, même s'il ouvrirait sans doute à brève échéance une grave crise à cause des déficits que la gauche française méprise avec la même insouciance que l'a fait la classe politique grecque.

- Un nouveau Premier ministre est nommé par Sarkozy ou peut-être Fillon est-il gardé mais en tout cas pour mener une nouvelle politique. Dans ce cas, on voit mal un tournant à gauche puisque la politique actuelle du président est déjà une stratégie teintée de rose. Mais peut-être les déficits qui frappent à la porte de toute l'Union européenne, et notamment de la France dont l'agence Moody's vient d'estimer que sa notation Triple A était menacée, imposeront-ils de gré ou de force un tournant à droite. Dans ce cas, le changement politique serait apporté par un grand plan d'austérité pour éviter une situation à la grecque…

A priori, on peut sans doute penser qu'un virage à droite et un plan d'austérité, déjà esquissé partiellement par Eric Woerth et François Fillon en janvier dernier (économiser 50 milliards par an), est la solution la plus crédible car la plus rationnelle à envisager. Mais cela n'est nullement écrit d'avance. Les repères sont là mais ils ne permettent pas d'en déduire un scénario achevé, sous peine de tomber dans la politique-fiction.

Vendredi 19 mars 2010

[Jean-Francois Richard]

2EME TOUR DES REGIONALES FRANCAISES :

LA DÉROUTE DE SARKOZY


Le 2ème tour des Régionales est une caricature : déroute complète de l'UMP, succès socialistes et belle victoire du Front National.

- Le succès socialiste est tout entier inscrit dans le basculement à gauche indiqué, de façon générale, par le relation harmonieuse entre Uranus et Neptune.

Pour autant, les astres ne connaissant pas la morale, toutes les déclarations des dirigeants socialistes hier soir montrent à quel point ils sont enfermés dans leur bulle bureaucratique et soviétisante. Leur seule programme est toujours plus de dépenses publiques pour leur clientèle (fonctionnaires, agents de l'Etat, assistés et subventionnés). C'est une politique "à la Grecque" qu'ils revendiquent, l'énarque Martine Aubry en constituant à elle seule un spectaculaire symbole d'irresponsabilité...

- L'échec de l'UMP tient autant à la dernière conjonction Jupiter-Neptune (exigence d'un virage politique profond) qu'à la mauvaise relation Saturne-Pluton (carré en 2010) qui provoque systématiquement des crises dans les partis conservateurs. L'UMP est donc groggy et n'a pas de politique de rechange à l'étape actuelle. Elle ne comprend pas sa défaite et les règlements de comptes comme les divisions vont maintenant s'étaler au grand jour. La rise du camp "majoritaire" est ouverte...

- Le Front National a réuni davantage de suffrages qu'au premier tour. Cela montre la force d'un tel vote, la baisse de l'abstention entre les deux tours ayant surtout profité au FN. Et non à l'UMP qui pensait rallier des abstensionnistes du premier tour. Incidemment, cela repose la question d'un désistement entre l'extrême-droite et la droite, comme cela existe entre l'extrême-gauche et la gauche. Après tout, on peut sûrement considérer qu'il n'est pas plus honteux pour la droite d'accepter les suffrages de ses extrêmes qu'il n'y en a pour la gauche. Les crimes de Staline ne valent pas mieux que ceux d'Hitler...

Cela conforte notre analyse sur une montée en quelque sorte "irrésistible" de l'extrême-droite de façon générale. A cause du conflit entre Saturne et Pluton actuellement, mais aussi et surtout parce que monte un conflit plus important entre Uranus et Pluton. Le FN pourrait d'ailleurs profiter de la prochaine conjonction Jupiter-Uranus (juin 2010 et janvier 2011), à laquelle il semble très sensible. Un passage de témoin entre le père Jean-Marie et la fille Marine est en cette occasion possible (congrès du FN fin 2010 ou début 2011). Or, Marine Le Pen constituerait très probablement un chef beaucoup plus attractif pour le FN...

Sur le fond, il doit maintenant y avoir amorce d'un changement de politique gouvernementale, à cause de la conjonction Jupiter-Neptune :

- A Gauche. Le gouvernement ne peut guère mener une politique plus à gauche que celle entreprise depuis 2007. De ce point de vue, un virage à gauche ne peut se produire que par des élections anticipées (présidentielle ou législatives) et le succès de la gauche qui serait alors logique et favorisé par le duo Uranus-Neptune.

Une nuance peut être apportée. La gauche peut rester dans l'opposition jusqu'à la présidentielle de 2012 qu'elle remporterait, les régionales de 2010 apparaissant alors comme le début de son envol vers le pouvoir national. Ce fut le cas pour Charlemagne ou Henri IV après une conjonction Jupiter-Neptune, leur conquête totale du pouvoir ayant pris dans les deux cas environ 2 ans. Notons cependant que ce cas de figure est assez exceptionnel et, normalement, le changement à attendre d'une telle configuration se produit dans les 6 à 8 mois maximum. Or, la conjonction Jupiter-Neptune a eu lieu en décembre dernier...

- A droite. Dans ce cas, le gouvernement devrait non seulement être remanié mais également avoir un nouveau Premier ministre. On parle dans cette optique de Jean-François Copé. Reste à savoir si cela engendrerait un virage à droite car, pour le moment, on n'en voit aucun prémisse.

Dans un tel schéma, la crise des déficits pourrait être un aiguillon sur les semaines et mois à venir, au moins jusqu'à l'été prochain. A gauche comme à droite, on ne veut toujours pas voir le danger mortel des déficits. Mais celui-ci est bien réel, comme le montre l'évolution tragique de la Grèce, et il pourrait frapper des pays de premier plan (comme la France) plus rapidement qu'on peut le supposer. De notre point de vue, c'est dés cet été (Saturne-Pluton) ou seulement à partir de 2012 (Uranus-Pluton). Si cela débute (car ce ne sera de toute façon qu'un commencement) sur les mois qui viennent, ces déficits insupportables et infinançables pourraient alors être à l'origine du changement politique à attendre.

Notons qu'un tel "virage" politique à notre préférence depuis longtemps, car il nous semble que Nicolas Sarkozy a "plutôt" des chances de se faire réélire en 2012 s'il est à nouveau candidat. Cette prévision est toutefois plus fragile que celle que nous avions faite sur son élection en 2007.

Conclusion : au plan général, il est tout à fait inquiétant de voir la gauche comme une cigale insouciante des déficits et une droite qui n'en parle que pour mieux les oublier aussitôt. Si le virage politique à attendre n'apporte aucune solution sur ce plan, une évolution "à la grecque" sera alors sans doute impossible à éviter, que ce soit dés les prochains mois ou seulement à partir de 2012.

[Pierre11]

Merci pour ce bon résumé de la situation et des perspectives politiques futures.

Je rajouterais que le score de Ségolène Royal (60% pour sa liste) nous permet de constater que sa popularité en province est toujours très élevée (d'ailleurs plus qu'en 2004), alors que les médias parisiens l'a voyée déjà morte politiquement.
Les primaires organisées par le parti socialiste vont être passionnantes à suivre.
Notons déjà la grande similarité des aspects planétaires dans le ciel à ceux du thème de Royal début mai 2012. A suivre...

Pierre11

[Pierre11]

Pour info :

- Dominique de Villepin va lancer un nouveau parti politique jeudi 25 mars 2010.

- mais ce nouveau parti devrait être créer officiellement en juin 2010, donc lors de la conjonction Jupiter-Uranus.

Pierre11

[Jean-Francois Richard]

REGIONALES FRANCAISES :

LA PARALYSIE DE L’EXECUTIF

Le remaniement ministériel ne correspond pas au changement attendu par nos indicateurs (conjonction Jupiter-Neptune de décembre dernier).

On y voit seulement les habituelles combines politiciennes : Martin Hirsch qui va gentiment et grassement aller pantoufler à la tête d’un énième machin, le “service civique”; un centriste au nom éphémère, gras et pansu, qui va aller se dépenser à la tête de la jeunesse et des sports; un chiraquien favorable à la hausse de la fiscalité, François Baroin, qui va prendre le Budget.

Comme dans toute difficulté, la majorité présidentielle resserre donc un peu les rangs sans rien changer. Jospin n’avait pas procédé différemment en 2000 en remaniant son gouvernement pour y faire entrer de vieux éléphants comme Jack Lang. L’UMP et le président sont gravement touchés par le désaveu qui, outre la victoire de la gauche, apporte également un grand succès pour le Front National : jusqu’à près de 40% des suffrages dans certaines communes du Nord ou de Paca et près de 20% globalement dans les régions où il se présentait.

Notons par ailleurs les très bonnes prestations de Marine Le Pen qui, loin des propos caricaturaux de son père, tient un langage de bon sens qui ne peut que séduire bien au-delà du FN. De notre point de vue, le FN n’en demeure pas moins, intrinséquement, un parti de type fasciste.

Le remaniement de Sarkozy n’accouche donc que d’une souris.

Cela confirme au moins les deux hypothèses émises hier (cf. ci-dessous) :

Le succès socialiste est tout relatif car il ne se traduit qu’en pourcentage et non en nombre de voix. Il est cependant réel au simple plan électoral. Dans ces conditions, la victoire socialiste et écologiste aux régionales ne fait que préfigurer une prochaine victoire à la présidentielle prévue pour 2012 (cas de Charlemagne ou Heni IV évoqué hier). Sauf changement de calendrier électoral qui, dans ce cas, pourrait voir, la gauche revenir au pouvoir plus tôt.

La période demeure transitoire et c’est “par la force” que sera imposé un réel changement de politique. Nous pensons bien sûr aux déficits, si absents du débat politique alors qu’ils constituent à notre avis le débat majeur et incontournable. Si la crise grecque contamine les autres pays européens excessivement endettés (de façon structurelle les pays latins comme le Portugal, l’Italie et la France; de façon plus conjoncturelle l’Espagne, la Grande-Bretagne ou l’Irlande et les pays de l’Est hors zone euro), la France pourrait alors rapidement suivre une “évolution à la grecque”. Cela correspondrait dans ce cas aux effets du carré Saturne-Pluton en 2010, renforcé par l’approche du plus important carré Uranus-Pluton qui se met lentement en place jusqu’à son installation complète entre 2012 et 2015-2017. Dans tous les cas, on ne coupera pas à une crise mondiale des déficits et la France en subira évidemement toutes les conséquences après 35 années de laxisme et de clientélisme irresponsables...

Si les déficits doivent déjà provoquer une crise financière et politique en France cette année (surtout l’été prochain dans cette optique), un virage politique à droite demeure possible. C’est finalement le seul espoir que l’on peut avoir pour que, enfin soit pris en compte les nécessaires adaptations. Même si cela se ferait alors sous la contrainte et dans la douleur. Cela impliquerait alors un changement de Premier ministre (Jean-François Copé ou Eric Woerth ?) et un grand plan de rigueur, mélangeant sans doute économie et hausse de la fiscalité. Ce dernier, adopté et engagé trop tard, plongerait le pays pour différentes raisons mais surtout à cause d’une fiscalité exorbitante (c’est déjà le cas...) dans une crise très, très longue et douloureuse. A défaut d’un tel plan de rigueur dés cette année, le problème serait simplement renvoyé en 2012 et sa solution serait encore plus catastrophique, le pays étant davantage ruiné par les déficits qui se cumulent minute après minute à présent...

Notons aussi, en cas de pareille évolution dés cette année, que ce virage “à droite” pourrait bien sûr être entrepris par un nouveau Premier ministre de droite. Mais si la gauche devait accéder au pouvoir plus rapidement, grâce dans ce cas à des élections anticipées (présidentielle ou seulement législatives), le virage “à droite” serait également évident en dépit des propos insouciants tenus actuellement par la gauche. Observez Andréas Papandréou en Grèce, il a beau vitupérer contre les spéculateurs ou essayer tous les chantages sur l’Union Européenne, il mène bel et bien une politique de droite, tout socialiste qu’il soit... Idem au Portugal ou Manuel Socrates, beaucoup plus responsable que Papandreou en Grèce, essaye de prendre les devants d’une crise des déficits en réduisant le train de vie de l’Etat... Idem aussi en Espagne où Jose Luis Zapatero essaye également de sauver l’Espagne avec un sens certain des responsabilités. Tout cela sera-t-il suffisant ? On peut en douter. Toujours est-il qu’il y a des socialistes responsables, mais qu’ils ne sont ni grecs ni français...

En conclusion, avouons simplement notre profond pessimisme sur le destin de la France. Si au lendemain des Régionales, il y a un changement important, c’est seulement l’enterrement du mythe sarkozyste de son élection de 2007. Non, il n’était pas libéral dans un pays très soviétisé et il n’a rien réformé du tout. Le nombre de fonctionnaires a continué à augmenter, les déficits se sont envolés, aucune baisse des impôts n’est intervenue et ils ont au contraire augmenté, aucune réduction du train de vie de l’Etat n’a eu lieu, aucun copinage ou clientélisme n’a été supprimé. On n’a eu qu’une médiocre présidence “bling-bling”... A ce que l’on en voit aujourd’hui, que ce soit dans quelques mois ou seulement dans deux ans, la France va connaître une crise des déficits qui sera sans doute l’une des pires de son histoire.

[Jean-Francois Richard]

Ca tangue visiblement dans l'exécutif... Un nouveau premier ministre prochainement ?

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/0 ... ident-.php

[jupiter29]

bonsoir,

Sous l'effet de la crise et du plan de relance, le déficit public de la France a explosé à 7,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2009 tandis que la dette a bondi à 77,6% du PIB, des records historiques qui devraient encore être battus cette année.

Selon des résultats provisoires publiés mercredi par l'Insee, le déficit public (Etat, comptes sociaux et collectivités locales) aura certes augmenté légèrement moins que prévu par le gouvernement, qui tablait jusqu'à présent sur 7,9% du PIB.

Mais il est tout de même passé de 3,3% des richesses produites en France en 2008 à 7,5% l'an dernier, pour atteindre 144,8 milliards d'euros. Et il devrait encore augmenter cette année pour s'établir à 8,2% du PIB.

[PIERRE]

Je vois pas effectivement comment la France va se sortir de la crise des déficits. D'autant plus en ce moment quand je vois les débats consternants autour du bouclier fiscal.

Que la gauche y soit opposée c'est normal compte tenu de leur idéologie. Mais depuis une semaine le bouclier est critiqué par plusieurs personnages politique de droite et cet après midi par plusieurs chefs d'entreprises sur BFM.

Ce qui me choque dans cette affaire c'est pas qu'on soit pour ou contre. C'est qu'à aucun moment, mais alors à aucun moment, je n'ai entendu ces responsables dire qu'il faudrait une saine gestion budgetaire, à commencer par dépenser moins que ce que l'on gagne (ou au moins autant mais on a une telle dette...). Je ne l'ai entendu nulle part.

On peut discuter du volet recette mais si c'est pour pas aborder le volet dépense, c'est se foutre de la gueule du monde. La droite est paumée en ce moment, ils ne pensent qu'à leur réélection alors haro sur le bouclier fiscal. Pas pour lutter contre le déficit public ... mais parce que la mesure est très impopulaire. Faut soigner les électeurs et quand on a pas d'autres idées..

Et quand j'entends ces chefs d'entreprise dire peu ou prou la même chose , alors que ce sont des gestionnaires , les + et les - ils connaissent qd même, je me dis qu'on est vraiment mal embarqué. Je vois plus trop qui est capable de mener une politique de redressement des finances publiques. Personne n'en a été capable depuis 40 ans, quand il en était encore temps et que cela pouvait être géré en douceur. Maintenant qu'on est au bord du précipice, je crois qu'il faut se résoudre à boire le calice jusqu'à la lie

Bref reste plus qu'à racler les fonds de tiroir et plumer les derniers poulets bien gras (je vous rassure j'en fais pas parti) et dépensons les derniers biftons.ça me fait penser au titanic ou les gens chantaient avant de couler. Y avait plus rien d'autres à faire

[Jean-Francois Richard]

Touchant, ton message, pierre. Hélas, si réaliste, je crois.

[Jean-Francois Richard]

Un petit constat supplémentaire : rien ne va plus pour sarko...

C'est un ouragan qui s'est visiblement levé, contre toutes les réformes ou seulement réformettes qu'il a faites depuis 2007 :

- Bouclier fiscal : il est critiqué de toutes parts.
- ISF : il n'a pas voulu le supprimer et, à présent, même la gauche accepte de se débarrasser de ce fléau économique et social.
- Exil fiscaux : il s'agissait d'arrêter l'hémorragie, mais rien n'y fait, il a eu plus d'exils en 2008 qu'en 2007.
- Défiscalisation des intérêts d'emprunts sur l'immobilier : ils n'ont pas servi à favoriser l'accession à la propriété.
- Pub sur la la télé publique : l'europe a mis son veto à une taxe finançant la mesure partiellement, donc on parle maintenant de laisser la pub avant 20 heures mais pas après : comprenne qui pourra...
- mariage avec carla : cela devait mettre un terme au feuilleton sentimental de sarko, mais il y a une nouvelle rumeur chaque semaine.
- Grenelle de l'environnement : sarko se voulait écolo-bobo, mais le plus bobo-ecolo nicolas hulot a claqué la porte.

J'en oublie beaucoup, mais chacun peut compléter la liste...