La semaine écoulée a vu les marchés d'actions stagner après leur forte purge des semaines précédentes. Un certain équilibre a ainsi été atteint, même s'il est évidemment fragile.
Au plan négatif, nous avons toujours une opposition Saturne-Uranus et un carré Saturne-Pluton. On en voit presque tous les jours les effets pernicieux… Le tandem négatif Jupiter-Uranus est notamment en relation avec le secteur bancaire, le crédit et les taux directeurs des banques centrales. Or, le secteur qui sous-performe le plus depuis le début de l'automne dernier est justement… celui des banques. Mais ce n'est pas tout, la semaine écoulée ayant été riche en illustrations de l'impact de cette opposition Saturne-Uranus. En effet, la Chine a annoncé qu'elle augmentait les réserves obligatoires des banques, ce qui revient à une hausse des taux à peine déguisée; et parallèlement, le président de la Fed, Ben Bernanke, a déclaré que le taux d'escompte américain allait prochainement être revu à la hausse. On a donc des restrictions de crédit, ce qui est typique d'une relation négative entre Saturne et Uranus.
D'une autre côté, le carré (angle négatif de 90°) Saturne-Pluton concerne spécifiquement l'endettement, notamment celui des Etats. Inutile de s'appesantir sur la faillite de la Grèce ou de Dubaï ces dernières semaines… Mais cette relation astrale désastreuse n'a peut-être pas fini de faire parler d'elle. Il reste d'abord à connaître le détail du plan de sauvetage des tricheurs grecs par l'Union Européenne. Un sujet évidemment délicat, surtout quand on voit l'irresponsable Premier ministre Grec, Georges Papandréou, le troisième de ce clan politique Papandréou à exercer le pouvoir, estimer fort doctement (du moins le pense-t-il) que "l'Union européenne ne mesure pas sa force" contre la spéculation internationale… Nul doute qu'un dirigeant politique un peu réfléchi se serait bien gardé d'aller faire de la provocation en pareille circonstance ! Surtout quand les "familles" Papandréou ou Caramalis, au pouvoir successivement depuis plus de 40 ans, n'ont cessé de mentir sur l'économie grecque… au point d'être aujourd'hui en faillite et ne plus pouvoir offrir à leurs concitoyens le moindre espoir avant plusieurs décennies !
Ces deux éléments négatifs de fond sont donc toujours à redouter. Si la spéculation se détournait un peu de la Grèce pour s'en prendre à l'Espagne, par exemple, on peut rapidement mesurer que l'on changerait totalement de dimension dans la crise des déficits. Or, on ne peut pas être certains que cela ne se produira pas…
Pourtant, le rebond des marchés est intervenu il y a une semaine grâce à Jupiter. Le mastodonte de notre système solaire a ainsi stoppé leur chute, grâce à une double relation positive avec Saturne d'un côté et Pluton de l'autre. L'Union Européenne s'est ainsi trouvée obligée de voler au secours des tricheurs grecs… et les marchés se sont stabilisés.
Mais il y a peut-être plus important. Jupiter est en effet passé en conjonction de Neptune fin 2009 et va dans quelques mois se retrouver également en conjonction avec Uranus. Ce faisant, la planète met en valeur, au cours de ce long passage, le duo harmonieux Uranus-Neptune. Celui-ci correspond aux plans de relance par la consommation et à notamment à la reprise économique qui est en cours aux Etats-Unis. Elle est fragile, certes, mais elle est présente… Ne parlons évidemment pas de l'Europe qui, pour sa part, ne pourra pas connaître de reprise avant de longs mois si ce n'est un ou deux ans comme c'est le cas habituellement. Mais le meilleur espoir pour les marchés est évidemment cette reprise économique…
Jupiter est donc un allié de poids pour l'économie occidentale et pour les marchés. Sera-t-il suffisant à présent pour contenir les pressions négatives ? On va le voir rapidement… Toujours est-il que durant le week-end des 13 et 14 février se produit une Nouvelle Lune. C'est déjà haussier "en soi" sur le très court terme, c'est à dire 24 ou 48 heures. Mais c'est secondaire car le plus important est que cette lunaison se produit en conjonction de Neptune et au demi-sextile (angle favorable de 30°) d'Uranus. Elle devrait donc, en bonne logique, animer la relation favorable Uranus-Neptune qui est déjà valorisée potentiellement par Jupiter…
Les marchés devraient donc essayer de prendre un peu de hauteur. Reste à savoir si ce sera suffisant pour contenir durablement toutes les pressions négatives encore à l'œuvre, notamment celles que provoque le danger mortel des déficits pour les économies européennes.
Vendredi 11 février 2010
Jean-François Richard
www.bourseanticipations.com
