par Jean-Francois Richard » Sam 29 10 11 12:26
J'ajouterai autre chose...
On ne peut pas toujours "tout" prévoir et, parfois, il faut que l'on voit l'enchaînement des événements et leurs premières réactions à certaines indicateurs planétaires pour envisager la suite.
L'exemple de cet été est à ce titre éclairant, à mon avis. Il y avait le "risque" de voir les marchés baisser jusqu'en septembre, surtout en août évidemment. Mais c'est quand la dette italienne a connu ses premières attaques début juillet que cette "thèse" pouvait prendre davantage de poids et même devenir le scénario central de l'été. Cela a été mon cas...
Quant à la volatilité et la profondeur d'un mouvement, c'est encore autre chose je pense... On peut assez facilement prévoir par exemple un mouvement de baisse autour de -20% par exemple. Mais plutôt -30% ou -40% que -20%, là , c'est beaucoup plus difficile. On peut le faire à titre purement intellectuel, bien sûr, mais le risque est d'exagérer un mouvement de baisse. Donc, la seule raison incite le plus souvent à être plus modéré dans l'approche de la baisse et, finalement, cela ne change pas grand chose au résultat prévisionnel : on peut affiner au fur et à mesure : sion est déjà à -20% mais qu'on a toujours des indicateurs négatifs devant soi, eh bien ce n'est pas compliqué d'indiquer qu'il reste de la marge à la baisse et que cela peut atteindre -30%, voire ensuite -40%.
Je veux dire par là qu'on ne peut pas déconnecter de la réalité économique et boursière en prévoyant "tout" longtemps à l'avance avec les seuls cycles planétaires. Il faut sur ce plan un peu plus de modestie je pense... @+