Bonjour à tous.
Si nous commençons une nouvelle année, tout dans la perspective n'est pas neuf. Voici un homme, Alain Juppé, qui, il y a dix ans, prenait sa retraite. La fatigue, les cadences, et bien sûr l'épuisement. Il prenait sa retraite, c'était légitime, il avait cotisé.
Mais la retraite venant, son traitement... non c'était pas ça, la pile de talbins n'était pas suffisante, manque d'épaisseur. Aussi comme tous les nécessiteux de la République, comme les Jack Lang, les Lionel Jospin, les Giscard de Valery et autres miséreux institutionnels, il avait repris du service, retroussé ses manches, il était de nouveau rentré dans la moulure. Et on se disait "Quand on pense, à cet âge-là , que des gens doivent encore travailler... Quelle honte !"
Aujourd'hui, il paraît que c'est l'homme de la situation, pas seulement de celle qu'il s'est créée de toute pièce, mais également de celle du pays qui aurait besoin, dit-on, d'un renouveau politique. Ce serait donc l'homme de l'avenir, celui qui incarne le mieux le renouveau.
Les partis politiques étant essentiellement des maisons de retraite, de voir ce vieillard de soixante-dix ans, redevenu fringant à force de refuser la retraite où il s'était précipité sans le moindre retard, ça leur a donné l'idée de refaire les peintures au centre-droit, l'"UMP" est ainsi devenue "Les Républicains". La peinture c'est important. Le PS y songe aussi.
Actuellement les politiques tentent désespérément de nous amuser avec une réforme institutionnelle mineure sans grand intérêt au lieu de nous entretenir de la seule réforme institutionnelle susceptible d'apporter non pas du renouveau, mais du nouveau et de l'important, la participation du peuple aux décisions majeures concernant celui-ci. Chez les Suisses, ils appellent ça la votation. Mais alors là sur le sujet, silence total, les mouches on les entend voler, c'est un concerto, ça bzzzzzzz dans tous les coins.
Là , le Juppé, on l'entend plus. Faut dire, à sa décharge, que les Français il les estime trop pour les engager à ce point dans les responsabilités, surtout les responsabilités les concernant bien sûr. Il a l'âme du chef, du papa, et les gamins doivent rester à leur place, donc rien sur les votations, par contre sur la déchéance de nationalité ou sur l'indignité nationale, il est foutu d'écrire un livre, et Hollande pareil.
Comme quoi en politique, il n'y a pas que la peinture d'important, les livres aussi c'est important... très important... les livres.
http://www.lefigaro.fr/politique/2016/0 ... llande.phpJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)