Par la grâce de la maire de Paris, les traditionnels kiosques parisiens Haussmanniens feront bientôt partie de l'histoire.
Les kiosques à journaux de Paris vont faire peau neuve, plus fonctionnels, mieux chauffés, innovants et plus pratiques pour les kiosquiers, et avec un design épuré "inspiré des ateliers et toits parisiens".
Le maître d'oeuvre en sera la société Médiakiosk pour la modique somme d'environ 50 millions €.
Depuis 2005, Médiakiosk s’est vu confier par la ville de Paris, une délégation de Service Public (renouvelée en 2010) pour assurer la gestion, l'animation et le développement du réseau des kiosquiers dans la capitale.
Médiakiosk est une filiale de JCDecaux (affichage, autolib et vélib), actionnaire majoritaire aux côtés de Presstalis (ex NMPP inféodées à la CGT) et de trois éditeurs (le groupe Figaro, le groupe Le Monde et depuis juin 2015 Altice Media Group).
Altice, (maison mère de Numéricable) est ce groupe localisé au Luxembourg, dont le chevalier d'industrie "cost killer" propriétaire des lieux est un certain Patrick Drahi, clône puissance 10 de Bernard Tapie, endetté à hauteur de 36 mds €.
Lequel, en raison des crédits qu'il devra rembourser, s'il y arrive, est artificiellement propriétaire de presse (l'Express, entre autres), de téléphonie (SFR) et de TV (ensemble RMC, BFM etc).
L'ennemi c'est la finance proclamait le géniteur de l'enfant d'Anne Hidalgo, il n'y a guère.
Comme le disait si justement Henri Queuille, "les promesses électorales n'engagent que les électeurs".
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