Quand tu passes par Fassin, surtout si tu reviens de vacances, tu deviens méfiant, tu évites de t’aveugler à la sous-représentation des femmes et des minorités raciales. Et si tu comprends pas le jargon, il paraît que c'est du français, il donne des cours, tu t'inscris.
Fassin, il se pose plein de questions qu'il comprend, ça en fait déjà un, les autres ont plus de mal, mais il donne des cours, c'est juste une question de temps pour capter l'intention du penseur, et c'est l'avantage des cours, ça peut durer plusieurs années, donc ça laisse du temps, le temps de s'accoutumer à la langue amphithéeuse.
Toutefois, une chose qu'on comprend tout de suite quand on lit Fassin, malgré la difficulté de ne pas s'aveugler à la domination intellectuelle de notre université, c'est qu'il faut se méfier. La méfiance, c'est important dans la pensée de Fassin, il faut se méfier de ne pas parler à la place d'un autre qui pourrait penser qu'on parle à sa place alors que comme tous les Français, il a voté pour qu'on parle justement à sa place, place vide d'ailleurs parce qu'il ne l'occupe jamais comme tout citoyen de la République française, c'est-à -dire de la monarchie du peuple absent.
Fassin, d'ailleurs à cet égard, après un emberloufi tout ce qu'il y a de plus scolastique, en vient, malgré toute la difficulté qu'il y avait à le faire, à poser cette question essentielle : que dirait-on si les seules représentations de la société française nous venaient d'Hollywood ? Il oblige ainsi son auditeur à considérer que la plupart des représentations françaises donnent le sentiment qu'on vit en France comme dans un film d'époque. Mais quoi de plus juste finalement ? Nous sommes toujours au temps des rois. Il y en avait des drôles, des rois, avant. Il n'y a aucune raison qu'on en n'ai pas aussi aujourd'hui. On le mérite bien, en tant que citoyen muet sur toute décision concernant le royaume, sauf à être représenté; et la représentation, Fassin nous le dit, faut s'en méfier.
Comment lui donner tort finalement, ça fait tellement les cocus la représentation. Il y a, paraît-il des retraités, qui ont voté pour son altesse Macron de l'Elysée... Ah ! la représentation !... Ca met en appétit; ça et les petits fours, les politiques adorent !
https://www.lemonde.fr/immigration-et-d ... 54200.htmlJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)