Bonjour à tous.
Taubira qu'on a vu récemment sur le radeau des Médusés, s'accrochant aux planches de son parti à la dérive, a encore des idées pour le naufrage. Elle vient de s'exprimer sur les "Gilets jaunes". Elle trouve dans ce mouvement une marque de vitalité de la démocratie au même titre que les « mouvements "Nuit Debout", "Occupy Wall Street", "Podemos". Mais elle ne trouve pas que ça, pif exemplaire planté au cap marin des grandes découvertes, elle hume le fricot d'une tambouille déjà servi et resservi qui la réjouit tant dans ses douillets conforts qu'elle nous en lance la vieille nouvelle comme un appel au regard vers une terre en vue, un monde nouveau, une splendeur de conformisme, petite partition pour métronome réglé à sa cadence.
Pour éviter de lui donner le sentiment d'une solitude sans retour, on tourne donc le regard vers cette brume d'espoir et malheureusement on n'y découvre que de la fumée, une fumée toutefois avec quelques lourdes volutes : "C’est par la politique que l’on fait avancer les sociétés. Ces expériences ne peuvent donc être ni les lieux ni les moyens de conception de l’action publique. Les "gilets jaunes" seront peut-être une nouvelle génération de partis politiques, nous verrons dans vingt ans comment ça aura mûri. Les partis politiques sont nés de luttes sociales, de mouvements populaires et citoyens ".
Et finalement on se réjouit, en constatant que Taubira, malgré ses "visions" ne se porte pas si mal que ça, puisqu'elle ne manifeste finalement dans ses analyses qu'un rabâchage craintif assez dans l'air du temps, assez inside dans le milieu politique français. Mais la réjouissance sur son état de santé n'est pas tout, comme elle pose une énigme, le goût de la résoudre vient rapidement.
Le mouvement "Gilets jaunes" ne fait pas partie de l'univers politique, c'est ce qu'elle nous dit. Première difficulté, lors que la gauche n'a eut de cesse de clamer de manière aussi vigoureuse qu'amusante que "tout est politique".
Il s'agit d'une expérience qu'elle rapproche d'exercices scolaires, genre "Nuit debout", et qui n'a aucune capacité à fonder quelque mutation que ce soit. Deuxième difficulté, ça devient de plus en plus difficile.
Enfin, ce mouvement qui tient tout entier dans sa revendication phare, le RIC, c'est-à -dire l'avènement de la démocratie en France, se devrait pour être pris en considération venir se fonder en parti politique dont on appréciera la tenue dans disons... une bonne vingtaine d'années. C'est plus une énigme, c'est une rigolade. Ah ! elle est bien bonne ! Sacrée Taubira !
Tiens, tant qu'on y est dans la rigolade. T'en penses quoi, toi, Taubira du RIC ?
https://www.20minutes.fr/politique/2406 ... ne-taubiraJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)