Un "non" irlandais ?

[Jean-Francois Richard]

Bjr,



Les Irlandais votent demain jeudi sur le mini traité européen. Les sondages sont partagés, le "non" ayant cependant progressé ces dernières semaines et pouvant donc l'emporter.



Nous avons actuellement un repère négatif pour l'Union européenne (sesqui-carré Jupiter-Saturne qui sera exact le 26 juin précisément).



Ce facteur peu favorable ne nous donne évidemment pas la clé du scrutin irlandais. Il indique simplement une période de difficultés pour l'UE et la possibilité de certains revers. Ces derniers peuvent cependant ne pas dépendre du scrutin irlandais...



Cette précaution d'analyse étant précisée, on ne peut néanmoins qu'être inquiets du vote des Irlandais. Car si le "non" devait l'emporter, cela correspondrait tout à fait aux effets que peut provoquer notre paramètre défavorable pour la construction européenne. Dans ce cas, cela ouvrirait une nouvelle crise politique sur ce mois de juin.



En cas de vote négatif des Irlandais, la Commission européenne a affirmé qu'il n'y avait pas de "plan B". L'UE s'enfoncerait alors dans une crise, née du double "non" des Hollandais et Français en 2006.



Nous relevons toutefois que l'automne prochain devrait être très favorable pour l'Union Européenne (long trigone Jupiter-Saturne). Depuis l'an dernier déjà, nous avions indiqué que cette configuration positive devrait probablement permettre à l'UE de sortir de sa crise actuelle.



Pour le moment, ce facteur harmonieux a bien fonctionné puisqu'il s'est déjà produit en début d'année, au mois de janvier. Cela a correspondu à une première sortie de crise avec l'espoir de voir le mini traité proposé par Sarkozy être adopté.



Même en cas de vote "non" des Irlandais demain, il nous semble donc que l'automne prochain devrait permettre de remettre l'UE sur les rails. Après une crise de quelques mois, dans ce cas de figure... Un "plan B" n'existe pas à l'heure actuelle, mais on peut penser que les dirigeants européens en trouveront probablement un à l'automne prochain.



@+

[henri]

Le non est maintenant effectif,comme il fallait s'y attendre et comme tu en avais souligné la probabilité.

La suite,+positive?,à l'automne,donc..

[Jean-Francois Richard]

Bjr,



Effectivement, le non irlandais correspond bien aux effets du sesqui-carré jupiter-saturne de ce mois de juin et en fait évolutif depuis mars dernier.



Sarkozy et Merckel font aujourd'hui semblant que ce n'est pas grave et qu'il faut continuer le processus de ratification dans les pays qui ne l'ont pas encore fait. Mais il faut qu'un seul pays ne l'ait pas ratifié, en l'occurrence l'irlande, pour mettre à terre le mini-traité... C'est donc chose faite, comme l'a indiqué le luxembourgeois jc Junker.



La fin juin promet donc une belle foire d'empoigne sur le champs européen.



Cela dit, il nous reste heureusement le trigone jupiter-saturne, lui aussi évolutif depuis 2007. A l'automne prochain, il sera omni-présent de septembre à novembre et prolongera ses effets plus loins. On peut penser qu'une solution devrait être trouvée à ce nouvel imbroglio européen.



@+

[Jean-Francois Richard]

Bjr,



On s'attend maintenant à un "non" tchèque et, en plus, voilà un milliardaire brintannique excentrique qui conteste la validité de la ratification du traité par son pays. Blair avait auparavant promis un référendum, alors que c'est le Parlement qui a ratifié le texte...



On n'est pas sortis de l'auberge, quoiqu'en dise sarko qui se fait l'avocat de la méthode Coué en ce moment...



Malheureusement, on est en plein sesqui-carré jupiter-saturne et on en voit bien les dégâts : tout allait bien dans l'UE il y a moins d'un mois, maintenant tout va mal...



@+

[goldo]

lol britannique excentrique c un pleonasme

[Jean-Francois Richard]

Bjr,



Voilà maintenant sarko qui se prend le bec avec la commission européenne ! S'il avait vu le sesqui-carré jupiter-saturne, il l'aurait au moins fermé jusqu'en juillet. Mais non, faut qu'il donne des lecons à tout le monde...



@+

[Pierre11]

et maintenant c'est la Pologne qui dit non...

[Jean-Francois Richard]

Oui, et après la Pologne, il va sans doute y avoir la Tchéquie...



En plus, sarko commence sa présidence de l'UE en s'engueulant avec l'exécutif européen et menace de faire échouer les difficiles négociations à l'OMC par clientélisme auprès des agriculteurs (sans compter les restaurateurs).



Quand on n'est pas capable de faire les réformes nécessaires, on cherche des boucs-émissaires. Tant pis...