SOMMET DE COPENHAGUE : UNE COOPÉRATION POUR RIEN ?
Le réchauffement climatique est une réalité. En revanche, son origine est inconnue. Estimer que cela provient des émissions de CO2 n'est qu'une hypothèse particulièrement fragile. Que certains en aient fait leur fond de commerce avec succès (Al Gore, Moore, Hulot et tant d'autres...) ne change pas les données du problème. Il n'y a aucune preuve que les émissions de CO2 soient coupables (sauf de pollution), le réchauffement pouvant être lié à l'activité solaire (réchauffement ou refroidissement) comme c'est régulièrement le cas depuis des siècles.
Il y a donc un intégrisme écologique à l'oeuvre, comme en témoigne la taxe CO2 adopté par le gouvernement français, dont le seul but est de taxer un peu plus l'énergie pour remplir (un peu...) des caisses publiques de plus en plus percées. La France n'est cependant pas seule dans ce cas. La Suède et la Suisse ont déjà adopté des taxes carbones depuis plusieurs années par exemple...
Nous voyons dans ce nouvel intégrisme la marque de l'approche d'un carré (angle négatif de 90°) entre Uranus et Pluton (angle exact entre 2012 et 2015, influence depuis 2007 et jusqu'en 2020 probablement). Cependant, cette configuration fait également apparaître à notre avis des dangers en matière de pollution ou de menaces sur l'environnement de façon plus générale qui, elles, sont déjà et seront une réalité. Le réchauffement climatique est sans doute l'une de ces menaces... Sur ce plan, sans tomber dans le catastrophisme, il apparaît cependant probable que les années à venir soient assez inquiétantes. Il est donc possible que les prévisions alarmistes d'un certain nombre d'experts sur ce plan ne soient pas fausses. En revanche, la période se prête mal pour trouver des solutions et on peut notamment douter de l'impact réel des émissions de CO2.
Le sommet de Copenhague a en tout cas de bonnes chances d'aboutir à un accord. Non seulement parce qu'il en existe tous les prémisses dans l'actualité, mais également parce que, au plan planétaire, nous approchons d'une conjonction Jupiter-Neptune (21 décembre de façon exacte), et aussi et surtout parce qu'un cycle long s'est noué au printemps dernier entre Uranus et Neptune (angle positif de 30°). Or, Neptune étant concerné, cela renforce les efforts collectifs et la coopération internationale. Même si la cause est douteuse, il y a en tout cas de bonnes chances pour que les désirs d'actions communes l'emportent sur les réticences des uns ou des autres. En revanche, à partir de 2012, on peut penser que la coopération internationale sera beaucoup plus difficile et qu'elle subira même de nombreux échecs, la mauvaise relation qui monte lentement en puissance entre Uranus et Pluton étant par définition hostile aux accords internationaux.
En prenant davantage de recul, et même si les dirigeants de la planète se trompent sur l'origine actuelle des problèmes d'environnement, il est cependant possible que la manne publique déversée au nom du développement durable finisse par produire au bout du compte certains résultats positifs. Ne serait-ce qu'en terme de recherches... Certes, on peut contester l'intérêt des éoliennes, des panneaux photovoltaïques ou des voitures électriques : tous ces produits sont polluants et difficiles à recycler... Les éoliennes produisent peu d'énergie et doivent être couplées à des centrales thermiques forcément polluantes, les panneaux photovoltaïques ne produisent pas plus d'énergie et leur entretien comme leur recyclage est polluant, les batteries des voitures électriques sont source de pollutions importantes pour leur utilisation (centrales thermiques là aussi pour la recharge des batteries) et surtout leur recyclage. Bref, tout cela n'est pas vraiment convaincant. Cependant, en développant la recherche dans ces différents domaines (et d'autres...), il y aura sans doute des découvertes ou l'apparition de nouvelles techniques qui seront utilisables ultérieurement.
Sans doute faudra-t-il attendre pour cela la décennie 2020. En effet, il se produira des alliances planétaires de premier ordre entre Neptune et Pluton; Uranus, Neptune et Pluton; et enfin Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Tout cela donne l'idée d'une nouvelle révolution technologique et peut-être même industrielle. Cela fait notamment penser à la fusion nucléaire, mythe aujourd'hui inaccessible alors que le site international de Cadarache en France n'est même pas encore construit. Mais le projet Iter, dont on parle si peu en ce moment, pourrait bien être beaucoup plus porteur d'avenir que les éoliennes ou autres panneaux photovoltaïques... La fusion nucléaire, ce serait en effet une énergie inépuisable, très bon marché et entièrement propre (pas de déchets)... L'avenir est peut-être là mais, dans l'immédiat, les dirigeants de la planète vont surtout essayer, à Copenhague, de ne pas rentrer les mains vides pour rassurer leurs diverses opinions publiques.
Le 8 décembre 2009