Superbe envolée boursière cette semaine, confirmant que la réunion de Jupiter et Uranus ne pouvait que décoiffer ! Les indices européens ont ainsi progressé de 5 à 7% en une poignée de séances…
N'espérons pas voir la même chose se reproduire cette semaine, il y a quand même des limites. Cependant, Jupiter va former le jeudi 7 juillet un joli trigone à Pluton (notre graphique), ce qui constitue un autre élément favorable.
Certes, Pluton n'est pas en grande forme dans la période actuelle, puisqu'en conflit avec Saturne et Uranus : c'est la crise de la dette dont on n'a pas fini d'entendre parler. Mais en recevant l'appuis de Jupiter, on peut sans doute envisager de nouveaux éléments sur cette crise de la dette qui soient pour une fois apaisants ou encourageants. Les résultats des entreprises sont également concernés par cet aspect favorable.
On peut d'ailleurs observer que l'influence Jupiter-Pluton va durer de longs mois. Tant mieux, on entendra peut-être un peu moins parler des "Pigs" sur cette période. Mais cela ne voudra pas dire que la crise de la dette est réglée… Elle ne le sera pas et ce n'est pas en gaspillant l'argent des contribuables et des épargnants européens que l'Union Européenne résoudra quoi que ce soit. On le verra à nouveau avec la Grèce, sans doute dés l'an prochain… Plus de 200 milliards d'euros auront été jetés par les fenêtres, on peut prendre le pari que ce sera bientôt un constat unanime. Déjà , les 110 milliards d'euros de l'an dernier n'auront servi à rien !
De toute façon, compte tenu du conflit jusqu'en 2020 de Pluton avec Uranus et Saturne, cette crise ne peut que s'accentuer et affecter au bout du compte tous les pays occidentaux. Les politiciens européens feraient donc bien d'arrêter de rêvasser en gaspillant l'argent du travail des autres et… apprendre enfin à compter ! Car une nouvelle période va s'ouvrir en 2012, qui devrait mener à une nouvelle récession économique.
Le grand conflit entre Uranus et Pluton va en effet commencer à atteindre son apogée l'an prochain et la crise de la dette, par ses ravages rapides et accélérés, va provoquer une nouvelle donne économique, politique et sociale. A ce moment là , on se dira : "si on avait su…". Certes. Mais c'est déjà trop tard. Les politiciens occidentaux ont refusé d'apprendre à compter et ils vont à présent nous présenter la facture de leur clientélisme éhonté. Comme en Grèce !
Le 1er juillet 2011
Jean-François Richard
http://www.bourseanticipations.com
