Il n'a même pas fallu 48 heures aux indices boursiers pour revenir au point de départ, c'est à dire à proximité des planchers des 10 ou 11 août derniers. C'est dire la violence des tensions actuelles, ce que traduisent fort bien les conflits réunissant Saturne, Uranus et Pluton depuis près de 6 mois.
Mais il y a maintenant une cerise sur le gâteau… Les dégâts sont connus et concernent la crise mondiale de la dette comme le ralentissement appuyé des économies occidentales. Bien sûr, cela mènera à une récession dés l'an prochain, de notre point de vue… Les Etats, en vivant au-dessus de leurs moyens et en accablant les classes moyennes comme les entreprises de taxes et d'impôts toujours plus lourds, ont mené l'économie mondiale dans le gouffre. Cela va se payer, bien sûr, et cela commence déjà à se payer. Toujours pour les mêmes d'ailleurs…
Cependant, l'Union Européenne et les Etats-Unis, le G20 peut-être et les banques centrales, vont une nouvelle fois essayer de jouer les pompiers sur le brasier qu'ils ont eux-mêmes allumé. Ce sera sans doute la dernière belle et soi-disant glorieuse tentative de réparer leurs erreurs, même s'ils vont une nouvelle fois essayer de faire croire que les dégâts viennent de la stratosphère et comme par malédiction. Ils n'ont pas le choix, de toute façon, il faudra bien qu'ils essayent de sortir de sous les poussières des tapis un énième "plan B".
Mais à court terme, c'est mal parti… C'est la cerise sur le gâteau. En l'occurrence, il s'agit d'un sesqui-carré (angle négatif de 135°) entre Saturne et Neptune qui va atteindre son apogée théorique le 25 août prochain. Or, un conflit entre ces deux planètes signifie notamment, au plan des relations internationales, des divisions, des empoignades, des querelles de toutes sortes en résumé. Bref, il n'y a pas le terrain propice en ce moment pour aboutir à un nouveau "plan B". C'est d'ailleurs ce qui est clairement ressorti de la rencontre Merkel-Sarkozy de cette semaine : quelques mots confus et embarrassés, des propos contradictoires ou déroutants, c'est à dire rien de concret ou d'encourageant. La rechute des marchés est partie de là , 24 heures plus tard…
Il subsiste donc une marge à la baisse pour les indices boursiers et, techniquement, cela pourrait encore être impressionnant. On est sans doute dans le dernier acte de la crise actuelle, du moins de sa phase aigue actuelle, mais elle n'est pas encore achevée. C'est ce que nous indique le puissant repère des configurations planétaires.
Le vendredi 19 août.
Jean-François Richard
http://www.bourseanticipations.com
Graphique du sesqui-carré Saturne-Neptune du 25 août.
