Et c'est tout ?????????????????????
Cela suffit à balayer d'un geste de la main toute l'argumentation que j'ai pris le temps de développer dans mes 2 posts précédents ???????
Cela ne voudrait-il pas dire surtout, que vous n'avez pas trop de temps à passer sur ces problématiques et qu'il vaut mieux en rester à certains lieux communs fondés sur un évitement de l'argumentation ?
Incroyable !
Toutefois, vous citez une conclusion de 1998 et moi une conclusion de 2005, auxquelles est associĂ© Zarka. Qu'est-ce qui vous permet de dire que la 1Ăšre est plus vraie que la seconde ??? N'aurait-il pas Ă©voluĂ© qq peu, de votre point de vue bien sĂ»r. La redondance des critiques est-elle un argument suffisant lorsque l'on sait qu'en Science (contrairement Ă l'astrologie) la critique est NATURELLE et pas seulement nĂ©gative ? Et qu'elle est naturelle parce que le scientifique est suffisamment HUMBLE pour savoir que chacune de ses affirmations doit ĂȘtre prouvĂ©e parce qu'il sait que la logique et la rigueur ne suffisent pas toujours pour rester dans le vrai ???
La différence entre l'astrologue et le scientifique ne se situe-t-elle pas là aussi : le scientifique ne saurait admettre sans preuve, et jusque là toutes les expérimentations positives sur l'astrologie semblent criticables, l'astrologue se contente de ses convictions, aussi détaillées soient-elles, sans chercher à développer des outils d'argumentation IMPERSONNELS ?
Je ne vois là pour ma part, qu'un exercice de raison, et j'interpréterai différemment les lignes que vous citez.
Si vous considĂ©rez que l'astrologie est infondĂ©e (scientifiquement), frelatĂ©e (il y a tout et n'importe quoi de fait et de dit en son nom) et donne lieu Ă des applications plus que criticables (ce que vous dĂ©noncez vous-mĂȘmes par ailleurs), alors ce n'est pas lĂ -dessus que l'on peut critiquer cette conclusion. Mais si nous admettons dĂ©jĂ cela et le fait que les astrologues sont incapables Ă ce jour d'organiser une autocritique et de prouver leurs affirmations (je dis bien PROUVER, pas illustrer), alors je trouve encore plus naturelle cette conclusion des astronomes. Puisque ce milieu n'est pas suffisamment sĂ©rieux, compĂ©tent, et/ou responsable pour tout remettre Ă plat et qu'ils veulent continuer d'officier sans s'organiser, sans chercher les limites de leur discipline (dĂ©nonciation commune des horoscopes par exemple...), et qu'ils demandent de les croire sur parole alors que bien des contradictions sont dĂ©jĂ avĂ©rĂ©es, alors il est du devoir de la Raison de s'y opposer.
Maintenant, et c'est lĂ peut-ĂȘtre l'erreur commune des sceptiques et des astrologues traditionnels : tant que l'on rĂ©duit l'astrologie Ă ce qu'en font les astrologues, on confond les attaques contre les astrologues et les attaques contre l'astrologie.... A mon sens c'est l'un des noeuds du pb.
Si les astrologues rĂ©ussissent Ă dĂ©velopper une autocritique de l'astrologie qui aille plus loin que celle d'une croyance et d'un artisanat technico-symbolique, alors peut-ĂȘtre la position sceptique Ă©voluera-t-elle ?
Mais avant cela, pourquoi devraient-ils croire qu'un jour les astrologues cesseront de considérer leurs croyances comme des faits ??? C'est aux astrologues de le prouver et de dépasser les contradictions qui sont les leurs. Vous ne pensez pas ?
Il reste donc que Zarka a donné son aval pour la conclusion que j'ai cité plus haut : l'astrologie peut permettre à l'homme de s'interroger et de se positionner dans son cheminement de vie. C'est toujours discutable mais c'est un fait. N'est-ce pas là que les astrologues devraient s'engouffrer ? Cela ne montre-t-il pas aussi une certaine tolérance ? La théorie du complot n'a-t-elle pas ses limites ?