Bonjour à tous.
Quand la gauche trouve de quoi se rassembler pour des agapes sans faille, la droite occupe à cet égard si peu de place qu'on voit ressurgir dans la presse un PPDA plus rustique que jamais, sorte de bourrin des culs à éjaculation précoce, si l'on en croit les rhumatisantes de la mémoire tardive.
De tels récits, que la presse qui sait appelle témoignages, implique pour être suivis un degré de compréhension quasi-supranormal. La dame qui cause dans le journal dit aux lecteurs : Il a enlevé son pantalon et m'a violée. Jusque là on saisit à peu près ce qu'elle veut dire. La suite, elle l'exprime comme ça : Il m'a basculée avec ses mains sur la moquette. Mon corps était là mais moi je n'étais plus là . Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon, et il m'a violée.
Il en résulte, à entendre de tels propos, qu'elle se serait faite violer en son absence, déléguant à son corps une présence vide. Pour capter ce genre de truc, c'est au moins dix-douze ans d'études après le bac, navré mais c'est hors de portée du lecteur ordinaire. Par ailleurs, n'étant pas là au moment des faits, où se trouvait-elle et que faisait-elle ? Et qu'indiquait son corps vide sans réaction ? Faut préciser, le lecteur mérite au moins ce respect.
Une chose, en tout cas, est à retenir, c'est que France 2 appartient au secteur public, et s'il se passait quelques horreurs en son sein, ce fut sur l'impôt des citoyens. France 2 fut-il donc un bordel sur fonds publics ? Voilà une question qui peut nous intéresser au moment où la pluralité d'opinions sur le service public est fortement évoquée ces derniers temps pour en constater l'absence dans une sorte de potisme aussi permanent que licoreux.
https://www.midilibre.fr/2022/04/28/aff ... 263508.phpJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)