Bonjour à tous.
C'est comme la barbe de la semaine ou celle du mois, les anneaux dans les feuilles ou dans le blair, le tatouage pour la plage ou le concours hebdo des peinturlurés bidoche, la mode personne n'y résiste. Ainsi depuis que l'ultra s'est présenté au portillon, c'est pareil, tout y vient comme le mouton à la bergerie.
Et naturellement la mode touche bien évidemment aussi l'opinion politique, avec son ultra qui s'étend depuis la gauche jusqu'à la droite sans oublier le centre, mais également les grandes fortunes qui n'ont su mettre, elles non plus, la distance avec tout ce lot du commun.
Nous avons donc en France des ultra-riches et des ultra-riches en nombre, grâce au CIR et au CICE. L'Etat français meilleur que l'Etat américain pour la production de riches ! Qui l'aurait cru ! On aurait plutôt parié sur la qualité de l'enseignement dans le primaire et le secondaire. Rien à voir. Juste un peu de crédit et le tour est joué. Beaucoup n'en ont pas profité mais c'est de leur faute après tout. Il pouvait, eux aussi, devenir des ultras. Tant pis, ils ont raté la mode. Ce sera pour une prochaine fois peut-être.
La lecture des journaux nous renseigne beaucoup, à tout le moins sur les journalistes, sur la société un peu moins, car on ne sait toujours pas ce qu'est un ultra-riche. Par quelle ouverture de marché cela se joue-t-il ? Quelle stratégie ? De combien de créations d'emplois leur fortune s'accompagne-t-elle ? A quoi se mesure-t-elle ? Le pèze en poche ou l'appareil industriel qui distribue des salaires à tant ? Par quoi pourrait-elle être remplacée ? Par l'Etat, maître alors des destinées de tous, devant lequel il reviendrait nécessairement à chacun de trembler de lui déplaire de peur de ne plus avoir accès à la moindre croûte ?
Comme quoi, c'est vrai, le journalisme doit être un métier, mais combien l'exercent ? On lit et on est toujours aussi ignorant. C'est peut-être le but de la presse après tout.
https://www.20minutes.fr/economie/40313 ... liardairesJohnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)