La palmadisation de la presse ou le gâtisme journalistique

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La palmadisation de la presse ou le gâtisme journalistique

Messagepar Johnny John » Mar 28 02 23 13:02

Bonjour à tous.

Accident de voiture, 10 février 2023, 19 heures environ, Villiers-en-Bières, Palmade, dégâts, drame. Mais aussi des éclats par les circonstances, chemsex, cocaïne, nuits pâles et noirs démons et des potes pour prendre du rond.

Au lieu de nous informer de l’affaire et de poursuivre son chemin d’actualités, la presse a profité de l'occasion pour étaler toute son insubstantialité, rabâchant jusqu’à la dernière salive son stock d’indigence. On la sait désormais atteinte de palmadisation, maladie de dégénérescence où l'Alzheimer est en embuscade.

Et puisqu’on a voulu tant en faire pour accrocher notre intérêt sur ce fait divers, traitons donc ce cas d’école pour voir s’il y a quelque chose à en tirer d’un point de vue des composantes du Temps.

Pierre Palmade est né le 23 mars 1968 à 8h45 à Bordeaux.

Le 10 février 2023 ça nous met un Saturne pile au 180 du Jupiter natal, lequel régit la VIII. Non seulement Jupiter régit la VIII, ce qui n’est déjà pas mal pour un grand garçon comme lui, mais de plus il transite la XII natale et en Bélier, ce fameux spécialiste du coup de boutoir.
Si Saturne en Verseau est fort, ce n’est pas le cas de Jupiter dont le régent s’est exilé en Verseau, sa résistance face à Saturne est donc faible d’autant que sa position transitaire le met plus à l’hosto qu’en vacances.

Mars de transit touchant la pointe de la II natale, maison de la santé, dynamise bien Mars et Saturne en XII du natal par octile et sextile. La XII natale est donc très sollicitée, par Jupiter qui y passe et par Mars qui en aspecte deux éléments fondamentaux.

Neptune natal, en Scorpion en VII, maison des contrats régie par Mars, en passe un singulier dans son transit en Poissons, régie par Jupiter, avec le couple Pluton-Uranus du natal. Il s’oppose en effet à ce dernier par mi-point sur la cuspide de VI, où quelques calamités sont dites habituellement résider comme par exemple les accidents.

Et comme Neptune, puissant nous dit-on en Poissons, ne déteste pas nécessairement qu’on l'accompagne dans ses œuvres, Vénus, puissante aussi en ce signe, vient le rejoindre pour marquer combien, même les amis peuvent être de la partie pour concourir au naufrage, car Vénus est en XI du natal et joliment exaltée.

Mais peut-on oublier Mercure, Mercure n’aime pas être oublié, c’est un nerveux qui manifeste vite sa réprobation si d’aventure on cherchait à l’évincer. Donc Mercure est là. Coucou ! Bonjour ! Conjonction à Pluton ! Mercure se fout pas mal de ce que pensent ceux qui ne veulent voir dans les décrets du ciel que la partie visible de celui-ci, il fait ce qu’il veut, et le 10 février il rendait visite à Pluton.

C’était dans l’antre de Saturne que ça s'est passé. Saturne l'a vu comme une marque d’estime à son égard, sans ostentation certes, le salut ne se faisait que d’un semi-quinconce, mais il a été sensible à cette marque d’alliance, car il sait qu’avec Pluton ça déménage autant qu’avec Mercure ça n’attend pas, donc pour le patient Saturne ce fut une aide précieuse.

En si bonne compagnie, il en profité pour s’adresser à lui-même depuis son transit un petit octile bien serré à sa position natale qui lui semblait sans doute avoir besoin d’un léger remontant.

Il y a bien sûr d’autres éléments qui renforcent le panorama tumultueux de ce thème transitaire, mais brisons-là et voyons ce que l’astrologue penché sur cette carte singulière aurait pu dire à Pierre Palmade si celui-ci s'était entiché de prendre des nouvelles du ciel avant son accident autrement que par quelque oculus incertain.

Sans aller chercher bien loin, il lui aurait dit tout bonnement : Si tu as des conneries à faire, attends un peu, c’est chargé pour toi, ta météo n’est pas au beau fixe, calmos, marche avec prudence, fais gaffe où tu mets les pieds. Et c’est le problème avec les pieds, une fois qu'on a marché dedans, la chaussure est sale. Un peu de ciel permet parfois d’éviter l’étron. Qu’on y songe. Si on a envie bien sûr.

Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)
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