La grande crise de la dette (2010-2020)

Discussions sur les différents sujets d'actualité.

Messagepar Jean-Francois Richard » Ven 24 12 10 13:59

Merci ngu yen.
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Jean-Francois Richard » Lun 18 04 11 13:46

Voici ouverte la crise européenne !

L'origine de la baisse des marchés d'actions tient à la crise européenne qui est en train de se nouer (opposition Jupiter-Saturne). Cette crise n'en est qu'à ses débuts, car elle est susceptible de perdurer plusieurs années... Mais au strict plan boursier, sa manifestation de court terme ne peut excéder les semaines et mois à venir. Et encore... Le mois de mai ne nous semble pas spécialement baissier, car d'autres éléments que les affres des déficits européens influent sur les marchés et ils ne sont pas tous négatifs, même durant ce printemps.

Arrêtons-nous un bref instant sur la crise européenne. La baisse des marchés aujourd'hui a deux raisons :

- La Grèce continue de s'enferrer dans ses déficits comme c'était prévisible et les réformes "structurelles" (celles qui comptent !) sont toujours largement au point mort ou au minimum en retard. Le gouverneur de la Banque de Grèce le dit lui-même... Tout cela était hélas prévisible, il ne fallait pas vivre au-dessus de ses moyens et penser que cela pouvait marcher durablement...

En conséquence, la restructuration de la dette grecque devient chaque jour plus probable. En dépit des démentis officiels... Or, une restructuration de la dette plongerait à la fois la Grèce dans le chaos le plus total sur tous les plans, mais cela sèmerait aussi un doute destructeur sur toutes les dettes des pays occidentaux. En effet, les créanciers de la Grèce seraient spoliés, et au premier rang les banques françaises créancières pour près de 100 milliards d'euros ! Un montant colossal et totalement déraisonnable pour un aussi petit pays...

En conséquence d'une restructuration de la dette grecque, pour tenir compte d'une possibilité de restructuration des autres dettes occidentales, une prime de risque supplémentaire apparaîtrait sur les marchés. En résumé, cela provoquerait une hausse des taux d'intérêts (et la baisse des portefeuilles obligataires). A l'échelle de plusieurs années, on peut envisager une "explosion" des taux d'intérêts, au fur et à mesure où la crise de l'endettement se propagera... jusqu'aux Etats-Unis.

- Le vote des Finlandais le week-end dernier a propulsé un nouveau larron dans la foire politique, le parti des "Vrais Finlandais", une formation dite populiste qui fait quasiment jeu égal autour de 20% avec les conservateurs traditionnels et les sociaux-démocrates. Conséquence : le pays est ingouvernable.

Les "Vrais Finlandais" ont fait campagne contre l'assistance aux pays mal gérés du Sud de l'Europe. Ils refusent notamment le "Fonds de stabilisation européen"... Or, de par les mécanismes propres à l'Union Européenne, il suffit qu'un seul pays dise "non" à ce fonds pour qu'il ne puisse plus exister... C'est assez dire la fragilité du mécanisme d'assistance européen, qui peut à tout moment s'effondrer, que ce soit sur les prochaines semaines (mais nous en doutons pour le moment) ou surtout sur les années à venir (ce qui nous paraît en revanche très probable).

Cela montre aussi la fragilité de la zone euro et de la devise européenne. L'euro sera certainement au centre de toutes les remises en question (même si à notre avis il ne disparaîtra pas) durant ce printemps, mais aussi et surtout sur les années à venir.

Soulignons enfin et au passage que le succès de l'extrême-droite finlandaise correspond par ailleurs à la montée en puissance de nos paramètres qui favorisent les mouvements populistes ou fascistes dans la période actuelle. Il s'agit d'une part de la décroissance du cycle Saturne-Pluton depuis 2001, qui agit progressivement et lentement; et d'autre part et surtout de la montée en puissance du grand carré Uranus-Pluton qui arrivera à maturité complète à partir de l'an prochain pour environ 5 années.

Le 18 avril 2011
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Christophe » Mer 04 05 11 09:05

Une information qui mérite d'être connue.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 48a109d034
Christophe
 
Messages: 1775
Inscription: Mer 09 06 10 21:38
Localisation: Paris

Messagepar Christophe » Mer 06 07 11 17:55

Perfide Albion ou courage politique?

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/0 ... s-cher.php
Christophe
 
Messages: 1775
Inscription: Mer 09 06 10 21:38
Localisation: Paris

Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 06 07 11 22:35

Courage politique assurément. C'est le seul pays occidental qui prend le taureau par les cornes et il s'en sortira sûrement mieux que les autres !

En plus, les fonks britanniques ne sont pas plus à plaindre que ceux de france. Blair et ensuite Brown les ont tellement chouchoutés...

Si David Cameron se débrouille bien, il restera dans l'histoire. En tout cas, son programme est le seul qui, sur le fond, tienne la route et corresponde vraiment à l'intérêt général. Des Britanniques en l'occurrence... Hélas pour la France avec un sarko qui ne lui arrive même pas à la moitié de la cheville. Et ne parlons pas des soc...
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 13 07 11 23:05

La crise de la dette se généralise

"La crise des déficits" est devenue "la crise de la dette". Elle ne touche plus des pays jugés "périphériques" mais atteint désormais le coeur de l'Europe avec l'Espagne et l'Italie. La France en subit également les premiers contrecoups, le différentiel de taux des emprunts d'Etat à 10 ans s'élargissant très dangereusement avec l'Allemagne... C'est de cette façon qu'avait débuté la crise grecque à la fin de l'année 2009.

Tout ceci est hélas cohérent avec l'analyse astrologique que nous faisons depuis plus de deux ans : une crise de la dette qui va durer toute la décennie avec un passage spécialement dur entre 2012 et 2016. Mais cet été, nous commençons à approcher du pire...

Pluton est la planète qui, par définition, régit cette crise générale de la dette des pays occidentaux. Y compris aux Etats-Unis bien entendu, le sujet faisant désormais rage entre le Congrès et la Maison Blanche, même si l'on en est pour le moment au seul problème purement "technique" (en apparence) du simple relèvement du plafond de la dette.

Or, Pluton subit depuis 2002 la décroissance de son cycle avec Saturne, ce qui a coïncidé avec le début du dérapage accéléré des finances publiques américaines (guerres en Irak et en Afghanistan, reprise économique maladive après le krach Internet car trop à crédit). Arrivé au stade de son carré décroissant depuis fin 2009 (faillite de l'émirat de Dubaï, suivie un mois plus tard en janvier 2010 par la Grèce), on peut désormais mesurer l'importance de ce choc planétaire pour nos petites affaires humaines. En nous en tenant à ce seul cycle Saturne-Pluton, c'est toute la décennie actuelle qui est concernée. Saturne ne formera un nouveau cycle avec Pluton qu'en 2020, ce qui constituera à coup sûr le point de départ d'un renouveau économique mondial. Mais d'ici là, la crise de la dette n'a pas fini de ravager les économies occidentales. C'est comme un rouleau compresseur qui est en marche et rien ne l'arrêtera avant 2020. Cette décennie 2010, à cause de l'irresponsabilité totale des politiciens, sera donc celle d'un appauvrissement généralisé de l'occident. Et que l'on ne croit pas un seul instant qu'il demeurera cantonné au niveau de la superstructure des Etats ! Les entreprises comme les particuliers ou les ménages seront frappés de plein fouet. Comme c'est déjà le cas en Grèce... Et même en Grèce, c'est loin d'être fini : le pire est toujours devant les Grecs.

S'il n'y avait que Saturne qui soit mal disposé à l'égard de Pluton, ce serait déjà grave mais pas trop dramatique. Malheureusement, Uranus est lui aussi très agressif car formant un grand carré (angle négatif de 90°) avec le même Pluton. Cet été, ce carré si négatif se situe "au plus près" de son angle exact. Sur ce strict plan géométrique, le plus grave n'est donc pas encore atteint... Il le sera à partir de l'an prochain et Uranus demeurera en conflit "parfait" avec Pluton jusqu'en 2015. N'abordons même pas le cycle Jupiter-Pluton qui, pour sa part, va devenir décroissant et donc très négatif à partir de 2013, concernant là aussi la crise de la dette au plan économique...

En demeurant seulement avec Uranus, heureusement qu'il s'agit d'un carré en "cycle croissant" et non... le fameux carré du début des années 1930 qui était alors "décroissant" et infiniment plus dévastateur : effondrement économique et chômage massif sur toute la décennie des années 1930, ruine de la démocratie en Europe et accession d'Hitler au pouvoir, guerre mondiale enfin pour couronner cette période dévastatrice.

Nous n'en sommes pas encore là, bien que l'addition négative de Saturne et d'Uranus contre Pluton donne "déjà" de sérieux motifs d'inquiétudes : la croissance économique repart mal dans les économies occidentales, en dépit de l'aide limitée mais néanmoins réelle d'une relation favorable entre Uranus et Neptune (demi-sextile de 30°), correspondant aux plans de relance et notamment au bas niveau des taux d'intérêts des banques centrales occidentales); l'irresponsabilité des politiciens fait progresser les mouvements populistes ou carrément fascistes, menaçant évidemment les structures démocratiques actuelles et les libertés fondamentales tout en incitant au repli sur soi et notamment à la si désastreuse et stupide autarcie économique qui condamne les progrès économiques et sociaux de la mondialisation.

Les conflits entre Uranus et Pluton ne sont pas de petites querelles planétaires. Pour s'en convaincre, on peut remonter au simple petit demi-carré (45°) des années 1986-1988 qui a provoqué le krach boursier et obligataire en 1987, sur fond de crise des "déficits jumeaux" (budget et commerce). Ne revenons pas sur les années 1930, sauf pour ajouter que l'endettement des Etats y était devenu intenable, compte tenu des caractéristiques de l'époque : l'endettement américain était passé de 20 à 40% de son Pib et la même tendance avait lieu en Europe. Sans aucun résultat tangible, sauf de soulager un peu la misère à un coût exorbitant. Finalement, seule la guerre avait fait repartir les économies occidentales et sauvé provisoirement le système autarcique de l'Allemagne nazie d'un proche effondrement...

On peut aussi constater les conséquences avec la première guerre mondiale, qu'avait précédé quelques années plus tôt le début de la décroissance du cycle Uranus-Pluton. L'endettement qui en a résulté pour les belligérants les a ruiné et la domination mondiale est passé de l'Europe aux Etats-Unis, c'est à dire au créancier d'une Grande-Bretagne et d'une France au bord de la faillite à cause de leurs dépenses militaires.

On peut aussi remonter à la décroissance du cycle Uranus-Pluton qui a eu lieu en pleine révolution française, à partir de 1793. Les guerres inter-européennes ont aussi bien ruiné la France que la Grande-Bretagne et, en fait, toute l'Europe. En France spécifiquement, cela a conduit au plan financier à la "banqueroute des deux-tiers" en 1797, le Directoire spoliant autoritairement les créanciers de la République des deux-tiers de leurs titres de créance. Pour en donner un équivalent moderne, cela reviendrait à voir aujourd'hui le gouvernement français annuler purement et simplement les deux-tiers des supports en euros des comptes d'Assurance vie par exemple ! Et on prend directement un tel chemin avec la Grèce et la restructuration de sa dette qui est à présent en marche... Or, il y a notamment de la dette grecque dans les supports en euros des Assurances-vie en France ! Et si l'on veut jouer un peu plus aux Cassandre, il y a infiniment plus de dette espagnole ou italienne dans les Assurances-vies françaises comme dans de nombreux produits collectifs commercialisées par les banques ou les compagnies d'assurances. Les épargnants et futurs retraités français, et en fait européens et même internationaux, pourront bientôt dire merci à l'Union Européenne pour les avoir si bien volés... Car d'une façon inévitable, le mouvement est en marche et rien ne l'arrêtera. Les cycles planétaires ne nous précisent cependant pas dans quelles proportions se produira un tel appauvrissement généralisé...

Les conflits Uranus-Pluton, on vient de le voir indirectement, sont également de puissants facteurs de guerre. Pour revenir à la Révolution française, non seulement la République a mené de nombreuses guerres, souvent sous la contrainte. Puis on a assisté au premier carnage généralisé avec les guerres de conquêtes et de rapines de l'Empire, qui ont constitué le clou du triste spectacle provoqué par Uranus et Pluton. Ne parlons pas des deux guerres mondiales, largement dues aussi au cycle décroissant suivant entre Uranus et Pluton. Heureusement, par conséquent, que le choc actuel entre Uranus et Pluton est infiniment moins grave qu' à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XXème... On peut au moins se dire qu'une nouvelle guerre mondiale est fort peu probable. En revanche, de sanglants conflits régionaux, des coups d'Etat, des assassinats politiques, l'installation de dictatures ou de régimes autoritaires ont de bonnes chances de se produire. En particulier au Proche-Orient, région très sensible historiquement à Pluton.

Bref, uniquement en matière de crise de la dette, on ne peut qu'être relativement affolés aujourd'hui de voir déjà les implications de la situation actuelle. Car cela ne va pas s'arranger sur les années à venir... La crise de la dette ne peut que continuer à s'étendre, provoquer une nouvelle récession car c'est une grande constante des conflits entre Uranus et Pluton et un appauvrissement généralisé des populations. De surcroît, les chocs entre Uranus et Pluton provoquent systématiquement la hausse des impôts et des taxes en tous genres. Le pire remède au mal, évidemment, puisque cela étouffe encore plus la croissance qui dépend avant tout de l'épargne et de l'investissement qui en est le prolongement. Mais voilà un élément supplémentaire qui pèsera sur le pouvoir d'achat, notamment celui des classes moyennes.

En Europe spécifiquement, on comprend pour une autre raison les développements actuels, ou plus précisément cetains prolongements. Le cycle Jupiter-Saturne est le plus pertinent pour apprécier la construction européenne et il est entré en phase décroissante (passage de l'angle majeur de 180° ou opposition) en mars dernier ! Or, cela correspond historiquement à une période de crise monétaire sur les années suivantes, tout autant que de déchirements et d'impuissance politiques. C'est lors d'une situation planétaire identique que le système monétaire européen (SME) ou le Serpent Monétaire ont précédemment explosé au début des années 1990 ou 1970. Les tensions et atermoiements européens sur la gestion (d'ailleurs impossible...) de la crise de la dette ne font donc que débuter ! Tout un programme...

Bien entendu, l'euro va se retrouver sur la sellette. Cette monnaie en grande partie artificielle va se retrouver au centre du débat, puisqu'elle n'est encadrée par aucune politique coordonnée au plan budgétaire et économique en Europe. On a créé en fait un cadre mais oublié de lui donner un contenu et des règles... C'est assez dire l'irresponsabilité des politiciens. Cependant, l'euro a été lancé pour le grand public en 2000, alors que Jupiter et Saturne renouvelaient leur cycle par une conjonction favorable (angle majeur de 0°). Il n'est donc pas certain que l'euro soit balayé par la tourmente. Peut-être parviendra-t-il à subsister, même si son existence sera assurément menacée. Mais s'il subsiste, à l'évidence, il sera au moins nécessaire d'en réduire les contours, par exemple au simple coeur de l'Europe et par conséquent de le recentrer sur l'Allemagne. C'est à dire sur le seul pays qui, bien que non exempt d'une lourde dette, a cependant fait de gros efforts ces dix dernières années pour réduire drastiquement ses déficits courants.

Voilà ainsi un programme bien triste qui nous attend sur les prochaines années. Cela a timidement commencé avec le krach Internet (opposition Saturne-Pluton), cela s'est accentué avec le krach des subprime (opposition Saturne-Neptune), cela a provoqué la première récession de la période avec l'effondrement bancaire de 2008 (opposition Saturne-Uranus), cela débouche à présent sur les débuts véritables de la gigantesque crise de la dette (carré Uranus-Pluton et carré décroissant Saturne-Pluton) qui voit l'Europe au premier plan de ce désastre (opposition Jupiter-Saturne).

Tout cela est alarmant car c'est un appauvrissement généralisé qui est devant nous : en raison du recul de la croissance économique comme des hausses d'impôts ou de taxes de la part d'Etat irresponsables qui refusent de réduire leurs dépenses clientélistes. La nouvelle Directrice du FMI, qui prône l'austérité partout en Occident, est payée 32.000 euros par mois, sans compter notes de frais et autres frais de représentation. Un député-maire français gagne souvent plus de 30.000 euros par mois en cumulant d'autres postes et les Sénateurs, déjà payés au minimum (pour ce seul poste) plus de 13.000 euros par mois, viennent de s'octroyer en pleine crise de la dette une prime supplémentaire de 3.500 euros ! Comment ces nouveaux aristocrates peuvent-ils représenter leurs électeurs qui, en moyenne en France, touchent de leur côté 1.800 ou 2.000 euros par mois ? Tout cela alimente à juste titre hostilité et rancoeur contre les élites auto-proclamées, qui ne demande qu'à se transformer en haine quand les mêmes politiciens demanderont encore plus d'efforts et imposeront encore plus d'impôts. C'est déjà le cas en Grèce...

A présent et à l'intention de certains naïfs qui sont encore optimistes, il est trop tard pour redresser la situation. C'est il y a 10 ans qu'il fallait y penser... Il n'y a plus de bonne solution à la crise de la dette. Il ne fallait tout simplement pas mener les peuples jusqu'à la tragédie qui commence seulement à s'installer définitivement en maîtresse de la situation au point de se nourrir elle-même. On voit déjà et on verra encore plus les politiciens courir derrière le train de la crise pour essayer de l'arrêter. C'est trop tard, il ne fallait pas le laisser démarrer... C'est en tout cas la conclusion que dicte des notions élémentaires d'économie. Mais on aboutit à la même conclusion en examinant les cycles planétaires, c'est à dire la situation désastreuse dans laquelle se trouve Pluton : la crise de la dette est sur ce plan hors de tout contrôle et on est encore bien éloignés de son paroxysme.

Seule la Grande-Bretagne avec David Cameron a pris la mesure réelle de la situation et engagé une politique sincère et déterminée de restauration des finances publiques. C'est sans doute mieux, mais on peut penser que c'est également trop tardif. Au moins la Grande-Bretagne parviendra-t-elle peut-être à mieux limiter la casse que la si insouciante Europe du Sud...

Bien entendu, la France sera frappée de plein fouet. Comment pourrait-il en être autrement, quand on voit les déficits accumulés depuis 40 ans, les effets ravageurs du clientélisme politique qui multiplie les postes de fonctionnaires aux copains et les dépenses sociales électoralistes au point de transformer les assistés professionnels en véritables sous-fonctionnaires payés à ne pas travailler ? L'issue est écrite d'avance et il n'y a pas besoin de l'astrologie pour faire un pronostic bien sombre pour un pays dirigé de cette façon depuis aussi longtemps...

Mais le pire de cette situation, au plan planétaire, est qu'il n'y aura aucune configuration planétaire majeure et positive devant nous avant le début de la décennie suivante, par conséquent à partir de 2020 seulement. Par conséquent, la crise économique a encore 9 longues années devant elle pour ravager tout ce qu'elle pourra... Et la pire de toutes les crises économiques, c'est bien celle qui se nourrit sur des pays en proie à la faillite. Historiquement, on ne fait pas plus dramatique. La chute de l'empire romain en est un des meilleurs exemples.

Le 13 juillet 2011
Dernière édition par Jean-Francois Richard le Sam 16 07 11 15:53, édité 1 fois.
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Johnny John » Jeu 14 07 11 09:52

Bonjour à tous.

En conséquence, Jean-François, la piraterie est de retour. C'est un abordage en règle de l'épargne européenne que tu nous décris là. Et contre les pirates que fait-on ?

Dans le merdier ambiant, une bonne nouvelle: la dette américaine commence sérieusement à être menacée de dégradation par Moody's. La Chine s'emeut. Etats-Unis, Chine, Europe: ça fait beaucoup de monde. Si les dégradations touchent tout le monde, elles ne touchent plus personne, à des détails près bien sûr. Ca rassure tout en faisant peur. Une espéce de solution ne devrait sans doute pas tarder à être trouvée pour la dette grecque, les planches et les clous pour restaurer la cabane va être livrée sans délai.

Avec l'Europe, finalement, on est beaucoup plus fort, un tel bazard, tout seul, on n'aurait pas été capable. C'est bien d'être unis, c'est comme la cordée, quand un dévisse, tout les encordés l'accompagnent dans la chute, pas de jaloux. La solidarité n'a pas que du mauvais.

Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)
Johnny John
 
Messages: 3977
Inscription: Ven 10 10 08 10:49
Localisation: Paris

Messagepar Jean-Francois Richard » Jeu 14 07 11 11:55

Nouvelle piraterie des mers, hausse de la criminalité dans toutes ses composantes : oui c'est aussi du domaine du carré uranus-pluton. Les bandits de grand chemin vont-ils faire leur réapparition ?
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Johnny John » Lun 18 07 11 20:55

Bonjour à tous.

La France en landau n'aime pas les vilains spéculateurs et les horribles marchés financiers, à cause de cette fâcheuse tendance qu'ils ont à présenter ostensiblement à Gray le politique le portrait de Dorian l'économiste.

Les Grecs, eux, c'est pas pareil, ce sont avant tout des navigateurs, le principe des fluides, ils connaissent, comment couler très vite, ils savent faire; mais remonter aussi, d'ailleurs; ils ont eu Archimède, ça aide. Et Archimède l'a bien dit: Les marchés, c'est le salut ! Alors, pragmatiques depuis Ulysse, ils se font payer un bateau et vont aller à la pêche au gros: rachat de leur dette pour la moitié de sa valeur. Non, non, c'est pas de la spéculation, c'est du pragmatisme, et en plus ça a un côté Monsieur Propre: j'efface la moitié de l'ardoise.

Comme on dit que les marchés est un jeu à somme nulle, l'autre moitié de l'ardoise...

Ah les vilains marchés financiers !

Johnny John
La gravité est le bonheur des imbéciles et la nécessité des religions. (Montesquieu et autre)
Johnny John
 
Messages: 3977
Inscription: Ven 10 10 08 10:49
Localisation: Paris

Messagepar Jean-Francois Richard » Ven 22 07 11 17:41

Une Europe qui court à la ruine

Et hop, aux frais des Européens qui payent des impôts, voici un nouveau plan d'assistanat à la Grèce pour un total proche de 300 milliards sur 30 ans ! Et hop, François Fillon annonce que la dette française va s'en trouver augmentée de 15 milliards de plus, en fait sans doute 5 fois plus ! Et hop, au passage, on fait payer en plus les épargnants (sous le couvet des banques) qui, même sans le savoir, au détour d'une Sicav diversifiée, obligataire ou d'un support en euros dans un contrat d'assurance-vie, vont subir un prélèvement "non déclaré" au profit de la Grèce !

Et hop, on vous force à travailler pour des tricheurs et des menteurs, et hop on vous impose une charge fiscale supplémentaire, et hop on vous spolie de votre épargne, et hop on ne vous demande même pas votre avis sur les décisions prises qui engagent votre avenir. Et hop, on ne vous informe même pas du hold-up sur le fruit de votre travail, de votre épargne, sur ce que vous pensez encore pouvoir être votre future retraite. Bravo l'Union Européenne ! Après l'assistanat tous azimuts aux individus, voici institutionnalisé l'assistanat aux Etats, qui plus est à un Etat mafieux comme l'est la Grèce...

Certains se disent : "oui, c'est scandaleux mais la Grèce ne coûte pas trop cher". Erreur... La Grèce n'est que le premier maillon d'une chaîne qui est en train de se briser de tous côtés. Erreur aussi, il suffit de commencer avec "peu" et on finira avec "beaucoup", voire avec "le tout". Erreur encore, la démocratie est incompatible avec des procédés de gangsters. Et hop, on en est pourtant arrivés là ! Sans le savoir, sans l'avoir compris, encore moins en l'ayant approuvé par un vote démocratique...

La décroissance du cycle Saturne-Pluton arrivé au stade de son carré et le grand carré encore seulement "montant" entre Uranus et Pluton nous apportent donc ces bien mauvaises surprises. En fait, il s'agit seulement du fruit de 30 ou 40 ans de clientélisme politique à crédit et sous le couvert de "politiques sociales" bien sûr : la ruine collective était nécessairement au bout du chemin, là voici qui émerge franchement à présent... Comme elle le fut pour l'Empire romain dans des circonstances planétaires assez "similaires" et pour des raisons non moins inquiétantes : hausse dramatique des impôts et des taxes, incapables pourtant de financer un régime corrompu et clientéliste qui ne pouvait plus payer ses armées aux frontières pour empêcher les Barbares d'envahir l'Empire. Au bout du compte, les citoyens de Rome n'ont pas défendu leur Empire, et même pas leurs régions ou leur capitale.

"Il fallait sauver la Grèce", disent les philanthropes politiciens de tous bord, et mêmes ceux de gauche estiment que l'on ne fait pas assez pour les Grecs. Pour les Grecs, oui, c'est tragique. Mais finalement, à qui la faute ? Sûrement pas aux Grecs eux-mêmes ! Mais à coup sûr et en premier lieu aux politiciens européens, qui ont accepté dans l'euro-zone un pays dirigé par des Mafieux qui n'y a jamais eu sa place ! Et qui, aujourd'hui, prétendent qu'il faut continuer à soutenir ces mêmes Mafieux qui n'ont, comme d'habitude, aucunement tenu leurs engagements et ont toujours un déficit annuel supérieur à 10% de leur Pib... Et toujours 60% des actifs payés par l'Etat ! Et à présent, qui seront payés par le contribuable et l'épargnant européen !

Mieux vaut donc spolier les épargnants et les contribuables européens, directement et indirectement. Et ce n'est qu'un début ! Voici donc de l'argent tombé du ciel pour les Mafieux grecs, au total daigne-t-on nous informer pour le montant colossal de 300 milliards d'euros sur... 30 ans pour un si petit pays ! Comment l'Europe a-t-elle pu tomber si bas ?

Dans les maigres (et certainement malhonnêtes) informations fournies par l'Union Européenne, on apprend notamment un élément fondamental du "dernier" plan de sauvetage qui ne peut que faire dresser les cheveux sur la tête. Pauvres Mafieux grec... Ils devaient emprunter à 5,5% auprès de l'euro-zone au lieu de 25% ? Eh bien, on va rabaisser ce taux à 3,30% et sur... 30 ans !

Qui s'est posé la question sur ces derniers chiffres ? A notre connaissance, personne. Aucun journal, aucun économiste, aucun esprit seulement un tout petit peu critique. Et pourtant... Qui peut emprunter sur les marchés à 10, 20 ou pire 30 ans à 3,30% ? Seule l'Allemagne peut à peut près emprunter "aujourd'hui" à un tel taux à 30 ans... La France en est à 3,40% à seulement 10 ans, l'Italie toujours à 10 ans entre 5,50 et 6% et l'Espagne autour de 6%. Alors, qui et comment va-t-on prêter à la Grèce à des taux qui ressemblent à énorme prêt à taux zéro sans aucune contrepartie ? Et des taux qui, crise de la dette aidant et poursuivant son gentil bonhomme de chemin, vont à l'évidence continuer à grimper ?

Tout cela est ubuesque si l'on veut rire jaune ou kafkaïen si l'on regarde les choses en face. Dans les deux cas, on nage en plein irréalisme. Voici donc les grands Sages de l'Union Européenne qui prétendent prêter à la Grèce à 3,30% à 30 ans, alors que les seuls taux 10 ans des Etats-Unis (en faillite), de la France (en faillite) et de l'Allemagne (très endettée à cause de la réunification) seront inévitablement et à minima entre 8 et 10% (en étant très optimistes bien sûr !) au cours des deux ou trois prochaines années. Mais quelle aveuglement !

Il n'y a qu'une seule conclusion à tirer de cette sinistre affaire. L'Union Européenne est définitivement dirigée par des politiciens totalement irresponsables et irréductiblement incompétents. La Mafia grecque va seulement servir de maillon faible pour entraîner dans sa chute toute l'Europe. La Bce est embringué dans l'histoire et son rôle va désormais être d'alimenter une planche à billets avec des créances pourries, grecques ou autres, qui ne seront évidemment jamais remboursées. Ce n'est désormais plus une question à se poser, c'est une triste certitude à avoir : de la crise des déficits on est passés à la crise de la dette et, à présent, on entre dans la phase finale qui ne peut que voir la machine infernale exploser à relativement court terme.

Cela nous ramène en conclusion à l'Euro. Cela fait plusieurs années que nous avons correctement pronostiqué l'éclatement de cette crise de la dette, mais en estimant que l'Euro lui survivrait, bien que sans doute en couvrant une zone géographique et économique plus restreinte. A présent, nous avons un doute...

Ce doute, nous l'avons pour deux raisons.

La première est astrologique. Pour apprécier la destinée d'une devise, il est capital d'en connaître la date de lancement. Sur ce plan, on peut considérer le problème de deux façons : soit son lancement au plan "financier" en 1999, soit son lancement dans le grand public en 2000. Nous avons jusqu'ici retenu la deuxième hypothèse, la plus favorable pour une survie de l'euro. Et peut-être aussi, avouons le sans ambages, parce que nous avions du mal à envisager une catastrophe aussi dévastatrice (à notre avis...) que le démantèlement de la monnaie unique pour en revenir à une multitude de devises nationales. Nous avions critiqué l'adoption de l'euro sous sa forme si technocratique à l'époque mais, une fois adopté, c'est une toute autre chose de revenir en arrière : que l'on songe seulement aux dégâts monstrueux que cela entraînerait pour le simple commerce inter-européen, sans même aller jusqu'à évoquer les conséquences en matière d'échanges financiers internationaux, d'investissements dans des devises que l'on ne connaîtra même plus, etc. Ce serait épouvantable.

Si l'euro a été effectivement lancé après 2000, très bien, il dispose sans doute d'un espoir de survie, même limitée. Mais s'il faut retenir l'année 1999 et notamment son premier janvier pour son introduction sur les marchés financiers, astrologiquement c'est le jour et la nuit. Dans un cas, on se situerait en 1999 "avant" une conjonction Jupiter-Saturne très hostile à l'Europe et notamment à son système monétaire; et dans l'autre cas, on serait en 2000 "après" une conjonction Jupiter-Saturne, qui favorise à l'inverse la construction européenne sous toutes ses formes et notamment au plan monétaire et financier. Le jour et la nuit...

En général, en astrologie, nous avons appris (souvent à nos dépens d'ailleurs...) que c'est quasiment systématiquement la datation la plus ancienne qu'il faut retenir, car c'est généralement elle qui est véritablement fondatrice d'une nouvelle entreprise, de quelque nature qu'elle soit.

Or, si c'est bien le cas ici, l'Euro serait alors voué à la destruction. De la même façon et pour les mêmes raisons planétaires que, précédemment, le Système Monétaire Européen dans les années 1990 et le Serpent Monétaire dans les années 1970. Avec une différence de taille dans la situation actuelle : on serait aujourd'hui au bout d'un système (à cause de la crise de la dette qui est la pire crise économique possible, car terminale) et non pas dans les simples crises de croissance des années 1970 ou 1990. Si l'homme de la rue n'a guère été affecté par l'explosion du SME en 1993 ou du Serpent Monétaire en 1974, on peut malheureusement penser qu'il en irait très différemment en cas d'implosion de l'Euro : les conséquences sociales en sont aujourd'hui incalculables, c'est tout ce que l'on peut en dire...

Ce point astrologique ayant été détaillé, en dépit de nos hésitations sur ce plan qui demeurent, il n'y a en revanche aucune tergiversation à avoir au plan fondamental : l'Union Européenne est en train de préparer le pire des scénarios ! Elle ne sait que jeter par les fenêtres de l'argent qu'elle n'a pas et qui ne lui a pas été confié dans ce but... C'est l'argent des épargnants et des contribuables, dont son irresponsabilité avérée à présent lui fait estimer qu'elle peut en disposer au gré de ses fantaisies et en essayant de tromper l'opinion européenne en cachant ce premier hold-up qui en annonce tant d'autres à l'avenir, et même dans un proche avenir. C'est en fait un monde de bureaucrates privilégiés, politiciens ou simples agents de bureaux, qui vient de décider de leur son propre chef l'établissement d'une forme de dictature de l'insouciance et de l'irresponsabilité qui n'avoue pas son nom. Cela mériterait sans doute un tribunal spécial...

Les politiciens mafieux grecs continueront de s'engraisser avec cette manne, les Grecs ne seront pas sauvés de la ruine inévitable de leur pays, les Européens viennent sans l'avoir voté ni approuvé de mettre par force le doigt dans un engrenage qui va être fatal à l'Europe. Sous une forme ou sous une autre, à un degré plus ou moins catastrophique car, en cette matière, ni l'astrologie ni l'économie fondamentale ni la simple réflexion politique ne sont aptes à lire dans le marc de café. La seule chose qui est sûre, c'est que le denier mécanisme d'une spirale infernale vient d'être actionné. C'est peut-être un monde qui s'écroule.

Le 22 juillet 2011
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8744
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

PrécédentSuivant

Revenir vers LES DÉBATS QUI FONT LA UNE

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 9 invités