Interview TRES intéressante de Jean Peyrelevade (homme de gauche) sur ce site...
http://www.les-crises.fr/jean-peyrelevade-1/
Court extrait :
"J. P. : Je dois vous dire que si François Hollande est élu avec le programme économique qu’il a, et qu’il essaye de le mettre en œuvre, alors le jour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre devant le Parlement, il y aura un coup de tabac sur les marchés. Le retour au principe de réalité sera extrêmement brutal et rapide. Ça ne sera pas comme en 1981, on n’aura pas 18 mois pour retomber sur nos pieds, ce sera instantané.
O. B. : On aura 18 heures…
J. P. : Oui, c’est à peu près ça ! Et que se passera-t-il ce jour-là ? Nous aurons une crise institutionnelle, ou bien un Président qui fera brusquement le contraire de ce qu’il a dit pendant la campagne à laquelle il devra son élection."
Sans parler de ce qu'il dit en pointillé sur les fonctionnaires. Si tous les hommes de gauche en France avaient cette franchise... ce serait une gauche moderne !
Autre article intéressant, Stiglitz sur
http://www.project-syndicate.org/commentary/stiglitz148/English
où il explique pourquoi la BCE insiste pour une contribution "volontaire" des banques au projet grec... elle a le mérite de ne pas déclencher un "défaut" (enfin, si un organisme privé comme le International Swaps and Derivatives Association est d'accord !) et donc de ne pas activer les CDS, qui sont des assurances sur ces crédit qui atteignent plusieurs fois les montants des crédits (spéculation des hedge funds qui s'assurent sur des prêts qu'ils n'ont pas souscrits).
Cela dit... il y a des intérêts opposés, et des gens qui ont intérêt à un défaut pour encaisser leurs CDS... Le dossier grec pourrait avoir du mal à se concrétiser.
"Le marche peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable". JM Keynes