Oui ou Non, peu importe, ce n'est pas la bonne question. Que le peuple grec soit d'accord ou pas, la vraie question, c'est de combien il faut alléger la dette grecque pour qu'elle soit supportable.
Sinon, le défaut est juste une question de temps. Même avec un "Oui".
Et si je devais faire un pari sur le sens du vote dimanche, je pencherais pour le "oui", parce que les indécis basculent souvent dans le camp de la peur de l'inconnu (cf. l'Ecosse). Mais croire que les grecs apporteront une réponse avec leurs petits bulletins dans l'urne (qu'ils votent Oui ou Non, d'ailleurs), face à la montagne de dettes accumulées, c'est bon pour les manchettes de journaux.
Dans les deux cas, nous les européens, enfin ceux qui paient des impôts, passeront à la caisse.
"Le marche peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable". JM Keynes