Bjr,
On commence à voir les effets de ce que j'appelerai pour le moment un "krach obligataire rampant". Les taux courts de marché progressent depuis le début de l'année et on commence à en voir les effets alors qu'ils sont maintenant à plus de 5% à un an :
- Hausse du coût de refinancement de la dette publique francaise.
- Hausse de 10% du coût des intérêts financiers des collectivités locales.
La contraction mondiale du crédit a par ailleurs des effets sur le refinancement des sociétés privées : elles ne peuvent plus placer leurs émissions et les taux progressent dangereusement. Un exemple : un emprunt Rallye à échéance de janvier prochain a désormais un taux de rendement de 5,75% sur 5 mois ! Soit environ 14% à un an !
Pour le moment, les effets publics à 10 ans ne sont pas touchés car ils profitent de l'effondrement des actions et leur rendement est sous les 4%. Mais ce n'est évidemment pas normal...
J'avais comme hypothèse de départ que la future opposition Saturne-Uranus (novembre 2008 à février 2009 et ensuite et surtout automne 2009 à fin 2010) pouvait déclencher un krach obligataire.
Nous sommes maintenant dans la phase d'approche ultime de cette opposition, ce qui signifie normalement au plan économique (et non boursier, je le précise) que des problèmes qui vont entraîner ultérieurement la crise sont en train d'apparaître et d'enfler progressivement.
Actuellement, l'hypothèse d'une crise obligataire tient de plus en plus la route. Dans ce cas, elle constituerait un prolongement à la crise actuelle (immobilier-subprime-crédit), ce qui serait fort logique. On assisterait alors à l'explosion de la dernière bulle spéculative liée aux oppositions saturniennes depuis 2001 : internet avec pluton de 2001 à 2003, immobilière avec neptune de 2006 à 2008 et obligataire avec uranus de 2008 à 2010...
Les taux longs de marchés sont donc à surveiller spécialement, car ils pourraient bien constituer le domino suivant.
@+