LA GRANDE CRISE POLITIQUE FRANCAISE DE 2010

Discussion sur les perspectives économiques, politiques, sociales ou autres de la France.

Messagepar Christophe » Mer 13 10 10 17:15

Une vidéo et des commentaires ahurissants sur l'amendement 249.

http://www.pour-une-democratie-directe. ... amendement
Christophe
 
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Messagepar Jean-Francois Richard » Jeu 14 10 10 15:50

La France écartelée

On peut difficilement faire mieux en ce moment comme grand écart politique en France : d'un côté, les lobbys syndicaux du secteur public envisagent une grève générale contre une réforme des retraites qui les concerne à peine; et d'un autre côté, on assiste à un putsch d'un tiers des députés UMP contre Nicolas Sarkozy pour en finir avec l'impôt soviétique qu'est l'ISF et l'usine à gaz du bouclier fiscal…

En résumé, d'un côté on va en direction de l'extrême-gauche de l'échiquier politique; et de l'autre, on se tourne vers une approche de nature libérale, ce qui est sans doute pire en France que d'extrême-droite. En tout cas, un observateur étranger doit en ce moment se régaler des rebondissements inattendus et passablement incohérents de la vie politique française.

Astrologiquement, la situation comporte un certain nombre de repères intéressants. En premier lieu, la France connaît une crise politique profonde. C'est sans doute la résultante de la conjonction Jupiter-Neptune de décembre 2009, qui signe généralement des changements petits ou grands pour le pays et en tout cas une remise à plat et un nouveau départ tant politique qu'économique. Malheureusement, cette conjonction n'a pas encore pu s'exprimer de façon franche, bloquée qu'elle est dans ses effets par une longue opposition Saturne-Uranus qui constitue généralement autant de revers et de déboires pour la majorité en place. Et que d'échecs depuis le début de l'année pour la majorité ! Le plus symbolique, c'est évidemment l'effondrement total de la cote de confiance du président Sarkozy, qui voit au passage toutes ses maigres réformes depuis 2007 être contestées dans son propre camp ou anéanties par une réalité qui le dépasse visiblement.

La crise dans le camp majoritaire est également attisée par le mauvais carré Saturne-Pluton depuis fin 2009, les mauvaises relations entre ces deux planètes signant toujours d'importantes difficultés pour les partis conservateurs. Si cela peut consoler l'UMP, la situation du parti Républicain aux Etats-Unis n'est pas meilleure à cause de la contestation du "Tea party movement", le parti de Berlusconi en Italie vient de scissionner, les conservateurs britanniques sont au plus bas des sondages moins de 6 mois après leur victoire électorale, Angela Merckel et la CDU sont encore plus mal lotis en Allemagne, etc.

Sans doute les socialistes français sont-ils dans une situation plus confortable, car dans l'opposition et non affectés par le conflit entre Saturne et Pluton. Mais là aussi la cacophonie règne, si bien symbolisé par l'opposition entre un Dominique Strauss-Kahn pragmatique et une Martine Aubry dogmatique. En fait, la crise politique française est non seulement une crise du camp majoritaire mais en fait de l'ensemble des partis traditionnels et, au-delà de la classe politique, de l'ensemble de la société.

Astrologiquement, il existe pourtant un espoir. En effet, l'opposition Saturne-Uranus se distend de plus en plus et peut-être va-t-elle enfin permettre au tandem Jupiter-Neptune d'exprimer sa soif de renouveau et de redistribution des cartes. En quelque sorte, cette configuration a "tendance" à refonder à chaque fois le pacte social qui est à la base de la République. En effet, jusqu'en janvier prochain et même au-delà, Jupiter se situe au demi-sextile de Neptune, une configuration favorable : peut-être l'occasion de parvenir enfin aux changements que l'on peut envisager à partir de ce tandem planétaire et de son nouveau cycle depuis un peu moins d'un an.

Un autre facteur est probablement important, même si cela fait appel à l'astrologie traditionnelle qui est souvent à manier avec des pincettes pour faire des prévisions… Mais là, c'est potentiellement important car cela va dans le même sens que le duo Jupiter-Neptune qui aspire (en théorie…) à s'exprimer. Pluton est en effet actuellement au trigone (angle positif de 120°) du Pluton natal de la 5ème République (cf. thème de la fondation de la 5ème République ci-dessous). Or, Pluton représente notamment la fiscalité. Et que constate-on ? Que l'on n'a jamais autant discuté de fiscalité que ces derniers jours et que des réformes d'envergure paraissent non seulement possibles mais peut-être même inéluctables… Et en tout cas urgentes, si l'on prend en compte le délabrement du pays, tant au plan de ses comptes publics et sociaux que même moral.

Par ailleurs et surtout, ce même Pluton va balayer la conjonction natale Jupiter-Neptune de la 5ème République par un sextile positif, le mouvement commençant précisément dés la fin de ce mois d'octobre pour s'achever fin novembre. Cela donne ainsi l'idée d'un bouleversement possible et de réformes, qui pourraient prendre leur source dans le bouillonnement actuel qui va certainement se prolonger sur les mois à venir et même début 2011. En effet, la dernière fois que Pluton a effectué un mouvement notable vis à vis de cette conjonction Jupiter-Neptune natale, on a assisté à de grands bouleversements : c'était en 1984 et 1985, le nouveau Premier ministre Laurent Fabius débarrassant enfin le pays des erreurs économiques mitterrandiennes les plus catastrophiques depuis 1981… Il y a donc actuellement un certain espoir de voir les choses évoluer dans le bon sens.

Pourtant, au stade actuel, on voit que rien n'est tranché. Et en premier lieu, que va donner la tentative des bureaucrates publics gauchistes pour aboutir à une grève générale ? Le seul repère que donne à ce sujet l'astrologie est qu'une opposition Saturne-Uranus ne favorise pas les mouvements de contestation… En règle générale, ceux-ci échouent parce qu'ils ne sont pas adaptés à la situation ou manquent de perspectives. Cela pourrait bien correspondre à la situation actuelle d'agents publics qui veulent paralyser le pays contre une réforme des retraites qui ne les concerne quasiment pas… Et cela pourrait même soulever quelques questions très désobligeantes à leur égard : durant leurs retraites, les agents du public perçoivent en effet 4 à 5 fois le montant des pensions qui est versé au privé à qualification similaire ! Ou dit autrement, les retraités du public ponctionnent 50% du total des pensions de retraite versées, alors qu'ils ne représentent que 25% des pensionnés… Ou dit encore autrement, ils perçoivent au moins 75% de leur ancien salaire contre seulement 53% pour le secteur privé. On mesure ainsi à quel point la belle devise d' "égalité" de la république française est bafouée. Il est donc possible que la tentative actuelle de grève générale ne rende pas spécialement service à l'immense bureaucratie étatique française… Certaines données et certains chiffres ne sont sûrement pas bons à étaler sur la place publique, car cela pourrait inciter à réfléchir enfin sur la justification des immenses privilèges dont bénéficient les agents de l'Etat par rapport à la majorité de leurs concitoyens.

Quoiqu'il en soit, on peut normalement s'attendre à des changements importants au plan politique et économique sur les prochains mois. Et on peut même estimer que ces changements seraient probablement approuvés de façon très large par les Français. C'est en tout cas ce que l'on peut observer après chaque passage d'une conjonction Jupiter-Neptune, que le virage se fasse sur la gauche ou sur la droite.

On sait déjà qu'il va y avoir un changement de gouvernement et, à notre avis, un probable nouveau Premier ministre. A partir de là, seules deux hypnoses sont possibles : un tournant à gauche ou un tournant à droite. Compte tenu du contexte actuel et des déficits monstrueux accumulés depuis le dernier budget en équilibre de 1973, on voit mal un véritable tournant à gauche. Comment serait-il financé ? Ce n'est pas impossible de sombrer davantage dans une dérive encore plus étatiste et d'assistanat toujours plus massif, sans doute, mais cela paraît difficilement envisageable. Et dans une telle optique, on ne verrait guère une large approbation de l'opinion qui redouterait probablement, à juste titre, une faillite imminente du pays.

On verrait comme hypothèses plus probable un virage sur l'aile droite qui, dans ce cas, viserait surtout à libéraliser un peu l'immense esprit bureaucratique si spécifiquement français et mieux contrôler l'assistanat massif qui est une des sources de la ruine du pays. Cela dit, l'astrologie ne fait que poser des repères utilisables et l'évolution des prochaines semaines et des prochains mois indiquera dans quel sens se fera plus précisément la petite révolution que l'on peut envisager.

Le 8 octobre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar Jean-Francois Richard » Jeu 14 10 10 15:50

Le tombeau français

On apprend aujourd'hui que l'Allemagne va réduire son déficit annuel en 2011 à 3% de son Pib. C'est toujours un déficit, certes, mais il est en forte réduction et annonce sur les prochaines années un probable équilibre budgétaire. En France, le déficit devrait tourner à environ 7%, ce qui est totalement intenable, surtout quand on sait que ce déficit est structurel et permanent depuis l'année... 1973 !

Le budget 2011 est discuté à l'Assemblée Nationale. Sa commission des finances vient de rejeter la suppression de l'ISF, pendant logique de la suppression du bouclier fiscal qui est quasiment enterré pour sa part. Cet impôt destructeur de patrimoines, de pouvoir d'achat, d'entreprises et de créations d'entreprises comme d'emplois bien évidemment, va donc subsister. C'est l'exception mondiale. Même s'il subsiste des variantes d'ISF dans certains pays comme la Norvège, certains cantons suisses ou en Grèce (!), son poids est totalement différent. En France, il est confiscatoire et donc de nature soviétique, alors qu'il est environ 5 fois moins lourd là où il subsiste encore.

Par ailleurs, la commission des finances vient de décider une nouvelle vague d'augmentation massive des impôts. Le simple PV de stationnement va quasiment doubler, passant de 11 à 20 euros ! Les plus values mobilières subissent un nouveau tour de vis sévère et l'investissement dans les PME déductible de l'ISF voit son crédit d'impôt diminuer de 30%, ce qui revient à l'enterrer : investir dans une PME coûtera plus cher au contribuable que de simplement se ruiner progressivement en payant à l'ISF !

L'exil fiscal a donc un boulevard devant lui. Bien entendu, personne n'y sera gagnant sauf l'idéologie gauchiste ambiante qui a déjà fait fuir les "riches" et entend à présent ruiner les classes moyennes.

En revanche, il n'y a toujours pas une seule mesure d'économie sur le train de vie pharaonique de l'Etat et le coût de son armée mexicaine de fonctionnaires et autres privilégiés du public !

Les comparaisons valent ce qu'elles valent, mais certaines sont particulièrement éloquentes. En France, il y a environ 5,5 millions de fonctionnaires (sans compter les emplois des entreprises publiques) pour 65 millions d'habitants. En Allemagne, il y a 4,5 millions de fonctionnaires pour 85 millions d'habitants. Si l'on ajustait la proportion allemande à la population française, il ne devrait y avoir dans l'hexagone qu'environ 3,5 millions de fonctionnaires. Autrement dit, par rapport à l'Allemagne, la France compte environ 40% de fonctionnaires en trop !

Et c'est sans compter le coût unitaire du fonctionnaire français qui, globalement, doit coûter là aussi 40% de plus qu'un fonctionnaire allemand...

L'Allemagne n'est sûrement pas un modèle en tout et pour tout. En revanche, on peut être certain que la France est une caricature absolue de gestion clientéliste, anti-économique et anti-sociale.

Pour le moment, on en est là. Il reste à savoir si des réformes crédibles, efficaces et justes sont encore possibles sur les mois à venir, comme nous en avons indiqué la possibilité. A défaut, l'effondrement de la France sera inéluctable, ce qu'aura simplement annoncé le chaos grec.

Le 14 octobre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar Jean-Francois Richard » Lun 18 10 10 15:03

Vive le gauchisme !

En Allemagne, la construction de la nouvelle gare de Stuttgart est bloquée par des mouvements écolo-gauchistes et une nouvelle guérilla autour de convois de déchets nucléaires est annoncée pour les prochaines semaines; en Grèce, plusieurs sites archéologiques prestigieux, l'Acropole notamment, ont été bloqués ces dernières semaines comme si l'on voulait faire fuir les derniers touristes; en France, les lobbys fonctionnaires cherchent à bloquer tout ce qu'ils peuvent pour paralyser une activité économique qu'ils méprisent...

Incontestablement, il y a là une jolie résurgence d'actions typiquement gauchistes. Elles sont minoritaires, certes, mais bénéficient néanmoins d'un certain appuis qui va au-delà des quelques excités radicaux qui les initient. Surtout en France, bien sûr, où l'on peut considérer qu'il y a littéralement une tentative de putsch de la bureaucratie d'Etat pour empêcher une réforme que les deux Assemblées sont en train de voter. Même si l'on est habitué en France à ce type de mouvements, il est évident que leur fondement est anti-démocratique. D'ailleurs, quel pays s'est offert le luxe de tels blocages lors de réformes des retraites ? Aucun. La France est à cet égard une exception mondiale, comme dans bien d'autres domaines, et sa démocratie manifeste une nouvelle fois sa grande fragilité...

Nous voyons ainsi le poids de l'opposition Saturne-Uranus, qui va d'ailleurs perdurer jusqu'à l'été 2011. Cela crée des mouvements politiques ou sociaux peu crédibles et radicaux, qui sont généralement condamnés à l'échec. Notons aussi que cela met également sur les devants de la scène la jeunesse, comme on l'a si bien vu lors des précédents historiques en 1968 à travers le monde ou au début des années 1920 qualifiées d' "années folles" mais incluant également des tentatives de putschs communistes (Hongrie, Allemagne notamment).

Nous sommes également sous l'influence d'un sesqui-carré négatif Saturne-Neptune qui, pour sa part, est typique de mouvements politiques utopiques, très idéologiques et carrément gauchistes. On reparle d'Ollivier Besancenot en France depuis quelques jours, ce qui n'est pas étonnant... Le cycle Saturne-Neptune étant décroissant depuis 2007, il devrait d'ailleurs alimenter de façon chronique des actions et des mouvements de nature gauchiste. Pour en rester cependant à la situation actuelle et la configuration particulière en question, celle-ci va atteindre une pointe d'influence fin octobre et début novembre (aspect exact le 27 octobre). Cependant, cette influence va perdurer globalement jusqu'à la fin 2011.

Les contestations que ce genre de configuration entraîne n'aboutissent généralement pas. Trop utopistes ou irréalistes, exagérées de toute façon et déconnectées de la réalité, elles se soldent généralement par des échecs ou sont réprimées. Mais elles pourrissent au moins le climat social des pays dans lesquelles leur influence est la plus forte. On peut penser qu'en France cela va au moins être le cas.

La France est évidemment le symbole actuel le plus notoire de ces influences. Les lobbys syndicaux de fonctionnaires font tout ce qu'ils peuvent pour paralyser le pays. Aux portes des raffineries bloquées, on trouve peu d'ouvriers mais beaucoup d'instituteurs, d'infirmiers, d'agents SNCF ou EDF et de fonctionnaires territoriaux... C'est typique d'une action minoritaire et extrémiste, même si l'on pourrait sans doute parler à l'occasion de "gauchisme bureaucratique".

Le port de Marseille est par ailleurs bloqué une nouvelle fois par les quasi-fonctionnaires dockers CGT et plus de 60 bâtiments sont immobilisés au large. On voudrait ruiner le port de Marseille, que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Conséquences également de ce gauchisme latent, la compagnie low-cost Ryanair vient de décider de quitter l'aéroport de Marseille, supprimant plusieurs centaines d'emplois, en raison d'un procès assez ubuesque que voulait lui faire les syndicats. Et dans la foulée, les dirigeants américains de l'équipementier automobile Molex annoncent qu'ils ne financeront plus le plan social, là aussi en raison d'un procès exagéré que les syndicats viennent d'engager. C'est à cela que mène le gauchisme : la destruction de ce que l'on prétendait protéger... Comme au début des années 1920 en Italie, les grèves gauchistes et quasi insurrectionnelles ayant finalement conduit à la prise du pouvoir par le fasciste Benito Mussolini.

Cela mène en France aujourd'hui à un mouvement où il n'y a pas de véritable grève, même dans le secteur public, mais plutôt à des grèves perlées dont le but est seulement de mettre la pagaille la plus complète. Comme d'habitude, c'est réussi puisque l'aristocratie fonctionnaire a tous les droits dans ce pays. Y compris celui de faire grève pour que le privé, beaucoup plus mal loti en matière de retraites, paye encore plus pour les retraites-chapeau du public.

Si la situation actuelle se poursuit, il est évident que le pays va se trouver rapidement à bout de souffle. Le gouvernement actuel bénéficie cependant d'une relation positive Jupiter-Neptune (demi-sextile), ce qui fait douter qu'il cède devant le putsch des fonctionnaires. A priori, il devrait bénéficier d'un soutien suffisant dans l'opinion pour ne pas avoir à céder devant les lobbys publics, ou du moins pas de façon notable. En tout cas, on peut souligner que cette relation Jupiter-Neptune a tendance à favoriser l'autorité établie... On verra de quelle façon cela va se manifester précisément, indépendamment de l'issue des mouvements destinés à paralyser le pays.

Quand les grèves cesseront et qu'un nouveau gouvernement sera nommé, tout le monde poussera sans doute un grand soupir de soulagement. Il restera cependant à voir quels seront les changements effectifs qui vont se produire. Il devrait y en avoir, nous l'avons déjà pronostiqué.

Cependant, il ne semble pas que l'on veuille s'attaquer au problème essentiel de la France, à savoir son Etat-pieuvre. Pour s'en convaincre, il suffit de relever qu'il y a 4,5 millions de fonctionnaires en Allemagne pour 85 millions d'habitants et qu'ils sont 5,3 millions en France (sans compter les effectifs des entreprises publiques...) pour seulement 65 millions d'habitants. Autrement dit, il y a environ 40% d'agents publics supplémentaires en France qui ont d'ailleurs infiniment plus d'avantages sociaux. On comprend dans ces conditions que l'Allemagne va revenir à un déficit de 3% du Pib dés l'an prochain, alors que la France ne pourra pas descendre sous les 6%...

Réformer la France, c'est d'abord réduire le poids exagéré et même caricatural de son Etat. Mais le débat sur le sujet n'existe même pas, il est tabou... Le seul débat qu'il y ait porte sur l'augmentation de la fiscalité pour accroître les recettes. Elles ne le seront évidemment pas, trop d'impôts tuant au bout du compte l'impôt. Le déficit ne sera donc pas réduit et la dette continuera de s'envoler, faute du courage politique pour réformer un Etat devenu ruineux pour la collectivité. Joli caricature sans doute, les parlementaires ont refusé d'aligner leur régime spécial de retraite sur la réforme qu'ils sont en train de voter ! Finalement, ils donnent ainsi raison aux lobbys syndicaux qui entendent bien faire payer leurs avantages sociaux par ceux qui n'en ont aucun...

L'exil fiscal s'accentue d'ailleurs en raison de cette situation, comme le constatent les principaux cabinets d'avocats fiscalistes et Le Figaro aujourd'hui. C'est un très mauvais signe... En dépit des changements annoncés, qui seront sans doute salutaires sur le moment, on peut en revanche douter des capacités de la France à se réformer utilement sans la contrainte d'une franche situation de faillite. Ce serait alors infiniment plus douloureux et même fort dangereux pour une démocratie déjà si fragile.

Le 18 octobre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 27 10 10 14:59

L'échec des grèves en France

A ce jour, les grèves contre la réforme des retraites ont échoué. C'est dans la logique des oppositions Saturne-Uranus de ne pas favoriser les mouvements de contestations et de les faire généralement échouer, comme nous l'avons déjà si souvent évoqué. Notons également que l'opposition de gauche ne sort pas renforcée de cette contestation, ce qui est également une caractéristique de la période...

Les sondages indiquaient qu'une grande majorité de Français condamne la réforme et soutenait la contestation syndicale. En fait, on peut surtout penser que les Français sont évidemment mécontents d'une réforme qui recule l'âge de départ à la retraite... Monsieur de La Palice n'aurait pas dit autre chose.

On remarquera par ailleurs que les grévistes sont minoritaires et tombent dans le syndicalisme révolutionnaire. Cela n'est guère apprécié de la majorité des salariés, y compris dans le secteur public. Ce gauchisme est la marque à notre avis du conflit Saturne-uranus mais aussi de celui entre Saturne et Neptune. Bien entendu, il est rejeté car il apparaît surréaliste. C'est bien le cas en voyant nos gauchistes de pacotille, bien à l'abri de la protection de l'Etat puisque tous fonctionnaires ou assimilés mais revendiquant le "grand soir" pour demain... On mesure bien l' horrible injustice qui leur est faite, puisqu'ils ne sont quasiment pas concernés par la réforme des retraites mais, en revanche, qu'ils continueront à bénéficier de leurs statuts privilégiés payées par un secteur privé beaucoup moins bien loti qu'eux... Surréalisme, c'est bien le mot qui convient pour caractériser une telle situation.

Intéressant également est le rejet dans une entreprise de sous-traitance automobile comme Continental des syndicats CGT et CFDT par un grand nombre de salariés. Le syndicalisme révolutionnaire n'y fait pas recette et plus de la moitié des salariés réclament des élections professionnelles pour remplacer les délégués qui, par leur jusqu'au-boutisme, menacent de faire licencier la moitié du personnel !

Pour le moment, notre schéma sur cet automne tient donc bien la route. Il ne reste plus qu'à changer de gouvernement pour remettre les choses à plat, ce qui est annoncé pour le mois de novembre. Ce changement pourrait être plus important qu'il n'y parait.

Notons déjà qu'un premier virage politique important a été pris depuis le début de l'année : la lutte contre les déficits. Jusque là, la classe politique ne s'en souciait pas le moins du monde. A présent, c'est la hantise, la tragédie grecque hantant visiblement les nuits du pouvoir. On voit d'ailleurs le Parlement faire assaut de mesurettes pour économiser trois francs six sous supplémentaires ici ou là. C'est absurde et même imbécile, puisque cela ne s'attaque pas au problème de fond : l'Etat-pieuvre et son coût exorbitant. Mais cela manifeste néanmoins d'un virage politique qui est évidemment important.

Le nouveau gouvernement consacrera certainement ce virage politique. François Fillon avait beau être considéré comme soucieux des déficits, c'est bien son gouvernement qui les a poussé à des sommets historiques ! Les faits s'accordent souvent mal avec les impressions ou les discours...

A en croire les gazettes nationales, c'est Jean-Louis Borloo qui devrait être nommé Premier ministre. L'homme est sympathique et plutôt direct, il n'a pas la langue de bois et pas davantage cette arrogance hautaine qui est la caractéristique de la classe politique française. L'homme paraît donc proche des Français et de leurs préoccupations, consensuel et social, pragmatique et voulant bien faire... Il sera sans doute plébiscité s'il est effectivement nommé. Après les tensions de ces dernières semaines, son éventuelle nomination sera certainement vécu avec un grand soulagement par l'opinion.

Notons cependant d'autres facettes de sa personnalité qui ne seront sûrement pas mises en avant. C'est d'abord et avant tout un opportuniste sans aucune conviction, en fait une sorte de dilettante adolescent en politique. Ses compétences sont des plus limitées car il aime bien survoler les choses mais jamais entrer dans les détails. Ce n'est pas non plus un grand courageux, préférant généralement l'esquive ou la fuite quand un problème se pose. Enfin, son manque de rigueur l'amène à mentir fréquemment et, s'il était votre collègue de bureau, il y a longtemps que vous l'auriez qualifié de parfait "faux jeton".

Sur le fond, on peut donc douter que ce soit le bon candidat pour réformer les finances du pays. Un gouvernement dirigé par Borloo, ce serait de l'approximation permanente, un équilibrisme d'amateur qui finira par lasser très vite. Mais peut-être pas avant la présidentielle de 2012, seul objectif qui compte pour une droite conservatrice si peu soucieuse de l'intérêt général. A gauche, comme le souligne si bien Manuel Valls (député-maire d'Evry), on a sombré dans la surenchère irresponsable, ce qui n'est évidemment pas mieux.

En résumé, il va donc y avoir la concrétisation d'un vrai virage politique et très certainement un nouveau Premier ministre. Mais quand on voit les débats à l'Assemblée ou au Sénat sur le budget 2011, franchement, on ne peut qu'être effrayés d'assister à une telle cacophonie, un tel manque de compréhension de l'économie, une telle absence de volonté de réformer un Etat aussi obèse...

La Grande-Bretagne entreprend une vraie révolution de ses financements publics. Nul doute qu'il y en ait des résultats positifs, même s'il peut y avoir matière à réserves ou critiques. Mais en France, on n'est même pas capable de simplement supprimer l'ISF et le bouclier fiscal et il est donc... urgent de renvoyer un tel dossier à dans six mois ou dans un an et si possible aux calendes grecques. En revanche, on s'excite sur le patrimoine des Français, dépeint désormais comme une abomination et un veau d'or à abattre, attisant en fait toutes les convoitises des taxeurs dépensiers. Le débat est là, en fait : ruiner les classes moyennes pour essayer en vain de maintenir un train de vie étatique somptuaire; ou réduire enfin les dépenses de l'Etat pour éviter de ruiner le pays.

Pour le moment, on ne peut qu'être pessimiste sur la façon dont le problème est abordé car monte en puissance, par ailleurs, un carré Uranus-Pluton (2012-2015 pour les aspects exacts et 2007-2018 pour son influence globale). Il ne peut que pousser à la crise des déficits... Gare aux pays qui ne profitent pas de l'accalmie relative actuelle dans la crise pour remettre de l'ordre dans leurs finances publiques !

Le 26 octobre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar Jean-Francois Richard » Lun 15 11 10 19:53

Y a-t-il un vrai changement politique en France ?

C'est finalement un changement a minima qui touche la politique française, si l'on regarde les choses à la surface : il se traduit essentiellement par la fin de l'ouverture démagogique à gauche et même la réduction à la portion congrue des centristes. Comme Michel Rocard avant lui avec la droite, Nicolas Sarkozy enterre son ouverture à gauche. C'est un virage à droite incontestable, mais personne ne dira qu'il est spectaculaire.

Au plan astrologique, on peut se dire qu'il y a bien eu un virage politique sur cette année 2010 dans la foulée de la conjonction Jupiter-Neptune de décembre 2009, ce cycle étant arrivé aujourd'hui à l'étape de son demi-sextile : l'engagement d'une politique d'austérité et de hausse des impôts à cause de la menace de la dette et, au plan du personnel gouvernant, un virage à droite très net avec l'abandon des fantasmes d'ouverture.

Ce changement n'est cependant ni spectaculaire ni déterminant à ce stade. Dans la foulée d'une conjonction Jupiter-Neptune, on a parfois vu beaucoup plus marquant et même spectaculaire : par exemple le retour inattendu des socialistes au pouvoir en 1997 avec Lionel Jospin, suite à une dissolution hasardeuse de l'Assemblée par Jacques Chirac... Mais on a vu également des changements plus ténus ou progressifs, par exemple avec la nomination de Laurent Fabius comme Premier ministre en 1984 : si cela consacrait la fin des dérives gauchistes mitterrandiennes depuis 1981, les principales rectifications avaient en réalité déjà été amorcées par Pierre Mauroy à partir de 1982 (blocage des prix et des salaires, dévaluations en chaîne et choix de l'Europe, premières mesures d'austérité, etc.).

La confirmation de François Fillon à son poste de Premier ministre fait ironiser sur la modestie du changement mais il n'en est pas moins réel : il y a bien eu changement de Premier ministre, en fait, puisque Sarkozy a cherché tous les successeurs possibles à François Fillon ! Et finalement, son choix de remplacement s'est porté sur... François Fillon ! En fait, après avoir tenté un "virage à gauche" avec la candidature du si dépensier et imprévisible Jean-Louis Borloo, l'Elysée s'est résigné à un "virage à droite" car c'était la seule solution praticable.

De la même façon, le virage en faveur d'une politique d'austérité s'est fait progressivement tout au long de l'année 2010, en dépit de tant de chipotages sur le seul mot de "rigueur" pendant des mois et des mois... Le virage est incontestable mais, là aussi, on peut le relativiser : il a été imposé par une situation générale critique en Europe à cause des déficits excessifs et n'a pas résulté d'une seule situation franco-française.

En résumé, il y a bien virage politique et remise à plat de l'exécutif mais les changements apparents sont loin d'être spectaculaires. Toujours au plan astrologique, on peut en voir deux raisons essentielles : la persistance d'une opposition Saturne-Uranus (depuis 2008 et jusqu'à l'automne 2011 dans ses effets les plus directs), qui constitue toujours un facteur de frein et de blocage pour la France, même si cela favorise au bout du compte les conservateurs comme l'a montré l'échec de la contestation sur la réforme des retraites. La modestie des changements opérés tient sans doute à ce facteur de blocages et de crises de façon générale.

Par ailleurs, le dernier carré du cycle Saturne-Pluton (depuis l'automne 2009 jusqu'à l'automne 2011) joue un rôle négatif en crispant les conservateurs gaullistes sur eux-mêmes. Toujours synonyme de déchirements, de scandales et de rejet de l'opinion pour la droite conservatrice française (et dans bien d'autres pays également, comme en Allemagne ou en Italie...), on a bien vu, de l'affaire Villepin à l'affaire Woerth en passant par celle du virus H1N1, à quel point la popularité du président s'est effondrée de façon inexorable jusqu'à aujourd'hui.

A présent, une nouvelle étape s'ouvre et, outre l'effet rénovateur de la conjonction Jupiter-Neptune de décembre 2009, cela est cohérent avec la position de Pluton (sextile exact en ce moment à l'étroite conjonction natale Jupiter-Neptune de la 5ème République). Finalement, l'opinion doit probablement être satisfaite de la reconduction de François Fillon qui lui apparaît comme un homme sérieux et rassurant par son austérité naturelle. C'est dans l'air du temps... L'éviction des bobos de droite ou de gauche devrait sans doute soulager également les Français, inquiétés par la dérive des hausse d'impôts comme des dépenses sociales. Borloo, notamment, n'aurait pu qu'exaspérer très largement par son dilettantisme prononcé et ses idées saugrenues pour taxer tout ce qui bouge, jusqu'aux fameuses "assiettes pique-nique"...

Pour argumenter en faveur des effets possibles de notre ami Pluton et des effets progressifs de la conjonction Jupiter-Neptune apparue l'an dernier, il est bien possible que ce nouveau gouvernement rassure effectivement les Français. Sur ce plan, le parallèle avec 1984 et la nomination de Fabius est assez frappant, de même que la position de Pluton (sextile positif aujourd'hui et conjonction non moins positive en 1984 avec la conjonction natale Jupiter-Neptune de la 5 ème République). Finalement, on peut se dire que Sarkozy, comme l'avait fait avant lui Mitterrand, se débarrasse de ses erreurs de jeunesse élyséenne : l'hyper-présidence si absurde avec les institutions actuelles est sans doute enterrée, de même que la démagogique ouverture à gauche. On en revient sans doute à un schéma politique plus classique mais aussi plus honnête et sincère. Par ces temps de crise et après tant de couacs politiciens depuis 2007, y compris sur le dernier projet de budget pour 2011, on peut penser que les Français aspirent à moins de clowneries comme de bling-bling et à une politique plus rationnelle, équilibrée et convaincante. Ils l'auront peut-être...

Sur les prochains mois, nous allons avoir à notre avis trois paramètres principaux qui vont agir en même temps et de façon partiellement contradictoire :

- L'opposition Saturne-Uranus va continuer son travail de sape et rendre toute politique française difficile à mettre en oeuvre. Elle devrait aussi provoquer des revers là où ils ne seront pas attendus, le premier d'entre eux concernant sans doute l'impossible croissance française étant donné les blocages bureaucratiques et une fiscalité confiscatoire. Au bout du compte, cette configuration favorise la droite conservatrice, mais cela se fait généralement aux forcepts comme l'a montré la réforme des retraites.

- Le carré Saturne-Pluton devrait continuer à polluer la vie politique de la famille gaulliste, soit que de nouveaux déchirements ou scandales apparaissent soit que les anciens se poursuivent de façon délétère. Dans le second cas, on pense évidemment au nouveau procès Villepin prévu au printemps et aux développements probablement croustillants que devrait connaître l'affaire Woerth-Bettancourt. Dans ce contexte, la gauche peut marquer des points mais, comme pour la réforme des retraites, sa crédibilité devrait demeurer faible en raison d'un conflit Saturne-Neptune (sesqui-carré) qui la divise également en poussant une partie de ses composantes au gauchisme.

- La conjonction Jupiter-Neptune arrivée à un long demi-sextile et la position constructive de Pluton devraient par ailleurs apporter un nouveau souffle à l'action gouvernementale. Peut-être ce facteur est-il sous-estimé par les commentaires que l'on entend actuellement... Cependant, on voit bien les obstacles, à commencer par ceux hérités du passé.

La question clé, c'est évidemment celle de la dette française, accumulée depuis près de 40 ans avec insouciance. Un tel déséquilibre est résumé par deux chiffres : 56% du Pib français est accaparé par les dépenses de l'Etat et 35% de ce même Pib correspond à des transferts sociaux. Un record mondial en matière de collectivisme... Un tel système a évidemment tué la croissance et porté les déficits à des sommets, sans avoir jamais résolu aucun des problèmes posés.

On a bien compris que tout cela inquiétait François Fillon depuis qu'il a déclaré être "à la tête d'un pays en faillite". Certes... Mais pour le moment, force est de constater qu'il est le Premier ministre à avoir accru le plus la dette du pays depuis 40 ans ! Entre les paroles et les actes, le fossé est béant... La France aura encore en 2011 un déficit annuel supérieur à 6% du Pib, quand l'Allemagne reviendra à 3% seulement et à l'équilibre en 2012. Même le Portugal, un des "Pigs", fera mieux que la France l'an prochain avec un déficit prévu juste au-dessus de 3% !

Le virage politique actuel, qui se concrétise par un nouveau bail pour François Fillon à l'Hôtel Matignon, va donc achopper sur les déficits, la gestion de la dette et bien entendu la réforme d'une fiscalité confiscatoire et anti-économique. On va donc voir sur les prochains mois si le Premier ministre est vraiment capable d'engager les nécessaires réformes de l'Etat, des dépenses sociales et de la fiscalité pour commencer à remettre le pays sur les rails. Le temps presse, évidemment, puisque la crise des déficits ne tardera pas à frapper ouvertement à la porte de la France... Pour le moment, les actes passés de François Fillon depuis 2007 ne plaident pas pour lui, c'est le moins que l'on puisse dire. A moins qu'il n'arrive enfin à mettre en adéquation ses paroles et l'action du nouveau gouvernement. C'est finalement le seul enjeu de 2011...

Le 15 novembre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar Jean-Francois Richard » Ven 03 12 10 16:39

Pluton et la France

Dans sa course naturelle en avant, Pluton va se retrouver le 28 décembre prochain à 5° 13' dans le signe du Capricorne. C'est une position au sujet de laquelle on peut se demander si cela n'aura pas une influence sur un pays comme la France.

La 5ème République de 1958 est en effet née à la suite d'un référendum le 28 septembre. Au moment de la fin du vote des Français, le Soleil se trouvait à 5° 13' dans le signe de la Balance. Or, on constate que ce point à 5° 13' est relativement "sensible" pour le pays et qu'il concerne notamment le sommet de l'Etat. En voici quelques exemples :

- 2 avril 1974 : le président Georges Pompidou décède dans l'exercice de ses fonctions, Pluton se situant à une petite semaine près en conjonction (angle de 0°) de notre point sensible à 5° 13' de la Balance. La "coïncidence" est ici extrêmement précise…

- 11 septembre 1992 : le président François Mitterrand révèle qu'il vient d'être opéré d'un cancer de la prostate, dont il décédera début 1996. A ce moment là, Pluton est presque au demi-carré parfait (angle négatif de 45°) de notre point sensible à 5° 13' de la Balance. Pluton est en effet à 20° 38 ' du Scorpion, le demi-carré exact se situant à 20° 13'. Toute l'année 1992, Pluton a en fait "balayé" ce point sensible. Au plan de la seule observation, on peut simplement constater une nouvelle "coïncidence" au plan de la santé du Chef de l'Etat.

- 28 décembre 2010 : Pluton se situera au carré exact (angle négatif de 90°) de ce point sensible à 5° 13' de la Balance à partir du signe du Capricorne…

Il serait absurde de vouloir en tirer des conclusions péremptoires et ce n'est pas notre intention. On peut simplement observer, depuis la fondation de la 5ème République, qu'il s'agira simplement de la 3ème fois que Pluton sera confronté avec ce point "théoriquement" sensible. Et on peut noter que, les deux précédentes fois, cela a eu un rapport étroit avec la santé du Chef de l'Etat.

Pourrait-on donc faire un pronostic au sujet de ce "troisième passage" délicat depuis la fondation de la 5ème République ? A notre avis, non. Il se peut effectivement que cela puisse concerner, d'une façon ou d'une autre, la santé du Chef de l'Etat. Mais rien que sur ce seul plan, les hypothèses peuvent être nombreuses… Il se peut aussi qu'il se produise un ou des événements qui concernent le Chef de l'Etat de façon négative ou préoccupante, mais sans que cela ait nécessairement un rapport direct avec sa santé considérée au sens strict. En élargissant un peu le champs des possibilités, il pourait aussi y avoir un revers d'importance pour l'exécutif de façon plus générale et que l'on pourrait assimiler "symboliquement" à une sorte d'accident de santé…

En tout cas, il s'agit à notre avis d'un repère intéressant à prendre en compte, même s'il faut lui attribuer une marge possible d'influence d'au moins un mois environ autour de la date précise du 28 décembre prochain. On verra bien, au bout du compte, s'il est possible de relier cette position particulière de Pluton avec un problème affectant en France le sommet de l'Etat.

Le 3 décembre 2010
Jean-Francois Richard
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Messagepar jupiter29 » Sam 04 12 10 18:05

bonsoir,

as tu regardé le thème du president?

cordialement
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