LA GRANDE CRISE POLITIQUE FRANCAISE DE 2010

Discussion sur les perspectives économiques, politiques, sociales ou autres de la France.

LA GRANDE CRISE POLITIQUE FRANCAISE DE 2010

Messagepar Jean-Francois Richard » Dim 30 08 09 16:46

FRANCE : LA CHASSE AUX EXILÉS FISCAUX ET SES CONSÉQUENCES



Le ministre du Budget, Eric Woerth, a annoncé le week-end dernier disposer d'une liste de 3000 contribuables français ayant des comptes illégaux en Suisse.



Remarquons d'abord que le PS tenait son université d'été en même temps... Or, chaque année en pareille circonstances, l'UMP s'arrange pour lancer un pavé dans la mare sur un sujet politiquement sensible et concurrençant le PS sur sa "gôche"... Cela n'a pas raté cette année.



Le sujet est donc purement politicien et manoeuvrier. C'est assez pitoyable, quand on voit l'ampleur des problèmes économiques et sociaux actuels.



Un chiffre alarmant est tombé la semaine dernière, l'estimation par l'INSEE d'un effondrement cette année de la production industrielle française de près de -25%. Ce n'est pas seulement catastrophique car on peut aller jusqu'à penser qu'il "peut" s'agir là d'un décrochage historique. La crise ? Bien sûr, mais pas seulement. En fait, on peut se demander si ce n'est pas le résultat de 35 années de fiscalité croissante et irresponsable. A un moment donné, la "croissance molle" devient "décrochage". Peut-être en sommes-nous arrivés là, la crise ne jouant qu'un rôle de révélateur brutal sur ce plan...



Pour revenir à la petite liste de Woerth, nul doute que la nouvelle chasse aux exilés fiscaux fera rentrer dans les caisses de l'Etat quelques centaines de millions d'euros. La grande affaire, en comparant cet "argent de poche" aux quelques 100 milliards d'euros désormais de déficit annuel des finances publiques ! C'est tout simplement ridicule...



Si le gouvernement avait voulu gérer sainement ce problème de l'évasion fiscale, il aurait promulgué une loi d'amnistie (comme tant d'autres l'on fait avant lui...) et en même temps supprimé l'ISF qui est la principale cause de l'exil fiscal, total ou partiel. Là, oui, la récolte se serait chiffrée en millliards d'euros et sans doute en dizaines de milliards d'euros. Cela sur le court terme... Car sur le long terme, cela aurait ramené en France des milliards d'euros d'épargne et d'investissements, ce qui constitue le point de départ de toute croissance économique, de créations d'emplois et de hausse du pouvoir d'achat. Mais ce gouvernement ne sait pas voir plus loin que le bout de son nez et que l'échéance pitoyable de l'université d'été du PS qu'il fallait à tout prix saboter...



La résultante des déclarations flamboyantes et moralisatrices de Woerth va simplement conduire... à une fuite encore plus grande des capitaux hors de France ! Devant l'avalanche des nouvelles taxes et impôts, le maintien de l'ISF, la hausse continue et aberrante de la CSG, la spirale proprement délirante des impôts locaux, etc. à quoi d'autre peut-on s'attendre ? Woerth va donc pousser dans les bras de la Suisse ou d'autres pays bon nombre des exilés fiscaux seulement partiels actuellement...



Visiblement, les banquiers ou avocats suisses constatent déjà un exode de "riches" Français depuis le début de l'année. Au point que cela fait flamber les prix de l'immobilier dans certains cantons, notamment ceux de langue française autour de Genève. Bravo monsieur Woerth, voilà le seul résultat concret de la politique fiscale sarkozienne !



Bien entendu, nous mettons cela au compte de l'approche du détestable carré (angle négatif de 90°) entre Uranus et Pluton qui va malheureusement dominer en grande partie l'économie sur les 10 ans à venir. Il signifie, rappelons-le : hausse de la fiscalité, contraintes bureaucratiques et bureaucratie croissante, déficits publics ingérables et pressions récessionnistes de longue durée. Le mouvement est déjà à l'oeuvre dans tous les pays développés, par exemple aux USA où la réforme de l'assurance maladie, mal conduite et gérée de façon bureaucratique, coûtera une fortune aux salariés et aux entreprises pour une amélioration qui est en grande partie déjà contestable.



En France, on voit la tournure que prend le débat fiscal, gauche et droite ne cessant de faire de la surenchère irresponsable et tout autant anti-économique qu'anti-sociale. Nous ne sommes vraiment pas gâtés par ces petits jeux politiciens seulement dignes des préaux d'écoles...



Depuis plusieurs années, différents signes montrent bien le mécontentement croissant des classes moyennes contre une fiscalité de plus en plus confiscatoire. Il ne reste plus qu'à faire le lien entre la hausse de la fiscalité et l'effondrement économique français. Il sera fait quand on constatera que, décidément oui, "trop d'impôts tuent l'impôt". C'est inévitable...



Une autre conséquence va être la montée en puissance de l'extrême-droite ou de formations populistes. On le vérifie également à chaque mauvaise relation entre Uranus et Pluton. Nul doute que le Front National en profite, peut-être d'autant plus facilement que la "présentable" Marine Le Pen va sans doute bientôt remplacer complètement son si dogmatique et extrémiste de père. Mais d'autres formations peuvent également surgir du "néant", ou plus précisément de l'appauvrissement accéléré que connaissent les classes moyennes.



Pour le moment, l'UMP ne regarde que sur sa gauche, au point de mettre en oeuvre un programme que l'on pourrait qualifier objectivement de social-démocrate de gauche. C'est d'un point de vue astrologique une grave erreur politique, ce que fera inévitablement "payer" le carré Uranus-Pluton qui monte lentement en puissance. Le centre de gravité politique du pays est à présent tellement à gauche et si compassionnel, que l'on a purement et simplement oublié les classes moyennes, sauf pour leur rajouter tous les mois un nouvel impôt ou une nouvelle taxe sur le dos. Cela va inéluctablement relancer le débat politique sur la droite, la première échéance sur ce plan étant les élections régionales du printemps 2010... On va déjà voir quels seront les résultats du FN, même si le mode de scrutin a été modifié pour le laminer. Mais il y aura un carré Saturne-Pluton également, de fin 2009 à fin 2010 pour en prendre l'influence la plus facilement vérifiable. certes, il ne sera pas "ouvertement" présent au moment des élections régionales... Mais on peut cependant se demander s'il ne favorisera pas, lui aussi, un regain de faveur pour l'extrême-droite, les élections régionales n'étant qu'une échéance particulière sur ce plan et pas la seule...



Il reste cependant à voir quel va être l'impact de la conjonction Jupiter-Neptune de décembre prochain, celle-ci constituant au minimum une petite charnière politique pour le pays et, dans certains cas, une charnière de premier plan. Finalement, c'est le dernier espoir que l'on peut avoir d'assister à un virage politique et économique positif. L'échéance va donc être capitale : soit cela va simplement conduire à remplacer Fillon à Matignon, ce qui serait le changement minimal à attendre d'une telle configuration planétaire, soit cela peut conduire à une nouvelle politique économique plus responsable et fructueuse à moyen et long terme.



Mais si ce rendez-vous de la fin 2009/début 2010 est manqué ou ne contribue qu'à de trop maigres changements, on peut vraiment redouter la suite, c'est à dire la décennie suivante et notamment un passage sans doute très dangereux vers 2013-2016. N'oublions pas que toute démocratie moderne est assise sur les classes moyennes : les désespérer, c'est ruiner la démocratie. C'est sans doute tout l'enjeu, au moins à terme, des six mois à venir et des bouleversements, petits ou grands, que va entraîner le rendez-vous de la conjonction Jupiter-Neptune en décembre prochain.
Dernière édition par Jean-Francois Richard le Sam 30 01 10 18:15, édité 3 fois.
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Messagepar Jean-Francois Richard » Mar 22 09 09 22:16

L'AFFAIRE CLEARSTREAM



Cette affaire fait carrément désordre... Sans rentrer dans les détails, il s'agit d'un déballage public mettant en valeur des moeurs politiques françaises singulièrement sordides. D'autant plus que tout cela se passe dans le même camp politique !



Nicolas Sarkozy, à l'évidence, n'en sortira pas grandi. Il y a bien eu complot lui, semble-t-il. Mais cela ne l'a pas affecté, puisqu'il a été élu président de la République... Au contraire, cette affaire lui a finalement profité.



Faire ainsi descendre dans l'arène publique la "fonction" de président nuit à l'évidence à cette même fonction en la rabaissant et en permettant aux immenses pouvoirs donnés par la constitution de faire pression sur la justice. Ce n'est pas glorieux et c'est même très mesquin. Voilà qui ne va pas redorer l'aura du président qui vient de perdre 6 points d'un coup dans un dernier sondage d'opinion Ifop.



Ceux qui lui ont demandé, à droite comme à gauche, de renoncer à sa "partie civile" au procès ont bien raison. Que ce soit à tort ou à raison, il est assez minable de s'acharner contre de Villepin désormais, quand bien même celui-ci pourrait éventuellement le mériter. Qu'un simple justiciable le fasse, oui. Mais pas le président, d'autant plus que cette affaire ne lui a finalement porté aucun préjudice, bien au contraire...



L'exécutif ne va donc pas sortir grandi de cette affaire. De la même façon, Francois Fillon ne sortira pas non plus grandi de ses grandes déclarations sur les déficits français (cf. ci-dessous) alors qu'il ne fait pas grand chose pour les réduire. L'incantation n'est pas une politique...



Nous soulignons ces éléments en raison de l'approche de la conjonction Jupiter-Neptune qui aura lieu en décembre prochain et sert si souvent de puissante charnière politique en France. D'ordinaire, au cours des mois précédents cette conjonction, on constate un climat politique délétère, confus, voire quelque peu anarchique. Nous y sommes peut-être... Si c'est le cas avec l'affaire Clearstream, notamment, attention à ses possibles rebondissements : dans ce cas, l'exécutif aurait peut-être beaucoup à y perdre.



Sur un autre plan, la préparation du budget 2010, nouvelle mission impossible, suscite bien des remous. Deux éléments, comme d'habitude, ne sont pas traités par ce budget : les déficits français et l'hyper-fiscalité qui continue à galopper... Le projet de budget, ne traitant pas ces deux éléments clés de la croissance française, n'apportent donc aucune solution à moyen et long terme.



Nous avons pointé, déjà, que "peut-être" ces problèmes pouvaient constituer la pierre d'achoppement de la conjonction Jupiter-Neptune de décembre. Parmi d'autres hypothèses, bien entendu...



On voit en tout cas des pays comme la Suède et l'Allemagne (si Angela Merckel remporte les législatives de dimanche prochain) s'en préoccuper. Il est vrai que ces pays savent infiniment mieux gérer que les Français... Mais tous deux ont des programmes de baisse d'impôts et de contrôle étroit de leurs déficits pour favoriser la croissance. Ce n'est pas le cas en France... Pourrait-il donc y avoir un "big-bang" fiscal et des déficits avec la prochaine conjonction Jupiter-Neptune ? L'hypothèse n'est en tout cas toujours pas à écarter, même si elle n'est pas "aujourd'hui" d'actualité... Sauf en voyant les déclarations ici ou là des uns ou des autres, par exemple sur l'ISF ci-dessous. Tout cela est cependant bien partiel et limité et aucun projet cohérent n'est réellement exprimé à ce stade.



Concluons avec ce qui pourrait être une anecdote, tirée du journal "La Provence" aujourd'hui. Il y est indiqué que les effectifs de la police de Marseille sont à diviser par 6 (sic !) pour obtenir le nombre de policiers réellement actifs au même moment. En cause, les horaires, les congés maladie, les périodes non travaillées, les RTT, les congés normaux, etc. dans n'importe quel pays normalement constitué, les effectifs sur le terrain correspondent à une simple division par 3,5 ou 4 au grand maximum. En France, c'est 6...



Cela montre assez l'immense gabégie et mauvaise gestion de l'Etat et des services publics. Pense-t-on sérieusement que l'on puisse continuer ainsi bien longtemps sans tomber au fond d'un trou abyssal ?
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Messagepar Jean-Francois Richard » Lun 28 09 09 22:55

FRANCE : LE RSA ÉTENDU AUX JEUNES



Le RSA va être étendu aux jeunes.



Alors que le pays coule sous les déficits et l'hyperfiscalité, le président Sarkozy vient de décider d'en rajouter une nouvelle couche.



La mesure semble cependant ne pas passer du tout dans son électorat. Nous donnons ci-dessous un lien avec les commentaires du site du Figaro sur cette nouvelle mesure sociale. Jamais nous n'avons vu des réactions de ce genre, c'est à dire aussi unanimement hostiles à Sarkozy et l'UMP et avec des mots aussi durs.



Si ces commentaires reflètent la réalité, du moins une certaine réalité, il y a vraiment de quoi se faire du souci pour l'avenir car la cohésion sociale, déjà bien mince à notre avis, est en train de voler totalement en éclats.



Sarkozy, en menant une politique sociale-démocrate de gauche désavouée par son électorat comme le plus simple des réalismes, est peut-être en train de préparer un tsunami politique...



A lire, c'est instructif :



http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009 ... mmentaires
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Messagepar Jean-Francois Richard » Jeu 08 10 09 18:36

FRANCE : DE L'AFFAIRE MITTERRAND A LA CHARNIERE DE DECEMBRE PROCHAIN



Frédéric Mitterrand va certainement devoir démissionner. Son homosexualité n'est pas en question, en revanche son penchant pour le "tourisme sexuel" et son attrait pour les "garçons", grands ou moins grands, oui...



Que l'on sache, la pédophilie est un délit et, au minimum, on en est à la limite.



Trouvez-vous acceptable d'avoir un ministre coupable, au strict minimum moralement ou éthiquement et au maximum pénalement ? Autrement dit, ce que l'on vous interdit devient-il acceptable pour un ministre ?



Il est donc assez remarquable de voir, dans la majorité, toutes ces voix s'élever pour défendre les "choix personnels" de Mitterrand. On serait moins compréhensif avec un Français ordinaire... Dans une démocratie fonctionnant normalement, Mitterrand aurait déjà démissionné. Il y a quand même "au minimum" un doute sérieux de pédophilie ! Mais pas en France... Une nouvelle fois, on voit la classe politique qui cherche à s'élever au-dessus des lois ou des contraintes qu'elle prétend par ailleurs imposer aux autres, c'est à dire à vous et moi.



Tout ceci, en prenant un peu plus de recul, fait partie à notre avis de l'approche systématiquement difficile de la conjonction Jupiter-Neptune qui sert toujours de charnière politique en France. Elle aura lieu en décembre...



De la même façon, on peut relever la virulente sortie de Juppé contre Sarkozy sur la réforme des collectivités locales et territoriales. Ou encore, les "fameux plans" de départ de Matignon du Premier ministre Francois Fillon.



Tout cela fait carrément désordre, vous ne trouvez pas ? De même que l'incompréhension du président devant les phénomènes de "réchauffement climatique" et de "trou dans la couche d'ozone", qu'il confond allègrement depuis longtemps alors qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Tout cela en pleine adoption de la nouvelle surtaxe "carbone" qui, déjà rejetée par les français, perd encore plus de sa moindre signification...



Au plan de la majorité présidentielle, on est donc en plein marécage.



D'une façon ou d'une autre, cela ira sans doute mieux après le passage de la conjonction Jupiter-Neptune en décembre prochain. Cela dit, cette échéance n'est pas à prendre au jour ou même au mois près. Il semblerait ainsi que les régionales de mars prochain "puissent" servir de vraie charnière. Le départ de Fillon ne devrait ainsi pas avoir lieu auparavant. Le changement de premier ministre nous semble d'ailleurs le "minimum" de ce que l'on peut attendre de cette charnière politique. Mais bien entendu, quand on voit l'état du pays, avec ses déficits monstrueux, ses rentes de situations pour tout ce qui concerne de près ou de loin le secteur public ou para-public, les 7 milliards qui vont encore être injectés (20 milliards d'euros en 5 ans !) dans le fret SNCF pour continuer à permettre aux conducteurs de toucher 35% de plus que leurs homologues ailleurs pour travailler (retraite comprise...) 40% de moins, etc. Bref, on voit bien que le bateau ne fait pas que tanguer, mais qu'il est en pleine perdition.



Elections anticipées et retour au pouvoir de la gauche ou réformes d'ampleur allant dans le sens de la "rupture" tant repoussée : telle sont les questions que l'on peut se poser pour les six mois à venir, le départ de Fillon de Matignon n'étant à cet égard qu'un élément assez secondaire.



Le débat budgétaire 2010 pourrait apporter, peut-être, quelques premiers éléments de réponse. Mais probablement va-t-il falloir attendre les élections régionales de mars 2010 pour voir plus clair sur les changements possibles. Même si ceux-ci doivent déjà être discutés, envisagés, soupesés à l'Elysée... Mais pour le moment dans la plus parfaite confusion, tout à fait habituelle "à l'approche" de la charnière que représente la conjonction Jupiter-Neptune de décembre prochain.
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Messagepar Jean-Francois Richard » Sam 24 10 09 18:27

VERS UNE CRISE MAJEURE ?



Compte tenu de différents paramètres, nous avons envisagé dés 2007 la forte possibilité d'une crise politique majeure en France sur une période s'étalant jusqu'en 2010.



On a vu depuis 2007 toute une série de tensions monter mais, à ce stade, pas de crise majeure éclater.



Il y a quand même eu des mouvements sociaux importants début 2008 (grèves quasi insurrectionnelles en Guadeloupe et Martinique, contestations sociales radicales surtout dans le public mais aussi dans le privé).



Au plan purement politique, une nouvelle étape a été atteinte ces dernières semaines, qui affectent et décrédibilisent très fortement l'exécutif sarkozyste : procès Clearstream, "tourisme sexuel" du ministre Mitterrand, affaire de népotisme avec Jean Sarkozy, profondes divisions de la majorité au Parlement avec les discussions budgétaires 2010 sur différents sujets, instauration d'une taxe carbone rejetée par environ 70 ou 80% des Français, etc.



Ce climat très délétère, surtout ces dernières semaines, nous semble typique de l'approche de la conjonction Jupiter-Neptune (fin décembre 2009). Ce cycle planétaire colle à la peau de la France et, à chaque conjonction, des changements politiques et des remises à plat plus ou moins importantes et parfois historiques se produisent :

- 1945 : élection de l'assemblée constituante qui établira la 4ème République.

- 1958 : passage à la 5ème République.

- 1971 : départ honteux du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas (il n'avait pas payé d'impôts pendant plusieurs années) et enterrement de son grand projet de "Nouvelle société).

- 1984 : virage économique et politique d'austérité, Pierre Mauroy étant remplacé par Laurent Fabius à Matignon.

- 1997 : dissolution imprévue de l'Assemblée nationale et retour au pouvoir inattendu des socialistes au pouvoir, Lionel Jospin devenant Premier ministre jusqu'en 2002.

- 2009-2010 : ?



Nous sommes donc tout près de cette charnière... Soulignons que celle-ci devrait fonctionner comme les précédentes mais, pour assister au véritable virage politique que l'on peut envisager, il convient de prendre un certain recul par rapport aux effets à attendre de la conjonction Jupiter-Neptune. Cela peut s'amorcer dans les prochaines semaines mais on peut aussi attendre quelques mois pour comprendre la nature du changement qui va se produire. A cet égard, les élections régionales de mars 2010 pourraient en quelque sorte retarder un peu les bouleversement prévisibles. Disons, pour être très larges, que le changement de cap politique devrait se produire avant l'été 2010.



En utilisant d'autres paramètres, on note deux éléments supplémentaires intéressants :



- Très mauvaise passe politique pour Nicolas Sarkozy (tout le monde en est déjà conscient). Mais il n'y a pas de raisons que cela s'arrange... En effet, jusqu'en janvier prochain, Uranus est au demi-carré (angle négatif de 45°) exact de son Soleil natal. On peut même penser que cela sera peut-être pire en décembre prochain, Uranus reprenant un mouvement ascendant et gagnant donc en puissance... négative en l'occurrence. Plus concrètement, cette relation défavorable pour le président devrait se traduire par la poursuite des revers politiques qu'il subit en ce moment, ainsi que par une perte accentuée de crédibilité. La confiance de l'opinion devrait probablement continuer à chuter, voire à s'effondrer.



- Très mauvaise passe également pour la situation plus générale du pays, notamment au plan fiscal. Dans le thème de la 5ème République, Uranus se situe à 15° du Lion. Ce point est frappé actuellement par Jupiter et Pluton (opposition et sesqui-carré) et le sera par Saturne (demi-carré) de façon précise de novembre à janvier 2010, voire mars 2010. On voit déjà l'explosion fiscale actuelle qui commence à juste titre à inquiéter de plus en plus. Non seulement Sarkozy a instauré plus de 20 taxes ou impôts nouveaux depuis son élection, mais la spirale fiscale est véritablement en train de s'emballer : non seulement à cause de la taxe carbone, mais aussi et surtout de l'augmentation de la CSG-CRDS depuis le début de l'année et de l'envolée hallucinante des impôts locaux. Les Français commencent à mesurer la franche attaque que cela représente contre leur pouvoir d'achat : les impôts locaux ont désormais progressé d'environ +300% en moins de trente ans, tandis que la CSG a flambé de près de +1200% depuis sa création en 1989 !



La France est le pays développé le plus fiscalisé et les impôts sont de surcroît en train de déraper complètement ! En comparaison, Angela Merckel confirme en Allemagne son programme de baisse d'impôts pour soutenir la relance économique...



Mais le plus inquiétant est de constater que cette fuite en avant fiscal a de bonnes chances de se poursuivre, comme on le voit d'ailleurs dans les débats parlementaires sur le budget 2010. Comme aucune économie n'est prévue pour compenser la suppression du volet investissement de la taxe professionnelle pour les entreprises, qui va payer la différence ? Les politiciens se gardent bien d'aborder ce sujet explosif, car ils veulent avant tout maintenir le train de vie de la sphère publique... Mais il n'y a désormais qu'une seule solution à leurs yeux : faire encore plus payer les ménages ! Les impôts locaux pourraient donc progresser de 50% de plus l'an prochain ou sur les deux prochaines années... C'est évidemment intenable, car cela entraînerait à coup sûr la faillite de pans entiers des classes moyennes tout en cassant toute possibilité de reprise économique. Uniquement à cause des seuls impôts locaux ! On ne parle même pas ici de l'ISF, autre exception française dans l'Union Européenne qui est non moins ruineuse pour les classes moyennes et autant destructrice de croissance que d'emplois...



Malheureusement, "notre point à 15° du lion" va continuer à être agressé pendant encore plusieurs mois, sans parler des conséquences que cela peut évidemment induire à plus long terme. Or, dans des situations assez similaires, on peut constater que l'impôt sur le revenu a été créé en 1914, que la TVA a été instituée en 1954, qu'un impôt sécheresse a été établi en 1976, que la multiplication des impôts par Mitterrand et notamment la création de l'IGF (ancêtre de l'ISF) a été décidée en 1981, qu'il y a eu différentes hausses d'impôts et de taxes en 1983-1984, que l'ISF a été rétabli en 1989, etc. Bref, à chaque fois, on relève que la fiscalité française subit un tour de vis supplémentaire quand ce fameux point à "15° du Lion" est touché négativement. Généralement, ce sont d'ailleurs les ménages qui sont les plus affectés.



Le mouvement est déjà lancé, c'est une évidence. Mais rien ne saurait garantir que l'on ait vu le pire ! L' "enfer fiscal" français porte déjà très bien son nom, mais il peut encore s'aggraver considérablement.



Dans cette situation, le pire est sans doute que l'hyperfiscalité française n'a rien résolu depuis 30 ans : les déficits ne font que s'accumuler et la croissance économique se réduire, tout cela de façon structurelle... Au point que la France est à présent en faillite, 20% des recettes fiscales servant uniquement à payer les intérêts de la dette monstrueuse accumulée.



Sur les 3 ou 4 prochains mois, nous avons une assez belle collection de mauvaises relations planétaires et notamment un long demi-carré (angle négatif de 45°) Jupiter-Pluton et un carré (angle négatif de 90°) Saturne-Pluton. Quand Pluton est ainsi agressé, il apparaît que ce sont des problèmes liés aux endettements qui se trouvent posés. Cela, de façon générale et sans que cela concerne spécifiquement la France... Il apparaît ainsi, d'une façon ou d'une autre, que le problème de l'endettement risque d'entraîner de premières déconvenues sur les mois à venir. Ce sera sans doute pire à partir de 2012 (long carré Uranus-Pluton), mais on pourrait bien en avoir déjà un premier avant-goût, ce qui risque d'ailleurs de durer jusqu'à l'été prochain de façon plus générale.



Mais compte tenu de ce que nous avons vu avec nos "15° du Lion" qui concernent spécifiquement la France et sa fiscalité, on peut se demander dans quelle mesure l'hexagone ne risque pas d'être frappé de façon particulière. A ce stade, il est difficile d'établir des pronostics précis... Crise financière liée aux marchés et banqueroute des finances publiques ? Crise politique, y compris dans les rangs de l'UMP, à cause de l'endettement et de la fiscalité ? Mesures fiscales supplémentaires extravagantes et suscitant une contestation populaire avec un retour spectaculaire de l'extrême-droite aux régionales ? Nous venons de pointer trois éléments assez différents et dont l'ampleur est difficilement mesurable. Il semble en tout cas que la fiscalité et l'endettement deviennent des sujets majeurs (en fait, ils le sont déjà...) sur les semaines et mois à venir. Il semble également que la résultante ne puisse être que relativement désastreuse pour les contribuables et donc la croissance économique.



Tout cela va évidemment se télescoper avec le virage politique que l'on peut attendre de la charnière Jupiter-Neptune qui aura lieu en décembre 2009. Il y a "a priori" d'assez bonnes raisons de penser que cette charnière va être liée à l'endettement de la France et à sa fiscalité. Mais de quelle façon ?



Là, les hypothèses peuvent être nombreuses et l'astrologie moderne ne saurait les départager. Nous les avons déjà évoquées depuis plusieurs mois... Cela peut aller d'une dissolution de l'Assemblée avec un retour-surprise de l'opposition de gauche au pouvoir (et là, on voit tout de suite l'accentuation supplémentaire du délire fiscal que cela entraînerait...), jusqu'à une prise de conscience par la majorité de l'insoutenabilité des déficits (et par conséquent à des décisions de hausses d'impôts supplémentaires pour vainement tenter d'y faire face).



Il se peut aussi que le gouvernement cherche les moyens d'augmenter les impôts mais que, devant une situation fiscale devenant intolérable et une révolte des classes moyennes, il finisse au bout du compte par faire machine arrière pour mettre enfin à plat les dépenses insoutenables de l'Etat et les dégâts de l'hyperfiscalité. Là, il pourrait peut-être y avoir au bout du compte un certain progrès, même si cela se traduirait également et inévitablement par certaines hausses d'impôts supplémentaires.



Arrêtons là les hypothèses, l'astrologie moderne ayant des limites qu'il ne faut pas dépasser. La conclusion, en tout cas, est qu'il y a probablement un grand virage politique qui se prépare, la confusion actuelle au sommet de l'Etat et les débats houleux au Parlement préparant sans doute le terrain. Sans doute peut-on aussi penser que les déficits publics et sociaux comme la fiscalité vont se trouver, d'une façon ou d'une autre, au centre de ce virage politique et par conséquent économique. Au bout du compte, François Fillon devrait évidemment quitter son poste de Premier ministre. Les rumeurs font déjà état de son départ après les élections régionales de mars 2010, mais il ne s'agira sans doute pas seulement d'un changement purement politicien de Premier ministre. Il y aura ensuite une autre politique... Espérons seulement qu'elle ne conduise pas purement et simplement à ruiner les classes moyennes, comme c'est pour le moment le programme le mieux partagée par les politiciens de droite et de gauche.
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Messagepar Pierre11 » Dim 25 10 09 23:22

Bonjour,



Cette conjonction Jupiter-Neptune semble bien délicate pour l'UMP. Ma première impression est que le parti de Nicolas Sarkozy court au désastre...

L'ouverture à gauche lui ferra perdre une partie de l'électorat, qui ira probablement vers le FN (sans parler d’ailleurs de l’éventualité de l’entré en politique de Villepin) : perdre 7 % d’un côté, 5% n’est jamais bien bon.

Les scandales actuels (affaire Polanski, affaire Mitterrand, affaire Jean Sarkozy) ne vont pas améliorer les choses.



Je me pose aussi la question de savoir si on peut considérer le sesqui-carré Saturne-Jupiter (certes assez large) n’est pas derrière tout ça. Rappelons que Sarkozy est très sensible à ce cycle planétaire.

L’été prochain (2010) va être très intéressant, l’opposition Saturne-Jupiter va-t-elle mettre fin aux ambitions de Nicolas Sarkozy ? Et la conjonction Jupiter-Uranus va-t-elle le remettre en scelle ?

Nous verrons…



Sur le plan des transits dans son thème, on voit clairement un passage négatif de Saturne sur son AS qui va durer un certain nombre de mois… puis passera en opposition à la conjonction natale Mars-Lune de Sarkozy…

Notons aussi que le passage de Mars en opposition à Soleil actuellement semble rendre les choses difficiles pour lui (n’oublions pas que Mars va rétrograder dans les prochains mois…



Donc a priori, nous assistons au début de la fin du sarkozisme.



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Messagepar Jean-Francois Richard » Dim 25 10 09 23:44

Fin du sarkozysme ? Méfies-toi d'aller trop vite en besogne... Mitterrand était mort politiquement en 1982-1983 par exemple.



Je crois qu'il vaut mieux prendre les éléments les uns après les autres sans aller trop loin dans le futur sur ce plan. On a d'abord la conjonction jupiter-neptune, une grosse charnière, surtout au vu de sa si difficile approche... Mais on a aussi pluton qui va commencer (jusqu'en 2011) à former un sextile à la conjonction natale jupiter-neptune de la consitution de la 5ème république en 1958. Cela promet une certaine "remise en ordre" positive. Laquelle et jusqu'où ? On verra...



Mais dans l'immédiat et sans doute jusqu'aux régionales, la crise devrait enfler. La dette et l'explosion actuelle de la fiscalité risquent fort d'être au centre de tout le débat.
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Messagepar Pierre11 » Lun 26 10 09 21:18

Certes, mais de fin 2011 jusqu'en octobre 2013, c'est aussi le trigone Saturne-Neptune favorable à la gauche...



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Messagepar Jean-Francois Richard » Mar 27 10 09 18:43

Pierre, on a d'abord le demi-sextile uranus-neptune qui favorise la gauche... Et cela devrait d'ailleurs se voir aux régionales.



Un mystère cependant, si tu as un avis, avec la présidentielle 2002. Il y avait un trigone saturne-neptune et jospin a été éliminé au premier tour ! Certes, il y avait aussi une opposition saturne-pluton et le pen a remporté sa plus grande victoire politique en pouvant se maintenir au 2ème tour. Mais il s'agit quand même d'une exception de taille au système "global" qui marche assez bien en regardant pluton pour la droite et neptune pour la gauche.
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Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 28 10 09 00:56

Dominique de Villepin se pose en adversaire de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012. Sans doute n'en a-t-il pas les moyens... Toutefois, il relance les divisions au sein de l'UMP en plein carré Saturne-Pluton (exact une première fois mi-novembre 2009).



Cela rappelle le combat fratricide Chirac-Balladur de 1994-1995. Lors d'un carré Saturne-Pluton...



Lors de l'opposition Saturne-Pluton de 2001-2003, on a vu l'éclatement de la guerre Chirac-Sarkozy...



L'actuel carré Saturne-Pluton va durer "globalement" jusqu'à fin 2010, et même un peu au-delà. Cela promet beaucoup de travail pour les commentateurs politiques :lol:



Nicolas Sarkozy aurait été mieux inspiré de ne pas poursuivre Villepin de sa vindicte, alors que l'affaire Clearstream ne lui avait finalement pas porté tort. Au contraire... Mais le président, avec sa conjonction Lune-Mars placée dans le signe impulsif du Bélier, agit souvent et ne réfléchit qu'ensuite. Il en récoltera ce qu'il a semé, c'est le cas de le dire.
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