par Jean-Francois Richard » Mar 03 08 10 15:13
France : le vent du populisme
L'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 proclame que "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits."
En prétendant déchoir de la nationalité française des délinquants français d'origine étrangère ayant porté atteinte à la vie d' un représentant de l'ordre, le président de la République entend donc violer le premier des principes fondamentaux de la démocratie française, à savoir le principe d'égalité devant la loi. Ce n'est évidemment pas rien...
Cela intervient alors que l'opposition Saturne-Uranus (cycle planétaire fondamental pour la France avec le cycle Jupiter-Neptune) vient de se former définitivement le 26 juillet dernier. Les cinq précédentes oppositions Saturne-Uranus peuvent, au plan de la politique française, être mises en parallèle avec les faits suivants :
- Opposition de 1783-1785 : échec du ministère Calonne sous Louis XVI à réformer dans un sens équitable la fiscalité française. Les nobles (la droite) font échouer toute réforme pour continuer à ne pas payer d'impôts.
- Opposition de 1830 et 1831 : échec de la Révolution dite des "Trois Glorieuses" et maintien de la monarchie (la droite) sur le trône.
- Opposition de 1873-1875 : élection du général monarchiste Patrice de Mac Mahon (la droite) à la présidence de la République en 1873 après les excès de la Commune de Paris. Il a tenté d'organiser (vainement) un retour à la monarchie.
- Opposition de 1918-1920 : c'est la période de la "chambre bleu horizon" (couleur des uniformes français pendant la guerre de 14-18), la droite imposant l'humiliant et ruineux traité de Versailles à l'Allemagne. On sait où cela a mené...
- Opposition de 1965-1967 : De Gaulle est (mal) réélu à la présidence en 1965 et l'autoritarisme du régime finit par provoquer la crise en grande partie "libertaire" de 1968. La contestation échoue et le régime (la droite) se durcit davantage contre les "gauchistes" (lois Marcellin notamment).
Le point commun entre ces cinq périodes est un évident raidissement à droite après l'échec de contestations de gauche ou simplement démocratiques. Actuellement, la tendance générale au plan des différentes opinions nationales va également sur la droite et même l'extrême-droite en raison de l'influence croissante d'un carré Uranus-Pluton. La France subit évidemment la même pression (forte poussée du Front National aux dernières régionales par exemple) et, de surcroît, l'opposition Saturne-Uranus contribue à renforcer elle-même une telle direction.
Nous voilà donc revenus au temps du populisme en France ! Et celui-ci est propagé par le sommet de l'Etat, actuellement occupé par les conservateurs d'origine gaulliste. Le virage à droite prend donc la forme du populisme le plus classique, non sous la pression de mouvements extérieurs au pouvoir mais sous l'impulsion de ce dernier lui-même...
On peut mesurer rapidement ce qu'il y a d'inquiétant dans cette évolution, ne serait-ce qu'en résumant le parcours politique de Nicolas Sarkozy depuis son élection : il a vraiment circulé dans tous les sens, de l'extrême-gauche (le RSA de Martin Hirsch par exemple, qui a fait bondir la taxation de l'épargne des classes moyennes) à l'extrême-droite (la création d'une nouvelle catégorie de "sous-Français" aujourd'hui). Où se situe la moindre cohérence politique, surtout en prenant de surcroît en compte son programme électoral de 2007 à forte connotation libérale ? Personne ne pourra évidemment prétendre qu'elle existe... C'est donc la cacophonie la plus totale.
Ce véritable chaos de la pensée dans le camp conservateur, qui dépend bien sûr en grande partie du cerveau fort confus et manipulateur de Nicolas Sarkozy, est à lier avec l'actuel carré Saturne-Pluton, qui provoque toujours de graves revers pour les partis traditionnels de droite. Inutile, en France, de détailler à nouveau la chute libre de l'UMP... Notons juste que les Villepinistes vont semble-t-il arriver à constituer un groupe à l'Assemblée Nationale, ce qui consacrerait la scission de l'UMP entre ce que l'on peut appeler "Chiraquiens" et "Sarkozystes" ! En fait, la querelle n'est pas tant politique que personnelle, du moins à ce stade. Mais curieusement, aucun média ne parle de cette véritable "scission" dans le parti majoritaire...
Notons aussi et surtout les déboires non moins sévères que subit Angela Merckel en Allemagne, la quasi scission du parti Républicain aux Etats-unis à cause du mouvement radical de droite du "Tea Party movement", l'imbroglio militaro-sécuritaire dans lequel est enfermée la droite israélienne et les lourdes menaces qui pèsent contre la démocratie hébreue (Gaza, Hezbollah et surtout l'Iran nucléaire), le climat de fin de règne de l'Italie sous Berlusconi avec la récente scission de son nouveau parti par Gianfranco Fini et la Ligue du Nord, l'impossibilité de la droite conservatrice hollandaise à constituer un gouvernement et son ralliement à l'idée d'une alliance avec l'extrême-droite, sans compter les probables et prochains déboires à attendre pour les conservateurs britanniques à peine élus, etc.
Bref, la planète du conservatisme politique est en plein marasme et beaucoup de partis au bord de l'explosion. Tout cela à cause de Saturne et Pluton, qui activent en forme de sonnette d'alarme la beaucoup plus importante configuration négative entre Uranus et Pluton (carré). Or, cette dernière est "seulement" en phase de montée en puissance, puisqu'elle ne s'installera complètement pour délivrer toute sa nocivité qu'à partir de 2012. Cela promet...
Ce qui est sans doute grave dans la situation française actuelle, c'est l'affolement du pouvoir qui croit, en courant derrière l'extrême-droite, qu' il va parvenir à recoller les morceaux d'un électorat dont il a perdu la confiance. Ce faisant, on en vient à tenter d'établir une nationalité française à géométrie variable ! C'est non seulement absurde et anti-constitutionnel, en fait anti-démocratique tout court, mais cela revient aussi, et peut-être surtout, à vider de sa substance un des principes absolu qui fonde la vie d'une démocratie en général et celle de la république française en particulier. Ce n'est quand même pas rien l'article premier de la déclaration des droits de l'homme de 1789 ! Sans de tels repères, que peut-il demeurer d'une démocratie ? La voie s'ouvre à l'arbitraire le plus complet et dans tous les domaines... Ne pensons surtout pas que cela ne concernerait que la minorité immigrée maghrébine, dont l'image si mauvaise pourrait justifier que l'on s'en lave les mains ou même que l'on s'en félicite ! Non, un principe est un principe, et le violer dans un domaine particulier revient à violer le peuple entier... Ou alors, ne parlons même plus de principes ou de valeurs fondamentales comme celles de liberté et d'égalité.
Toute démocratie a des repères fondamentaux et intouchables, qui constituent autant de balises intangibles pour la société et de règles de conduite impératives pour les partis. Que peut-il donc se passer, lorsque l'on croit possible de bazarder des valeurs essentielles au nom du court terme et de l'affolement politique ? A l'évidence, on peut à terme redouter le pire, car on prive la société toute entière de ses plus importants fondements. Bien sûr, la France ne tombera pas sous le joug d'une dictature dans les trois mois, ce n'est évidemment pas ce que nous voudrions sous-entendre... On peut davantage s'inquiéter de la Grèce dans l'immédiat...Mais il s'agit d'un énorme coup de butoir contre un principe fondamental, ce qui ouvre la porte à d'autres aventures constitutionnelles plus tard et dans des circonstances qui, à notre avis, ne seront pas plus agréables à subir. Ce que l'on justifie aujourd'hui en dépit du bon sens, on aura sans nul doute encore plus de faciliter à en justifier dix fois pire un peu plus tard !
Après tout, Hitler n'a jamais fait que couronner tous les coups de butoir antérieurs en arrivant au pouvoir, les mains dans les poches, en janvier 1933 avec seulement 33% des suffrages ! Là aussi, Pluton était concerné (carré avec Uranus, suivant l'opposition Saturne-Pluton de 1931)... Si un jour de ces prochaines années, la France doit se retrouver avec un pouvoir dictatorial, peut-être les historiens en dateront-ils le point de départ avec les premiers dérapages de l' été 2010 !
Mais reprenons cette affaire, qui n'est évidemment que le pendant de celles de Grenoble et de Saint Aignan fin juillet... Un criminel ou un voyou ont évidemment leur place en prison, personne ne dira le contraire. Mais quel rapport avec la nationalité ? Il n'y en a aucun dans un état de droit. C'est cela le principe intangible dans toute démocratie de l'égalité devant la loi. On peut donc penser que les projets insensés de Sarkozy seront annulés par le Conseil Constitutionnel ou par la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Encore des déboires en perspective pour l'UMP...
Tout autre chose est bien entendu la nationalité française accordée de façon si complaisante à une masse d'immigrés sociaux qui ne font que parasiter le pays et contribuent à en ruiner les classes moyennes, donc le ciment comme le moteur de la démocratie nationale. Mais s'il y a une ou des réforme(s) à faire, c'est dans ce domaine qu'il y a nécessité. Cela reviendrait cependant à remettre en cause l'assistanat massif, dont profite une immigration majoritairement sociale et par conséquent dévoyée, et c'est bien entendu une toute autre tâche que d'essayer de reprendre politiquement la main par un pitoyable numéro de show bizz.
On peut aussi noter la dérive étatiste qui consiste à ne sanctionner que les délinquants qui porteraient atteinte à la vie d'un "représentant de l'ordre". Et le citoyen ordinaire ? Lui n'a pas le droit d'être protégé par la loi ? On peut donc l'assassiner en toute impunité ? C'est parfaitement indécent...
Soulignons à ce sujet que les représentants de l'ordre ont eux-mêmes choisi le métier des armes, ce qui suppose une évidente exposition au danger. Ils en ont d'ailleurs les compensations, et elles sont même extrêmement coûteuses pour la collectivité ! Mais le citoyen ordinaire n'a pas, lui, fait un tel choix, ce qui "suppose" qu'il soit mieux défendu par l'Etat puisqu'il ne peut pas par définition le faire lui-même.
Voilà donc un autre principe fondamental qui est violé par Sarkozy... Aux fonctionnaires la protection de l'Etat et rien pour les autres ! On mesure ainsi que le pouvoir ne cherche qu'à se protéger lui-même en n'ayant aucun souci, aucun respect et aucune compassion pour la société dont il est pourtant... a priori le représentant et le porte-parole ! En voilà une belle démocratie... "Protéger et servir", c'est en général la devise de toutes les forces de police dans les démocraties occidentales. Et en France ? Non, c'est "se protéger et se servir"... Comme dans les dictatures ou seulement les régimes autoritaires, au rang desquels la Russie où la corruption policière atteint des sommets et où son travail touche certes à tout ce qui est louche, mais pas pour servir et protéger la population. Est-ce cela qui est promis à la France ? A notre avis, ne pas au moins se poser la question, c'est jouer à l'autruche la tête dans le sable...
La dérive populiste et autoritaire est donc forte, marque habituelle d'une opposition Saturne-Uranus pour la France, sous une forme ou sous une autre. A présent, le débat politique va encore s'engluer davantage et très probablement toucher de nouveaux bas-fonds dont on ne sait plus remonter depuis des années.
Bien entendu, la gauche a raison de protester. Mais le fait-elle au nom des principes ? Hélas non. Elle le fait car, si la droite vit de l'affairisme, la gauche trône pour sa part au-dessus de l'énorme manne de l'assistance et des subventions de toutes sortes. Et l'immigration sociale fait assez bien et même très bien les affaires de la gauche : on embauche en région, dans un département ou en mairie un oisif incompétent d'une communauté immigrée, et hop, voilà 200 ou 300 voix d'engrangées d'un coup pour les prochaines élections ! La protestation de la gauche n'a rien à voir avec les principes du socialisme démocratique, si bien mis en valeur par Jean Jaurès en France ou Karl Kautsky en Allemagne. Non, on défend simplement ses "ouailles" et son "beefsteak", autrement dit ses obligés dans un système de nature féodale avec les prébendes sonnantes et trébuchantes qui en découlent. On parlera bientôt du scandale des Bouches du Rône sur le détournement de centaines de milliers d'euros, voire de millions, au profit d'associations fantômes. Déjà 23 inculpés, dont Sylvie Andrieux, député PS. Cela vaut bien l'affaire Woerth... La presse n'en parle pas, sauf localement, mais vous verrez que cela fera prochainement les "unes" de vos quotidiens favoris ! Et là aussi, c'est la marque plutonienne si caractéristique des années actuelles, que de dévoiler et mettre en lumière les scandales financiers ou de conflits d'intérêts qui éclaboussent la classe politique traditionnelle.
Tout cela n'a rien à voir avec la démocratie, cela n'a rien à voir avec les pères fondateurs de la république française qui, un jour, dans un grand élan démocratique mêlant toutes les sensibilités, ont rédigé la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Que l'on est bien éloignés aujourd'hui d'un tel état d'esprit...
Ni à droite ni à gauche, on ne veut donc régler le problème du contrôle de l'immigration. A droite, on ne cherche qu'à faire un coup politique, sans voir que l'on en compromet la démocratie en ses valeurs essentielles; et à gauche, on ne réagit que pour défendre ses postes électoraux qui nécessitent d'alimenter la pitance de ses obligés, sans voir davantage que l'on fait en réalité le jeu du communautarisme anti-démocratique, de l'islamisme terroriste et de la délinquance de masse qui a déjà viré au grand banditisme.
Où sont les Français dans tout cela ? Nulle part ! Les deux camps les ont simplement oubliés. Mais quel sort mérite donc un tel régime qui, finalement, n'est basé que sur l'esprit corporatiste de deux grands partis qui méprisent totalement leurs racines populaires ? On en frémit d'avance...
Nous avons parlé d'une tentative de remise en ordre politique et économique de la France sur la fin de cette année (effets de la conjonction Jupiter-Neptune de fin 2009), tout en émettant des doutes sur la qualité comme la profondeur des changements qui pourraient être opérés. En effet, l'opposition Saturne-Uranus vient tout juste de s'installer définitivement (troisième et dernier passage le 26 juillet dernier, le premier remontant à l'automne 2008) et son influence perverse sera toujours très présente sur les prochains mois et même jusqu'en 2012 si l'on veut être larges. D'où les raisons de nos doutes assez profonds...
Ajoutons enfin pour conclure que les effets d'une opposition Saturne-Uranus poussent non seulement à l'autoritarisme et parfois au populisme (à cause d'Uranus-Pluton sur les années actuelles), mais aussi aux révoltes ou même insurrections (caricature avec l'année 1968 et mai en France). Après les émeutes de Guadeloupe début 2009 et certaines grèves dures, on en voit à présent une autre coloration dans les manifestations de soutien... à la délinquance (et même de facto au grand banditisme !), comme cela a été le cas à Grenoble notamment. De tels excès, bien sûr, ne font que renforcer le souhait majoritaire d'une répression accrue. Bien sûr, c'est légitime. Et celle-ci a généralement lieu après une opposition Saturne-Uranus, car les mouvements de contestation n'aboutissent pas sous une telle configuration. Au contraire, la répression se renforce...
On devrait donc voir d'autres contestations propres à affoler le citoyen ordinaire, même s'il n'est déjà plus à cela près. Que ce soit sur les mois à venir ou encore au printemps et pendant l'été 2011 (retour notable de l'opposition Saturne-Uranus au plus prés de son point de départ). Ces contestations seront donc brisées, c'est l'enseignement historique que l'on peut en tirer. Mais seront-elles brisées dans le but de construire un monde meilleur, si l'on peut dire ? Probablement pas. Elles seront brisés, non pour servir l'intérêt général mais uniquement des intérêts bassement politiciens comme c'est aujourd'hui le cas. Le pays en sera-t-il et en sortira-t-il grandi ? Ce sera probablement l'inverse... C'est aussi dans la logique et le bilan que l'on peut tirer historiquement des oppositions Saturne-Uranus.
Le problème, dans la France d'aujourd'hui, est que visiblement toute mesure de réforme s'avère presque aussi pire que le mal qu'elle est censée combattre. Et le plus inquiétant, c'est de voir s'amorcer une dérive populiste qui, par définition, ne peut que saper les grandes valeurs démocratiques. Jusqu'où ira un tel dérapage et dans quelle mesure y aura-t-il ou non un rééquilibrage général sur la fin 2010 ?
Concluons seulement sur une question que nous nous posons, sans avoir la réponse ou au minimum des arguments à ce stade. La politique folle de Nicolas Sarkozy ne permettrait-elle pas, au bout du compte, de faire élire Marine le Pen en 2012 ? Astrologiquement, un tel schéma "pourrait" se baser sur la conjonction Jupiter-Neptune de fin 2009 qui "aurait" alors provoqué le succès électoral du FN (et de Marine Le Pen) aux dernières régionales de mars puis, la crise politique se poursuivant à cause de l'opposition Saturne-Uranus, Marine Le Pen "pourrait" être élue en 2012 à la présidence car le futur carré Uranus-Pluton (favorable à l'extrême-droite) sera presque installé (à partir de juin 2012).
Aucun politologue ne parie aujourd'hui sur un tel schéma, et c'est même avec une certaine arrogance qu'ils déduisent savamment de la situation actuelle que cela fera tout simplement élire le candidat de la gauche, quelqu'il soit. C'est bien possible, évidemment, le schéma serait parfaitement classique. Mais c'est en même temps un raisonnement digne de grands paresseux intellectuels ! Nous aborderons plus en détails cette élection présidentielle plus tard. Mais dans l'immédiat, envisageons simplement les conditions nécessaires à l'élection de Marine le Pen au seul plan politique :
- Une situation sociale qui se dégraderait qualitativement, au plan de l'emploi d'abord mais aussi au plan de la sécurité et de la cohésion sociale et nationale. Est-ce impossible ? Non, c'est même plutôt probable...
- Une droite conservatrice divisée, éclaboussée par les scandales et un exécutif déconsidéré dans l'opinion. Est-ce impossible ? Non, cela en prend même tout à fait le chemin pour le moment.
- Une gauche irréaliste et angélique, discréditée par des scandales financiers et de surcroît éventuellement divisée. Est-ce impossible ? Non, pas davantage.
Alors, au moins pour ce qui nous concerne, nous n'écartons pas du tout la possible élection de Marine Le Pen en 2012. Ce n'est nullement un pronostic, il ne s'agit que de seulement "pointer" une possibilité écartée aujourd'hui à tort par les fameux "experts"...
L'élection possible de Marine Le Pen serait-elle une catastrophe ? Nous n'en savons rien...
Le fascisme est une possibilité et ce serait alors une catastrophe, car on sait quand on entre en dictature mais bien malin sera celui qui saura à l'avance quand on en sortira...
Il y a cependant d'autres hypothèses, par exemple un schéma à la "Mac Mahon", c'est à dire un "fasciste" du XIX ème siècle qui, finalement, a renoncé de lui-même au retour d'une dictature monarchiste car elle s'avérait impraticable. Et, comble de l'ironie si l'on veut, il fut le second président d'une République (la 3ème) qui allait tout de même durer 70 ans !
En tout cas, si Marine Le Pen était élue, cela correspondrait alors au résultat final de 40 ans de déclin de la France, tant au plan économique, que financier, social, politique et moral. Et dans la dynamique d'une telle évolution et d'une telle rupture, il n'est pas certain que l'on puisse alors discuter bien longtemps, de façon libre et publique, des qualités constitutionnelles ou non de telle ou telle loi...
Le 1er août 2010