LA GRANDE CRISE POLITIQUE FRANCAISE DE 2010

Discussion sur les perspectives économiques, politiques, sociales ou autres de la France.

Messagepar goldo » Mer 14 07 10 17:48

DE GAULLE REVIENT NETTOYER LELYSEE AU KARCHER ET VITE VITE VITE lol
goldo
 
Messages: 134
Inscription: Ven 18 05 07 17:18

Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 14 07 10 18:59

Il disait à propos des dirigeants du RPF à l'époque : "mes amis aiment trop l'argent". :lol:
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar goldo » Mer 14 07 10 21:14

lol je savais pas ca tiens

autre anecdote enfin on m'la raconté mais je veux bien le croire : il payait de sa poche les ampoules qui cramaient comme tout un chacun en fait

donc moi je me rejoui de tout ces scandales qui eclatent partout autour de l'ump

et y en a pas encore assez
goldo
 
Messages: 134
Inscription: Ven 18 05 07 17:18

Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 14 07 10 21:56

Si, de gaulle avait une grande qualité : l'honnêteté... Il avait bien d'autres défauts, certes. Mais il n'appréciait pas la collusion du politique et de l'argent. Sur ce plan, c'était un modèle de fonctionnaire intègre et scrupuleux.
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Jean-Francois Richard » Mer 14 07 10 22:29

La putréfaction politique française

Nicolas Sarkozy aurait mieux fait de s'abstenir d'intervenir à la télévision : 57% des Français l'ont jugé "peu convaincant", ce qui montre que la crise politique n'est en rien endiguée.

Cela correspond à nos indicateurs (conjonction Jupiter-Neptune bloquée par l' opposition Saturne-Uranus pour l'essentiel), qui ne sont pas favorables à des solutions politiques avant l'automne prochain. Un nouveau gouvernement et un changement de cap économique à cause des déficits est donc renvoyé au plus tôt à partir de septembre-octobre.

Dans l'immédiat, la déliquescence de l'exécutif va donc se poursuivre. Comme en témoigne la "énième" affaire Woerth dans l'affaire Bettencourt avec la vente contestée de parcelles domaniales dans la forêt de Compiègne. La corruption de la classe politique s'étale de plus en plus au grand jour, que cette dernière affaire en fasse ou non partie. Le Général de Gaulle disait d'ailleurs de ses amis : "ils aiment trop l'argent". Certes, on le voit tous les jours à présent...

Dans la spirale descendante que subit la France et dont on peut se demander où elle va s'arrêter, plusieurs éléments nous paraissent intéressants à souligner :

1/ Nicolas Sarkozy n'a pas convaincu mais, pire, son attitude lors de l'interview pouvait laisser souvent mal à l'aise. Ses propos n'étaient pas toujours cohérents ou si éthérés que l'on pouvait se demander s'il était bien en possession de toutes ses facultés.

Sur l'ISF, par exemple, il s'est enflammé pour souligner à quel point la France fait exception dans le monde, notamment en Europe et y compris vis à vis des pays européens dirigés par les sociaux-démocrates. Logiquement, la conclusion d'une diatribe aussi véhémente ne pouvait être que l'annonce de la suppression de l'ISF. Mais sautant d'un coup du coq à l'âne, il indique ensuite : "moi, je le garde !". Raisonnement incompréhensible...

A propos de la dépendance ou d'autres problèmes sociaux, il s'est mis à délayer à l'infini des phrases sans intérêt et cela à duré pendant plus d'un quart d'heure. Cela ressemblait à une forme de gâtisme précoce...

En résumé, le président n'apparaît pas tout à fait équilibré mentalement dans certains de ses raisonnements et même au niveau de la gestuelle qui est souvent saccadée ou désordonnée. Il s'agit d'un facteur nouveau qui n'était pas perceptible pendant la campagne de 2007, sauf peut-être dans la nervosité générale qui est la caractéristique de Nicolas Sarkozy.

Nous soulignons cet élément car, sur la fin de cette année 2010, un élément particulier planétaire va se produire et qui renverra à un contexte similaire à celui du printemps 1974. Or, le président Pompidou est décédé au printemps 1974... Chaque situation est différente et cela n'autorise à aucun parallèle qui serait abusif avec décembre 2010. Il est néanmoins intéressant de souligner une similitude au moins "partielle" avec le printemps 1974. On peut au moins se demander si le sommet de l'Etat ne va pas être atteint d'une façon ou d'une autre sur la fin 2010 par un ou des événements brutaux et totalement imprévus. Le mois de décembre pourrait être spécialement concerné.

Quoiqu'il en soit sur ce plan, on constate au moins un blocage psychologique évident au sujet de la politique présidentielle. Depuis l'élection de 2007, aucun changement, aucune inflexion et... en fait aucune réflexion sur un contexte qui a profondément changé. Le programme électoral de 2007 est en quelque sorte devenu un dogme intangible et la méthode Coué est appelé à la rescousse pour affirmer que toutes les réformes prévues ont été faites ou engagées. C'est à la fois de l'auto-satisfaction puérile et un enlisement politique caricatural. On peut à présent considérer que la présidence est devenue arrogante et que cette attitude nous éloigne de la démocratie.

2/ La réforme des retraites n'équilibrera rien, c'est évident, tout le monde le sait. Elle ne fera que retarder un peu l'accumulation de la montagne des déficits sociaux.

Les lobbys corporatistes du public contestent une réforme qui leur est pourtant hyper favorable : elle maintient quasiment tous leurs privilèges ! Mais dans le contexte d'une crise politique qui pourrit maintenant sur la place publique, ils vont trouver un nouvel espace de contestation à partir de septembre. Pour une fois, on peut se demander dans quelle mesure une grande agitation sociale pourrait ou non s'emparer de la rue à la prochaine rentrée... L'hypothèse, à certains égards, ne manque en tout cas pas de crédibilité au plan astrologique... On peut en tout cas remarquer que la triple conjonction du thème de la 5ème, entre 24° de la Vierge et 5° de la balance, est sérieusement agressé jusqu'en décembre par Jupiter, Uranus et Pluton. Sans compter le passage actuel de Saturne sur cette conjonction durant cet été... Cela "pourrait" correspondre à des désordres sociaux importants, bien que cela soit déjà en étroit rapport avec la déliquescence provoquée par les scandales de corruption à répétition depuis plusieurs mois.

Pour revenir au dossier des retraites, les Français risquent de s'étriper pour rien. Les syndicats pointent la question de la pénibilité, dont on sait bien que ce ne sont que les agents publics qui en profiteraient alors que seul le privé pourrait décemment poser cette question... Sur le fond, par conséquent, le gouvernement a totalement raté sa réforme afin de ménager les lobbys corporatistes du public.

Le déficit de la branche retraite est en effet entièrement imputable au secteur public, car les pensions de retraite y sont 2 à 3 fois supérieures à celles du secteur privé (le COR retient la proportion de 2 en étant très aimable avec le public...). De plus, ces pensions sont versées 8 ans de plus que dans le privé en raison de l'espérance de vie (+8 ans pour le public) et il faut encore ajouter 3 ans de plus (chiffres du COR) et plutôt 6 ou 7 en moyenne à cause des départs en retraite prématurés dans le public.

Faites vous-mêmes le calcul... Vous arriverez à la conclusion rapide qu'un retraité du public, hors avantages salariaux initiaux (sic !), coûte jusqu'à sa mort environ 4 à 5 fois le montant représenté par un actif du privé ! Ainsi le seul secteur public absorbe la moitié des pensions de retraite versées en données instantanées (c'est à dire sans prendre en compte la durée de versement de ces pensions qui est proche du double du secteur privé).

Si le régime des retraites est en faillite, on sait donc pour quelle raison essentielle. Tout le monde le sait... Tout le monde ? En fait, non. Tous les spécialistes le savent, parmi lesquels les syndicats et les partis politiques. Mais pas l'opinion qui est tenue dans l'ignorance des immenses privilèges que s'est arrogé le secteur public au détriment du secteur privé.

En conclusion, la profonde injustice sociale du système français des retraites va perdurer. L'Etat protège ses fonctionnaires/agents publics et fait payer l'addition de ces privilèges par les travailleurs du privé. C'est indécent. La taxation revendiquée du "capital" est à cet égard tout à fait symptomatique : on va encore plus taxer l'épargne des ménages (maintenant on peut dire ruiner) pour faire un peu plus allégeance à l'imbécile idéologie soviétique ambiante.

D'ailleurs, qu'est-ce que le capital sinon du travail à la base ? Hormis situations très particulières, le travail mène à l'épargne puis au capital. Mythifier ainsi le capital en reprenant l'analyse on ne peut plus caricaturale de Marx et Engels sur ce plan (lire "le capital" de Karl Marx) est indigne d'une démocratie. C'est bien l'un des problèmes de la France... On taxe donc une nouvelle fois le "capital" et, en résultat, ce sont les classes moyennes et même populaires qui trinquent ! Cherchez l'erreur...

Mais le plus comique de cette situation ubuesque, c'est que l'on va peut-être voir une grande agitation "sociale" à la rentrée dans un seul but : obtenir encore plus pour le corporatisme étatique... A se demander sur quelle planète vit la France ! A l'évidence, tout cela va très mal se terminer un jour ou l'autre. Comme le montre si bien le chiffre de la dépense publique qui atteint désormais 57% du Pib annuel. C'est d'ailleurs encore plus car, dans le calcul du Pib, il est pris en compte certaines dépenses publiques considérées de façon très hasardeuse comme "investissements" !

Economiquement, la France est devenue soviétique quand la dépense publique a dépassé le seuil symbolique de 50% du Pib. Qui s'en soucie ? Pas beaucoup d'économistes à ma connaissance... C'est pourtant la garantie de la faillite de la France d'une part, et celle de la remise en cause de sa démocratie représentative d'autre part. Seule les échéances ne sont pas encore connues s'il n'y a aucun changement radical...

3/ La question des déficits publics et pas seulement ceux du système des retraites a déjà été abordée longuement et nous n'y reviendrons pas ici. Abordons seulement un dernier élément qui montre à quel point le système français est ossifié et de plus en plus au bord d'une implosion généralisée :

La loi a récemment créé (19 mai dernier) des "Sociétés Publiques Locales". A quoi vont-elles servir ? A faire la peau aux PME ! Le texte est effarant, puisqu'il revient purement et simplement à instituer une sorte de monopole légal en faveur de l'Etat (au niveau des collectivités locales) pour évincer les entreprises privées des marchés publics. Et même de certains marchés privés, selon l'appréciation qu'en feront les collectivités locales !!!!

C'est une loi soviétique aux conséquences incalculables qui vient d'être adoptée par une majorité... de droite, prétendument conservatrice et libérale. Le "communisme municipal" si décrié en paroles est instauré dans les faits et de la plus radicale des façons. Et personne n'a rien vu !

Tout cela, en fait, pour faire mieux passer la pilule de la réforme des collectivités territoriales auprès du lobby des élus locaux. Quelle réforme d'ailleurs ? Il n'y en a pas... La hausse infernale des impôts locaux en plein crise économique historique va donc se poursuivre et, de surcroît, les irresponsables collectivités locales vont pouvoir ruiner un peu plus les PME avec la nouvelle loi soviétique sur les SPL. Sans doute certains lecteurs vont ici s'interroger sur notre objectivité... Nous les incitons simplement à se renseigner et ils pourront constater par eux-mêmes l'atteinte à la liberté fondamentale d'entreprendre que constitue cette nouvelle loi.

Petit clin d'oeil d'ailleurs... On nous reproche souvent d'être un peu excessifs sur le moment et puis, moins de trois mois plus tard, on nous félicite d'avoir tiré la sonnette d'alarme avant tout le monde. Gageons que ce sera le cas avec cete loi sur les "SPL" dans quelques mois ! Il n'y a quand même pas que des élus "pourris" dans cette République et nous verrons donc les plus honnêtes et les plus conscients se rebeller contre cette loi liberticide. Attendons juste quelques mois...

Revenons au fond et à la politique prétendument "sarkozyste", en fait de plus en plus et unilatéralement autoritairement conservatrice : tout est fait de façon si désordonnée et dangereuse, dans le seul but d'amadouer tel ou tel lobby particulier, que cela entraîne parallèlement un raidissement de l'exécutif de façon générale. Cela nous ramène à la dernière interview de Sarkozy. Depuis son élection de 2007, il n'a pas su s'adapter à la nouvelle réalité économique. Avec François Fillon, ils ne font tous deux que répéter les mêmes choses et avec de plus en plus d'autoritarisme et d'incohérence. On ne parle évidemment plus du "grand emprunt" qui a seulement permis de gaspiller 35 milliards d'euros de plus, mais on s'arqueboute sur le succès des grandes réformes entreprises. On parle ainsi dans le vide, puisque chacun peut observer qu'il n'y a pas eu de réformes, tout au plus et au mieux quelques réformettes.

C'est la même méthode Coué que l'on applique à l' "affaire Woerth". Quelle affaire d'ailleurs ? Mais il n'y a plus d'affaire puisqu'on vous l'affirme ! L'IGF (inspection des finances) a fait le rapport demandé et il absout Woerth. En conséquence, circulez, il n'y a rien à voir !

C'est inquiétant. Cet autoritarisme est très inquiétant car cette façon de s'exprimer et de traiter les problèmes est totalement indigne d'une démocratie. De tels procédés renvoient aux régimes autoritaires. Comme la mise en cause de "Mediapart" dans l'affaire Woerth, ce qui revient simplement à stigmatiser et diaboliser toute forme d'opposition à l'exécutif. Quand Xavier Bertrand, secrétaire générale de l'UMP, dénonce des "méthodes fascistes" en visant Mediapart, il pousse cette logique en ses extrêmes... Et peut-importe évidemment ce que l'on pense en l'occurrence de Mediapart, que l'on ait de la sympathie ou plutôt de l'antipathie pour ce qui nous concerne. Mais la démocratie ou la liberté ne se partagent pas en fonction de ses convictions !

Pourtant, la France est encore une démocratie... Il y a donc une contradiction qui n'est pas mince à résoudre. Et dans l'immédiat, cela témoigne simplement d'un degré élevé atteint par la putréfaction de la vie politique et d'une simple "tendance" à s'engager sur la voie de la dictature. On n'y est évidemment pas à ce stade, mais c'est inquiétant pour l'avenir. En fait, c'est déjà inquiétant.

On peut relever que la démocratie a subi ses premiers revers avec l'opposition Saturne-Pluton de 2001-2003, les monstrueux attentats de New York ayant servi à justifier de façon mensongère l'invasion de l'Irak et les arrestations arbitraires comme les tortures à Gantanamo. Ce fut le plus grand symbole de ces premières atteintes aux libertés.

Evidemment, cela n'a guère ému dans le monde. Allait-on plaindre des terroristes ou de plausibles terroristes ? Non, bien sûr. Mais avec le carré Saturne-Pluton actuel et, surtout, la redoutable approche du carré Uranus-Pluton en pleine crise économique, n'y a-t-il pas lieu de s'inquiéter pour les libertés ? A notre avis, si ! Aux Etats-Unis comme en France et ailleurs dans le monde...

Ce qui est spécifiquement inquiétant en France, c'est que
l'exécutif et de façon plus générale l'ensemble de la classe politique vivent ainsi dans un monde artificiel, qui n'a plus que des contacts épisodiques avec la réalité vécue par la population. D'où ces comportements, à droite comme à gauche, qui sont si cassants, dogmatiques, arbitraires et péremptoires. Voilà où mène l'étatisme et c'est le chemin naturel de la dictature...

Le 14 juillet 2010
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar goldo » Jeu 15 07 10 17:40

rohh JFR comme tu y vas fort du dos de la cuillere sur nicolasse de trefle

il n'est pas malade mentalement, la vérité c'est qu'il ne dirige rien, et n'a jamais rien dirigé puisque c'est bruxelles qui tire les ficelles et qui impose les grandes lignes politiques à faire appliquer par les chefs d'etats, il est simplement en ce moment la tete coincé dans un étau qui se resserre, j'aimerais pas etre a sa place finalement il me fait de la peine a voir on dirait un oiseau piegé dans une cage

faut dire que comme je n'ai pas voté pour lui je n'ai aucun ressentiment :roll:
goldo
 
Messages: 134
Inscription: Ven 18 05 07 17:18

Messagepar Jean-Francois Richard » Mar 03 08 10 15:13

France : le vent du populisme

L'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 proclame que "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits."

En prétendant déchoir de la nationalité française des délinquants français d'origine étrangère ayant porté atteinte à la vie d' un représentant de l'ordre, le président de la République entend donc violer le premier des principes fondamentaux de la démocratie française, à savoir le principe d'égalité devant la loi. Ce n'est évidemment pas rien...

Cela intervient alors que l'opposition Saturne-Uranus (cycle planétaire fondamental pour la France avec le cycle Jupiter-Neptune) vient de se former définitivement le 26 juillet dernier. Les cinq précédentes oppositions Saturne-Uranus peuvent, au plan de la politique française, être mises en parallèle avec les faits suivants :

- Opposition de 1783-1785 : échec du ministère Calonne sous Louis XVI à réformer dans un sens équitable la fiscalité française. Les nobles (la droite) font échouer toute réforme pour continuer à ne pas payer d'impôts.

- Opposition de 1830 et 1831 : échec de la Révolution dite des "Trois Glorieuses" et maintien de la monarchie (la droite) sur le trône.

- Opposition de 1873-1875 : élection du général monarchiste Patrice de Mac Mahon (la droite) à la présidence de la République en 1873 après les excès de la Commune de Paris. Il a tenté d'organiser (vainement) un retour à la monarchie.

- Opposition de 1918-1920 : c'est la période de la "chambre bleu horizon" (couleur des uniformes français pendant la guerre de 14-18), la droite imposant l'humiliant et ruineux traité de Versailles à l'Allemagne. On sait où cela a mené...

- Opposition de 1965-1967 : De Gaulle est (mal) réélu à la présidence en 1965 et l'autoritarisme du régime finit par provoquer la crise en grande partie "libertaire" de 1968. La contestation échoue et le régime (la droite) se durcit davantage contre les "gauchistes" (lois Marcellin notamment).

Le point commun entre ces cinq périodes est un évident raidissement à droite après l'échec de contestations de gauche ou simplement démocratiques. Actuellement, la tendance générale au plan des différentes opinions nationales va également sur la droite et même l'extrême-droite en raison de l'influence croissante d'un carré Uranus-Pluton. La France subit évidemment la même pression (forte poussée du Front National aux dernières régionales par exemple) et, de surcroît, l'opposition Saturne-Uranus contribue à renforcer elle-même une telle direction.

Nous voilà donc revenus au temps du populisme en France ! Et celui-ci est propagé par le sommet de l'Etat, actuellement occupé par les conservateurs d'origine gaulliste. Le virage à droite prend donc la forme du populisme le plus classique, non sous la pression de mouvements extérieurs au pouvoir mais sous l'impulsion de ce dernier lui-même...

On peut mesurer rapidement ce qu'il y a d'inquiétant dans cette évolution, ne serait-ce qu'en résumant le parcours politique de Nicolas Sarkozy depuis son élection : il a vraiment circulé dans tous les sens, de l'extrême-gauche (le RSA de Martin Hirsch par exemple, qui a fait bondir la taxation de l'épargne des classes moyennes) à l'extrême-droite (la création d'une nouvelle catégorie de "sous-Français" aujourd'hui). Où se situe la moindre cohérence politique, surtout en prenant de surcroît en compte son programme électoral de 2007 à forte connotation libérale ? Personne ne pourra évidemment prétendre qu'elle existe... C'est donc la cacophonie la plus totale.

Ce véritable chaos de la pensée dans le camp conservateur, qui dépend bien sûr en grande partie du cerveau fort confus et manipulateur de Nicolas Sarkozy, est à lier avec l'actuel carré Saturne-Pluton, qui provoque toujours de graves revers pour les partis traditionnels de droite. Inutile, en France, de détailler à nouveau la chute libre de l'UMP... Notons juste que les Villepinistes vont semble-t-il arriver à constituer un groupe à l'Assemblée Nationale, ce qui consacrerait la scission de l'UMP entre ce que l'on peut appeler "Chiraquiens" et "Sarkozystes" ! En fait, la querelle n'est pas tant politique que personnelle, du moins à ce stade. Mais curieusement, aucun média ne parle de cette véritable "scission" dans le parti majoritaire...

Notons aussi et surtout les déboires non moins sévères que subit Angela Merckel en Allemagne, la quasi scission du parti Républicain aux Etats-unis à cause du mouvement radical de droite du "Tea Party movement", l'imbroglio militaro-sécuritaire dans lequel est enfermée la droite israélienne et les lourdes menaces qui pèsent contre la démocratie hébreue (Gaza, Hezbollah et surtout l'Iran nucléaire), le climat de fin de règne de l'Italie sous Berlusconi avec la récente scission de son nouveau parti par Gianfranco Fini et la Ligue du Nord, l'impossibilité de la droite conservatrice hollandaise à constituer un gouvernement et son ralliement à l'idée d'une alliance avec l'extrême-droite, sans compter les probables et prochains déboires à attendre pour les conservateurs britanniques à peine élus, etc.

Bref, la planète du conservatisme politique est en plein marasme et beaucoup de partis au bord de l'explosion. Tout cela à cause de Saturne et Pluton, qui activent en forme de sonnette d'alarme la beaucoup plus importante configuration négative entre Uranus et Pluton (carré). Or, cette dernière est "seulement" en phase de montée en puissance, puisqu'elle ne s'installera complètement pour délivrer toute sa nocivité qu'à partir de 2012. Cela promet...

Ce qui est sans doute grave dans la situation française actuelle, c'est l'affolement du pouvoir qui croit, en courant derrière l'extrême-droite, qu' il va parvenir à recoller les morceaux d'un électorat dont il a perdu la confiance. Ce faisant, on en vient à tenter d'établir une nationalité française à géométrie variable ! C'est non seulement absurde et anti-constitutionnel, en fait anti-démocratique tout court, mais cela revient aussi, et peut-être surtout, à vider de sa substance un des principes absolu qui fonde la vie d'une démocratie en général et celle de la république française en particulier. Ce n'est quand même pas rien l'article premier de la déclaration des droits de l'homme de 1789 ! Sans de tels repères, que peut-il demeurer d'une démocratie ? La voie s'ouvre à l'arbitraire le plus complet et dans tous les domaines... Ne pensons surtout pas que cela ne concernerait que la minorité immigrée maghrébine, dont l'image si mauvaise pourrait justifier que l'on s'en lave les mains ou même que l'on s'en félicite ! Non, un principe est un principe, et le violer dans un domaine particulier revient à violer le peuple entier... Ou alors, ne parlons même plus de principes ou de valeurs fondamentales comme celles de liberté et d'égalité.

Toute démocratie a des repères fondamentaux et intouchables, qui constituent autant de balises intangibles pour la société et de règles de conduite impératives pour les partis. Que peut-il donc se passer, lorsque l'on croit possible de bazarder des valeurs essentielles au nom du court terme et de l'affolement politique ? A l'évidence, on peut à terme redouter le pire, car on prive la société toute entière de ses plus importants fondements. Bien sûr, la France ne tombera pas sous le joug d'une dictature dans les trois mois, ce n'est évidemment pas ce que nous voudrions sous-entendre... On peut davantage s'inquiéter de la Grèce dans l'immédiat...Mais il s'agit d'un énorme coup de butoir contre un principe fondamental, ce qui ouvre la porte à d'autres aventures constitutionnelles plus tard et dans des circonstances qui, à notre avis, ne seront pas plus agréables à subir. Ce que l'on justifie aujourd'hui en dépit du bon sens, on aura sans nul doute encore plus de faciliter à en justifier dix fois pire un peu plus tard !

Après tout, Hitler n'a jamais fait que couronner tous les coups de butoir antérieurs en arrivant au pouvoir, les mains dans les poches, en janvier 1933 avec seulement 33% des suffrages ! Là aussi, Pluton était concerné (carré avec Uranus, suivant l'opposition Saturne-Pluton de 1931)... Si un jour de ces prochaines années, la France doit se retrouver avec un pouvoir dictatorial, peut-être les historiens en dateront-ils le point de départ avec les premiers dérapages de l' été 2010 !

Mais reprenons cette affaire, qui n'est évidemment que le pendant de celles de Grenoble et de Saint Aignan fin juillet... Un criminel ou un voyou ont évidemment leur place en prison, personne ne dira le contraire. Mais quel rapport avec la nationalité ? Il n'y en a aucun dans un état de droit. C'est cela le principe intangible dans toute démocratie de l'égalité devant la loi. On peut donc penser que les projets insensés de Sarkozy seront annulés par le Conseil Constitutionnel ou par la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Encore des déboires en perspective pour l'UMP...

Tout autre chose est bien entendu la nationalité française accordée de façon si complaisante à une masse d'immigrés sociaux qui ne font que parasiter le pays et contribuent à en ruiner les classes moyennes, donc le ciment comme le moteur de la démocratie nationale. Mais s'il y a une ou des réforme(s) à faire, c'est dans ce domaine qu'il y a nécessité. Cela reviendrait cependant à remettre en cause l'assistanat massif, dont profite une immigration majoritairement sociale et par conséquent dévoyée, et c'est bien entendu une toute autre tâche que d'essayer de reprendre politiquement la main par un pitoyable numéro de show bizz.

On peut aussi noter la dérive étatiste qui consiste à ne sanctionner que les délinquants qui porteraient atteinte à la vie d'un "représentant de l'ordre". Et le citoyen ordinaire ? Lui n'a pas le droit d'être protégé par la loi ? On peut donc l'assassiner en toute impunité ? C'est parfaitement indécent...

Soulignons à ce sujet que les représentants de l'ordre ont eux-mêmes choisi le métier des armes, ce qui suppose une évidente exposition au danger. Ils en ont d'ailleurs les compensations, et elles sont même extrêmement coûteuses pour la collectivité ! Mais le citoyen ordinaire n'a pas, lui, fait un tel choix, ce qui "suppose" qu'il soit mieux défendu par l'Etat puisqu'il ne peut pas par définition le faire lui-même.

Voilà donc un autre principe fondamental qui est violé par Sarkozy... Aux fonctionnaires la protection de l'Etat et rien pour les autres ! On mesure ainsi que le pouvoir ne cherche qu'à se protéger lui-même en n'ayant aucun souci, aucun respect et aucune compassion pour la société dont il est pourtant... a priori le représentant et le porte-parole ! En voilà une belle démocratie... "Protéger et servir", c'est en général la devise de toutes les forces de police dans les démocraties occidentales. Et en France ? Non, c'est "se protéger et se servir"... Comme dans les dictatures ou seulement les régimes autoritaires, au rang desquels la Russie où la corruption policière atteint des sommets et où son travail touche certes à tout ce qui est louche, mais pas pour servir et protéger la population. Est-ce cela qui est promis à la France ? A notre avis, ne pas au moins se poser la question, c'est jouer à l'autruche la tête dans le sable...

La dérive populiste et autoritaire est donc forte, marque habituelle d'une opposition Saturne-Uranus pour la France, sous une forme ou sous une autre. A présent, le débat politique va encore s'engluer davantage et très probablement toucher de nouveaux bas-fonds dont on ne sait plus remonter depuis des années.

Bien entendu, la gauche a raison de protester. Mais le fait-elle au nom des principes ? Hélas non. Elle le fait car, si la droite vit de l'affairisme, la gauche trône pour sa part au-dessus de l'énorme manne de l'assistance et des subventions de toutes sortes. Et l'immigration sociale fait assez bien et même très bien les affaires de la gauche : on embauche en région, dans un département ou en mairie un oisif incompétent d'une communauté immigrée, et hop, voilà 200 ou 300 voix d'engrangées d'un coup pour les prochaines élections ! La protestation de la gauche n'a rien à voir avec les principes du socialisme démocratique, si bien mis en valeur par Jean Jaurès en France ou Karl Kautsky en Allemagne. Non, on défend simplement ses "ouailles" et son "beefsteak", autrement dit ses obligés dans un système de nature féodale avec les prébendes sonnantes et trébuchantes qui en découlent. On parlera bientôt du scandale des Bouches du Rône sur le détournement de centaines de milliers d'euros, voire de millions, au profit d'associations fantômes. Déjà 23 inculpés, dont Sylvie Andrieux, député PS. Cela vaut bien l'affaire Woerth... La presse n'en parle pas, sauf localement, mais vous verrez que cela fera prochainement les "unes" de vos quotidiens favoris ! Et là aussi, c'est la marque plutonienne si caractéristique des années actuelles, que de dévoiler et mettre en lumière les scandales financiers ou de conflits d'intérêts qui éclaboussent la classe politique traditionnelle.

Tout cela n'a rien à voir avec la démocratie, cela n'a rien à voir avec les pères fondateurs de la république française qui, un jour, dans un grand élan démocratique mêlant toutes les sensibilités, ont rédigé la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Que l'on est bien éloignés aujourd'hui d'un tel état d'esprit...

Ni à droite ni à gauche, on ne veut donc régler le problème du contrôle de l'immigration. A droite, on ne cherche qu'à faire un coup politique, sans voir que l'on en compromet la démocratie en ses valeurs essentielles; et à gauche, on ne réagit que pour défendre ses postes électoraux qui nécessitent d'alimenter la pitance de ses obligés, sans voir davantage que l'on fait en réalité le jeu du communautarisme anti-démocratique, de l'islamisme terroriste et de la délinquance de masse qui a déjà viré au grand banditisme.

Où sont les Français dans tout cela ? Nulle part ! Les deux camps les ont simplement oubliés. Mais quel sort mérite donc un tel régime qui, finalement, n'est basé que sur l'esprit corporatiste de deux grands partis qui méprisent totalement leurs racines populaires ? On en frémit d'avance...

Nous avons parlé d'une tentative de remise en ordre politique et économique de la France sur la fin de cette année (effets de la conjonction Jupiter-Neptune de fin 2009), tout en émettant des doutes sur la qualité comme la profondeur des changements qui pourraient être opérés. En effet, l'opposition Saturne-Uranus vient tout juste de s'installer définitivement (troisième et dernier passage le 26 juillet dernier, le premier remontant à l'automne 2008) et son influence perverse sera toujours très présente sur les prochains mois et même jusqu'en 2012 si l'on veut être larges. D'où les raisons de nos doutes assez profonds...

Ajoutons enfin pour conclure que les effets d'une opposition Saturne-Uranus poussent non seulement à l'autoritarisme et parfois au populisme (à cause d'Uranus-Pluton sur les années actuelles), mais aussi aux révoltes ou même insurrections (caricature avec l'année 1968 et mai en France). Après les émeutes de Guadeloupe début 2009 et certaines grèves dures, on en voit à présent une autre coloration dans les manifestations de soutien... à la délinquance (et même de facto au grand banditisme !), comme cela a été le cas à Grenoble notamment. De tels excès, bien sûr, ne font que renforcer le souhait majoritaire d'une répression accrue. Bien sûr, c'est légitime. Et celle-ci a généralement lieu après une opposition Saturne-Uranus, car les mouvements de contestation n'aboutissent pas sous une telle configuration. Au contraire, la répression se renforce...

On devrait donc voir d'autres contestations propres à affoler le citoyen ordinaire, même s'il n'est déjà plus à cela près. Que ce soit sur les mois à venir ou encore au printemps et pendant l'été 2011 (retour notable de l'opposition Saturne-Uranus au plus prés de son point de départ). Ces contestations seront donc brisées, c'est l'enseignement historique que l'on peut en tirer. Mais seront-elles brisées dans le but de construire un monde meilleur, si l'on peut dire ? Probablement pas. Elles seront brisés, non pour servir l'intérêt général mais uniquement des intérêts bassement politiciens comme c'est aujourd'hui le cas. Le pays en sera-t-il et en sortira-t-il grandi ? Ce sera probablement l'inverse... C'est aussi dans la logique et le bilan que l'on peut tirer historiquement des oppositions Saturne-Uranus.

Le problème, dans la France d'aujourd'hui, est que visiblement toute mesure de réforme s'avère presque aussi pire que le mal qu'elle est censée combattre. Et le plus inquiétant, c'est de voir s'amorcer une dérive populiste qui, par définition, ne peut que saper les grandes valeurs démocratiques. Jusqu'où ira un tel dérapage et dans quelle mesure y aura-t-il ou non un rééquilibrage général sur la fin 2010 ?

Concluons seulement sur une question que nous nous posons, sans avoir la réponse ou au minimum des arguments à ce stade. La politique folle de Nicolas Sarkozy ne permettrait-elle pas, au bout du compte, de faire élire Marine le Pen en 2012 ? Astrologiquement, un tel schéma "pourrait" se baser sur la conjonction Jupiter-Neptune de fin 2009 qui "aurait" alors provoqué le succès électoral du FN (et de Marine Le Pen) aux dernières régionales de mars puis, la crise politique se poursuivant à cause de l'opposition Saturne-Uranus, Marine Le Pen "pourrait" être élue en 2012 à la présidence car le futur carré Uranus-Pluton (favorable à l'extrême-droite) sera presque installé (à partir de juin 2012).

Aucun politologue ne parie aujourd'hui sur un tel schéma, et c'est même avec une certaine arrogance qu'ils déduisent savamment de la situation actuelle que cela fera tout simplement élire le candidat de la gauche, quelqu'il soit. C'est bien possible, évidemment, le schéma serait parfaitement classique. Mais c'est en même temps un raisonnement digne de grands paresseux intellectuels ! Nous aborderons plus en détails cette élection présidentielle plus tard. Mais dans l'immédiat, envisageons simplement les conditions nécessaires à l'élection de Marine le Pen au seul plan politique :

- Une situation sociale qui se dégraderait qualitativement, au plan de l'emploi d'abord mais aussi au plan de la sécurité et de la cohésion sociale et nationale. Est-ce impossible ? Non, c'est même plutôt probable...

- Une droite conservatrice divisée, éclaboussée par les scandales et un exécutif déconsidéré dans l'opinion. Est-ce impossible ? Non, cela en prend même tout à fait le chemin pour le moment.

- Une gauche irréaliste et angélique, discréditée par des scandales financiers et de surcroît éventuellement divisée. Est-ce impossible ? Non, pas davantage.

Alors, au moins pour ce qui nous concerne, nous n'écartons pas du tout la possible élection de Marine Le Pen en 2012. Ce n'est nullement un pronostic, il ne s'agit que de seulement "pointer" une possibilité écartée aujourd'hui à tort par les fameux "experts"...

L'élection possible de Marine Le Pen serait-elle une catastrophe ? Nous n'en savons rien...

Le fascisme est une possibilité et ce serait alors une catastrophe, car on sait quand on entre en dictature mais bien malin sera celui qui saura à l'avance quand on en sortira...

Il y a cependant d'autres hypothèses, par exemple un schéma à la "Mac Mahon", c'est à dire un "fasciste" du XIX ème siècle qui, finalement, a renoncé de lui-même au retour d'une dictature monarchiste car elle s'avérait impraticable. Et, comble de l'ironie si l'on veut, il fut le second président d'une République (la 3ème) qui allait tout de même durer 70 ans !

En tout cas, si Marine Le Pen était élue, cela correspondrait alors au résultat final de 40 ans de déclin de la France, tant au plan économique, que financier, social, politique et moral. Et dans la dynamique d'une telle évolution et d'une telle rupture, il n'est pas certain que l'on puisse alors discuter bien longtemps, de façon libre et publique, des qualités constitutionnelles ou non de telle ou telle loi...

Le 1er août 2010
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Jean-Francois Richard » Mar 24 08 10 13:49

Comment détruire la croissance française ?

Le gouvernement français vient d'adopter au fort de Bregancon un programme de hausse massive des impôts portant sur 10 milliards d'euros. Cela a été présenté comme une réduction des niches fiscales ou même une "baisse de la dépense fiscale" mais, si l'on parle français correctement et que l'on ne cherche pas à inventer de nouveaux concepts absurdes, on appelle ça une forte hausse des impôts ! Elle équivaut à une envolée de 25% de l'impôt sur le revenu !

Quant à une vraie réforme fiscale refondatrice d'une société écartelée, n'en parlons même pas, c'est tabou...
En revanche, le gouvernement se targue du fait que les populations "fragiles" ne seront pas affectées, ce qu'il faut traduire en bon français par l'accroissement mécanique de l'assistanat massif au détriment des classes moyennes.

Ajoutons à la hausse des impôts, la majoration de la fiscalité sur les plus-values et les dividendes, déjà les plus lourdement taxés au monde. C'est l'épargne des classes moyennes que l'on massacre un peu plus... Allez chercher de la croissance au pays des mille et un impôts ensuite : mission impossible !

On notera par ailleurs que l'Etat se refuse toujours à réduire son train de vie, sauf par quelques mesurettes. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires va continuer à augmenter en 2011 de l'ordre de +1 à 2% (en dépit du gel du point d'indice), ce qui portera la hausse totale depuis le début de la crise en 2007 à environ +10% ! Parallèlement, les revenus des actifs du privés sont en lourde chute à cause de la réduction des coûts opérés par les entreprises qui pèse sur les salaires et, bien entendu, de l'explosion du chômage que ne connaît évidemment pas le secteur public. Ne parlons même pas de la soi-disante réforme des retraites, qui continue à octroyer aux salariés du public l'immense privilège d'obtenir des pensions qui représentent 4 ou 5 fois le montant global versé aux actifs du privé durant la totalité de la retraite (différences de mode de calcul, d' âge de départ à la retraite, de montant des pensions versées et d' espérance de vie)...

La France continue donc d'accumuler toutes les erreurs possibles et de favoriser différents lobbys au détriment de l'intérêt général. On en voit déjà le résultat au niveau des PME qui, selon les dernières enquêtes, ne se sont jamais retrouvées dans une aussi mauvaise situation depuis 1945. Envisager dans ces conditions un redressement économique du pays est évidemment un leurre grossier... Si la croissance allemande peut espérer atteindre 3% cette année, l'indice d'activité en France se retrouve au plus bas depuis 5 mois !

On peut ajouter à la liste des erreurs la même fuite en avant au niveau des tarifs SNCF et, surtout du gaz, de l'électricité et des assurances. Le pouvoir d'achat en sera d'autant amputé, faute de concurrence suffisante et à cause de la gestion catastrophique des entreprises publiques par l'Etat. Les mêmes continueront d'en profiter puisque, par exemple, 1% de la hausse des tarifs EDF sera versé en surplus au comité d'entreprise pour ses oeuvres "sociales"... Sans compter les subventions massives du contribuable à ces entreprises, afin qu'elles puissent afficher des comptes soi-disant "bénéficiaires" !

Notons enfin que le lobby des bistrotiers ne sera pas concerné par la hausse des impôts et conservera son taux clientéliste réduit de TVA. Cela coûte plus de 3 milliards d'euros annuels au contribuable et l'UMP se félicite que cela ait permis de "préserver" 30.000 emplois. Même en retenant un tel chiffre, c'est à dire aussi peu fiable, cela revient à dire que chaque emploi est subventionné annuellement à hauteur de 100.000 euros au minimum ! C'est encore plus ruineux qu'un emploi à la SNCF ou EDF... Est-ce de cette façon que l'on crée des emplois ? C'est hélas risible.

Voilà le triste bilan du grand réformateur que se prétend être Nicolas Sarkozy.

On voit ici, à notre avis, la marque du carré Saturne-Pluton, préfigurant en quelque sorte l'installation progressive du carré Uranus-Pluton de bien plus grande importance et qui pousse... à la destruction de la croissance par une hausse déraisonnable de la fiscalité, des taxes et du poids de la bureaucratie. Sur ce plan, nul doute que la France, comme toujours en la matière, soit précurseur... L'impôt n'est pas conçu comme le moyen de financer des dépenses collectives nécessaires, mais comme un outil de rédemption morale ! Voilà où mène la prétention d'une "République sociale" qui, ne s'appuyant que sur des mythes et des échecs historiques, aboutit à une simple addition de lobbys anti-économiques et anti-sociaux qui ruinent et divisent le pays.

Même si la fiscalité augmente également en Grande-Bretagne, par exemple, notons aussi que le nouveau gouvernement de David Cameron vient de décider de réduire de 25% la dépense publique. Il y a au moins de l'autre côté de la Manche un souci d'équité et la conscience que la croissance ne naît pas de la dépense publique... En France, à l'inverse, l'hypocrisie politique mène à supprimer des postes dans la fonction publique d'Etat pour en créer bien davantage dans la fonction publique territoriale ! Le nombre de fonctionnaires continue donc d'augmenter en pleine crise... C'est le roi Ubu qui préside aux destinées de la France.

Ce carré actuel Saturne-Pluton, si propice à mettre en lumière les déficits publics (on en reparlera sans doute...), est également désastreux pour les partis conservateurs. Nous ne reviendrons pas ici sur toutes les formations conservatrices en difficultés actuellement, mais notons seulement que l'UMP a franchi une nouvelle étape dans la crise qui la ronge depuis le début de l'année et qui a commencé par les retombées négatives du procès Villepin en janvier. La scission des villepinistes est déjà acquise, tandis que les dernières gesticulations du président Sarkozy sur l'immigration avivent d'autres tensions dans le parti majoritaire.

La déchéance de nationalité est absurde, anti-démocratique et devrait être jugée anti-constitutionnelle. Une nouvelle fois, l'UMP prend le problème à l'envers car ce sont les critères d'octroi de la nationalité française qui sont à durcir fortement. Au lieu de cela, le gouvernement tombe dans le travers de sanctions rétroactives qui sont dignes d'une dictature. Gageons que cette affaire ridicule ne portera pas chance à l'UMP dans le contexte de ce carré Saturne-Pluton... D'autant plus qu'il est présent jusqu'en novembre prochain et effectuera un retour au printemps et à l'été 2011. L'Ump n'est pas sortie de l'auberge et, dans l'immédiat, on voit déjà qu'elle implose sur le sujet...

L'expulsion de roms est tout aussi imbécile. En fait, comme le souligne cette communauté en Roumanie, le contribuable français paye seulement des vacances aux expulsés qui, après avoir visité leur famille et offert des cadeaux grâce au pécule fourni si généreusement (300 euros par adulte et 100 euros par enfant !), s'empresseront de revenir dans l'hexagone pour bénéficier de différentes aides sociales et poursuivre pour nombre d'entre eux certains petits trafics... Ce qui est présenté comme une solution n'est en fait que poudre aux yeux, mais avec un coût important pour le contribuable : coût des forces de l'ordre, coût des avions, coût des "pécules"... Mais en France, les politiciens savent-sils seulement faire une addition ?

Une nouvelle fois en tout cas, l'intérêt général est méprisé au profit de mesures purement politiciennes qui ne trompent d'ailleurs pas grand monde. Les sondages d'opinion le montrent cruellement pour l'équipe au pouvoir... A quand des mesures réellement efficaces contre une immigration parasitaire, purement sociale et même communautariste ? Ce n'est ni prévu ni envisagé : sur ce plan fondamental, la démission des partis est totale...

L'affaire de la caravane des Gens du Voyage à Bordeaux n'est pas plus glorieuse. La loi contraint les communes de plus 5.000 habitants à fournir gracieusement des aires d'accueil viabilisées, avec eau et électricité. Notons d'abord que de tels investissements sont ruineux pour les communes de moins de 20.000 habitants... Qui a donc eu l'idée d'une loi aussi stupide et inapplicable ? Et pourquoi le grand réformateur Sarkozy ne modifie pas aujourd'hui cette loi imbécile ?

Mais notons aussi et surtout qu'il s'agit en fait d'une véritable prestation d'assistance à l'égard de la communauté des gens du voyage, qui sont d'ailleurs aussi boulimiques de commerce au noir que d'allocations sociales comme le RMI et tout ce qui le suit en matière d'assistanat. Et voilà en tout cas le contribuable qui doit payer des vacances gratuites à toute une communauté qui représente quand même plus de 500.000 personnes en France ! Car la plupart des Gens du Voyage sont en fait "sédentaires" à 80 ou 90% et ne se déplacent un peu qu'à l'occasion de leurs vacances...

N'importe quelle famille en France qui veut prendre des vacances doit se les payer, en particulier si elle choisit le camping qui n'est évidemment pas offert ! Sauf pour les Gens du Voyage qui "exigent" et ont obtenu des campings gratuits... A quand les piscines et les tennis sur les aires d'accueil ? En fait, dans ce domaine comme dans d'autres, on mesure à quel point le "tout social" français est absurde : il coûte horriblement cher au contribuable sans que cela épargne la ruine des finances publiques et, de surcroît, il alimente en permanence de nouvelles "revendications" toujours plus coûteuses et toujours plus ruineuses...

On ne voit donc pas la moindre esquisse de réforme responsable actuellement, le poids déjà mentionné de l'opposition Saturne-Uranus bloquant visiblement toute audace et tout projet constructif dans la majorité. De surcroît, le carré Saturne-Pluton engendre une crise interne à l'UMP qui fait déjà des ravages.

Le bilan de Sarkozy est en fait assez effrayant, puisqu'aucune réforme n'a abouti et que seules de nouvelles usines à gaz ont été établies depuis 3 ans. Le résultat est à la mesure de cette inconsistance politique : une France qui tombe toujours plus bas, au plan économique, de l'emploi et des finances publiques. En 35 ans de crise et de déchéance progressive, l'hexagone n'a pas été capable de trouver un seul réformateur politique.

On verra sur la fin de l'année (effets positifs de Jupiter et Neptune depuis leur conjonction de fin 2009) si le futur gouvernement (annoncé pour octobre) cherchera enfin à représenter l'intérêt général et non une le seul secteur public et quelques lobbys. Ce sera un test assurément intéressant mais, pour le moment, force est de constater que les politiques de tous bord continuent allègrement à marcher sur la tête.

Le 21 août 2009
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Jean-Francois Richard » Sam 04 09 10 22:49

La crise française suit son chemin... Des "apéro laïcs" ont eu lieu contre l'immigration massive, les financements publics en faveur des mosquées et la discrimination positive. Ils ont rassemblés peu de monde...

On peut penser qu'il ne s'agit cependant que d'un début, car la tendance imprimée par le dernier carré saturne-pluton actuel et avec la montée en puissance du carré uranus-pluton devrait favoriser le rejet de cette immigration sociale, massive et incontrôlée. Quelques centaines de personnes aujourd'hui mais potentiellement des milliers demain et des centaines de milliers dans quelques mois ou années...

L'extrême-droite, dans cette voie, ne manque pas d'arguments, tant la démocratie française marche sur la tête.

Prenons un exemple, l'AME. Qui sait ce que c'est ? Pas grand monde... Pourtant, cela coûte près d'un milliard d'euros par an au contribuable et le chiffre est en progression fulgurante.

L'AME (Aide Médicale d'Etat) a été créée par Lionel Jospin en 1998, afin de fournir des soins médicaux gratuits aux immigrés clandestins. Oui, vous ne rêvez pas...

Dans ses extrémités, l'AME va jusqu'à favoriser le tourisme médical en France puisque, clandestin et sans papier, on peut être soigné gratuitement. Mais le pire n'est pas là, il est finalement d'ordre républicain : l'assuré social français (ou même immigré légal) renonce souvent à certains soins en raison de leur coût, tandis que l'immigré illégal peut y prétendre. C'est d'ailleurs une incitation on ne peut plus franche à l'immigration illégale...

On peut même aller plus loin... La sécu est en déficit, notamment à cause de dépenses sociales de ce genre mais aussi de beaucoup d'autres qui sont toutes aussi choquantes : aux illégaux tous les avantages et aux travailleurs de payer l'addition sans pouvoir prétendre à être traités aussi avantageusement.

De la même façon, certains de ces "apéros saucisson-pinard", bien sûr organisés par l'extrême-droite, ont été interdits en province ou ont été menacés de l'être. C'est choquant, la liberté d'expression étant par définition la même pour tous. En revanche, on ne voit aucune action publique quand les islamistes organisent le squat de la voie publique, de rues entières bien souvent, à la sortie de leur prière le vendredi ou désormais pour tout et n'importe quoi si l'imam du coin y appelle ses ouailles. Effectivement, la laïcité est en question et il n'a pas été de surcroit demandé au contribuable s'il était d'accord pour financer la construction de mosquées !

Les égarements de la République et de la démocratie française en général, sous prétexte de "toujours plus" aider les plus faibles, sont en train de se retourner contre elle. Car les plus fragiles ne sont pas toujours là où le code soviétique officiel prétend qu'ils sont.

Les politiciens démagogiques et froussards nous préparent simplement le terrain des prochaines années : un vent de haine contre tous les profiteurs d'un système social en faillite et qui couvre de moins en moins bien les assurés sociaux qui le financent.

Je n'aimerai pas être immigré dans les prochaines années car, même ceux qui travaillent honnêtement, et nous en connaissons tous, risquent de subir les conséquences des excès islamistes d'une part mais aussi et surtout de ceux des politiciens irresponsables qui ont tué la croissance économique au nom de dépenses sociales et clientélistes infinançables. C'est une tendance à un climat de guerre civile qui s'avance, tant le plus élémentaire bons sens manque désormais dans ce pays. Et on s'en aperçoit tous les jours un peu plus...
Jean-Francois Richard
Site Admin
 
Messages: 8746
Inscription: Ven 13 04 07 18:27
Localisation: F-Lambesc (13)

Messagepar Christophe » Dim 05 09 10 16:23

Les apéros "laïcs" sont à l'instar de la déclaration de Neil Armstrong en juillet 1969 après l'alunissage d'appollo 11 (version adaptée, bien sur) :

Un petit pas pour la laïcité et une grande claque à l'islamisme. :D

Mais il faut relever qu'à Toulouse, en présence d'anti manifestants, la police a fait déguerpir les participants, peux nombreux, il est vrai, mais courageux, et pour cause. :evil: :evil:

Dur, dur de rester républicain en France surtout en présence du député maire socialiste de ladite ville. :cry:
Christophe
 
Messages: 1775
Inscription: Mer 09 06 10 21:38
Localisation: Paris

PrécédentSuivant

Revenir vers FRANCE

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 40 invités