par sivadon » Sam 19 03 11 09:54
Bonjour, Johnny John, non, je ne peux pas te suivre. Même les astrologues actuels, enfin certains, en sont à étudier les étoiles fixes, à analyser les transits de chacun à partir de son karma, etc. Sur ce site, nous faisons en quelque sorte de l'astrologie de pointe (enfin, pas spécialement moi, je ne me vante pas), nous devons être conscients que les astrologues du passé, même les meilleurs, ne savaient pas, tout simplement, où il fallait chercher. Un des problèmes de l'astrologie est qu'on ne voit pas matériellement de missiles partir du mi-points de l'opposition Saturne-Uranus en direction de Fukushima. Tout est tellement question d'intuition que l'astrologie peut toujours devenir du n'importe quoi, de la bouillie neptunienne dissonante, à l'image des produits dérivés qu'on observe dans les finances. Et même maintenant, avec les astéroïdes, l'hélio, etc, ça devient si complexe qu'on peut toujours prouver tout et son contraire, surtout ceux qui ont l'esprit un peu confus. Alors, il y a 70 ans, avant 70 ans de mise en ordre... Les astrologues, en opposition culturelle encore plus radicale que maintenant avec l'atmosphère de l'époque, nageaient dans le flou, le nébuleux, se raidissaient dans l'irrationnel, car ils étaient plus encore que nous, en butte au rationnel scientiste.
Pour Khadafi, son avenir est sombre, certes, mais il saura jouer jusqu'au bout, parce que de tous, c'est le plus libre des astres, celui qui peut, cent fois plus que d'autres, dire qu'ils inclinent mais ne décident pas. Il a tout de même un petit sextile Uranus céleste-Uranus natal, bientôt exact. Au moins pour finir dignement. Pour Sayef, Proserpine et Pluton lui préparent actuellement son studio aux Enfers, source Century 21.
Dans mon dernier post, j'avais oublié la lune noire moyenne, bientôt au mi-points de Soleil et Uranus. C'est dire si les facteurs de paralysie comptent autant que le dynamisme marsien.
Application : hier soir, le gouvernement lybien annonce que l'armée se poste autour de Benghazi, sans intention de l'investir. Tu parles... de l'investir hier, mais aujourd'hui ? Si khadafistes et rebelles se battent en plein Benghazi, qu'est-ce qu'on fait avec nos attaques aériennes et non terrestres ? L'objectif de Khadafi est donc de contraindre la coalition à ne rien faire ou de détruire Benghazi et sa population; ça veut dire, évidemment, ne rien faire, s'il réussit dans les prochaines heures. Même si on bombarde les bases, ça va retarder le dénouement. Et le monde arabe si imprévisible et Obama, si engoncé dans son Prix Nobel de la Paix...
Les éléments de paralysie de la décision présents dans le ciel ont abouti à ce que les objectifs stratégiques n'ont pas été bombardés dès les heures qui ont suivi le vote de l'ONU, parce qu'on voulait d'abord un clair soutien du monde arabe, objectif neptunien certes louable, mais qui néglige que les faibles soutiennent toujours la victoire, quand elle est foudroyante. Les diplomates ont empêché les militaires d'agir et maintenant, ça peut être, non pas impossible, mais laborieux et sanglant, donc en contradiction avec les objectifs officiels de l'opération. Il faut compter sur les sentimentaux pour que l'antipathique ne soit plus tellement Khadafi, mais les Occidentaux qui l'attaquent. Un Vietnam en miniature avec tout de même une autre conclusion probable, mais terriblement coûteuse pour l'image des principaux organisateurs, très sombre diplomatiquement, malgré Uranus-Neptune, qui agit heureusement en sens inverse, mais s'affaiblit peu à peu. Ah ! L'art de faire peu quand on a beaucoup !
Le point d'interrogation actuel, c'est dans les rues des faubourgs de Benghazi. Je ne prétends pas avoir raison, j'espère bien avoir tort.