par Christophe » Lun 12 10 20 14:25
Conséquence du virus : forte fièvre d’inactivité.
Les mesures sanitaires officiellement destinées à éradiquer le méchant coronavirus auront eu en tout cas un vrai effet concret.
A savoir, inciter ou obliger une bonne partie des gens à ne plus rien faire.
Les millions de salariés au chômage partiel, les intermittents du spectacle , les différentes catégories de fonctionnaires qui évoquent leur droit de retrait, les étudiants, les bars ou les salles de sport obligés de fermer, les forains interdits d’exercer, les boîtes de nuit, tous les travailleurs indépendants, les apprentis non placés, les jeunes qui ne trouvent pas de travail, les hôtels privés de clients ou les avions qui ne volent plus.
Force est de constater que depuis le début de l’année 2020, sous le prétexte d’un virus assimilable à une grosse grippe, la France et une bonne partie du monde sont en train de basculer dans l’inactivité généralisée.
Ce mélange de peur bassinée par les médias, d’opportunisme lié à la possibilité d’être payé à ne rien faire, et de détresse due à une dramatique perte de revenus, est le résultat évident d’une gestion surréaliste de cette bénigne épidémie de grippe asiatique.
Publié en 1887, l’ouvrage de Paul Lafargue, beau-fils de Karl Marx, « Le droit à la paresse », voit ses thèses revenir en force au premier plan aujourd’hui.
Gageons que d’ici peu on réentendra parler des utopiques « revenu de base » ou « revenu universel » puisque les banques centrales peuvent créer autant d’argent qu’elles veulent à coût nul… pour les contribuables ?